Résumés
Abstract
While harm reduction has been implemented in some community health settings across Canada, they have been underutilized in managing in-patient environments. When patients with substance use disorder (SUD) are hospitalized, without harm reduction approaches, they may engage in risky behaviours, leading to unsafe substance use. Negative encounters with the healthcare system and nurses’ discriminatory attitudes toward patients with SUD also contribute to health issues and safety concerns. These include sharing syringes and using illicit drugs alone, which increase the risk of infectious disease transmission, overdoses, and death. This study reviewed existing literature on barriers to implementing harm reduction in acute care hospitals. Three databases were searched for peer-reviewed articles published from 2014 to 2024. After screening 987 articles, 10 met the inclusion criteria. The findings highlighted challenges nurses and patients encounter in implementing harm reduction in acute care hospitals, including stigma, safety concerns, knowledge gaps, and nurse burnout. Addressing these challenges entails nurse education and organizational changes. While the current research provides some insights, to enhanceharm reduction strategies in in-patient settings, further studies should examine standardizing care plans for individuals with SUD, healthcare agencies’ roles in promoting harm reduction education, and nurses’ perspectives.
Keywords:
- nurses,
- substance use disorder,
- in-patient,
- harm reduction
Résumé
Bien que la réduction des méfaits ait été mise en application dans certains établissements de santé communautaire au Canada, elle n’a pas été suffisamment utilisée dans la gestion des environnements hospitaliers. Les patients souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TUS) qui sont hospitalisés et qui ne bénéficient pas d’approches de réduction des méfaits peuvent adopter des comportements à risque, ce qui entraîne une consommation risquée de substances. Les rencontres désagréables avec les professionnels de la santé et les attitudes discriminatoires du personnel infirmier à l’égard des patients souffrant de TUS sont autant de facteurs qui contribuent aux problèmes de santé et aux préoccupations en matière de sécurité. Le partage des seringues et la consommation de drogues illégales en solo augmentent le risque de transmission de maladies infectieuses, d’overdoses et de décès. La présente étude a examiné la documentation existante sur les obstacles à la mise en application de la réduction des méfaits dans les hôpitaux de soins aigus. Nous avons effectué une recherche dans trois bases de données pour trouver des articles évalués par des pairs et publiés entre 2014 et 2024. Après avoir examiné 987 articles, dix d’entre eux répondaient aux critères d’inclusion. Les résultats ont fait ressortir les difficultés rencontrées par le personnel infirmier et les patients dans la mise en place de la réduction des méfaits dans les hôpitaux de soins aigus, notamment la stigmatisation, les préoccupations en matière de sécurité, les lacunes en matière de connaissances et l’épuisement professionnel du personnel infirmier. Réussir à relever ces défis passe par la formation du personnel infirmier et des modifications structurelles. Même si les recherches actuelles nous éclairent, d’autres études devraient porter sur la normalisation des plans de soins pour les personnes souffrant de TUS, sur le rôle des organismes de santé dans la promotion de l’éducation à la réduction des méfaits, et sur les perspectives du personnel infirmier face à l’amélioration des stratégies de réduction des méfaits dans les milieux hospitaliers.
Mots-clés :
- personnel infirmier,
- troubles liés à l’utilisation de substances,
- milieu hospitalier,
- réduction des méfaits