Canadian Journal of Emergency Nursing
Journal canadien des infirmières d’urgence
Volume 48, numéro 1, printemps 2025 Harm Reduction Special Edition
Sommaire (7 articles)
NonPeer Reviewed Content
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Special Issue of CJEN – The importance of harm reduction in emergency nursing practice / Numéro spécial du CJEN - L’importance de la réduction des méfaits dans la pratique des soins infirmiers d’urgence
Christopher Picard, Heather McLellan, Dawn Peta, Kar Lin Su, Jeanesse Bourgeois, Gabriela Peguero-Rodriguez, Alexandra Lapierre, Matt Douma et Michelle Lalonde
p. 4–7
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Foreword / Avant-propos
Peer Reviewed Articles
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Frequent Mental health- and Addiction- related Emergency Department Visits: Perspectives from Healthcare Providers / Consultations fréquentes dans les services d’urgence pour des problèmes de santé mentale et de toxicomanie : le point de vue des prestataires de soins de santé
Kristy Tang et Hua Li
p. 12–30
RésuméEN :
Background: The rise in mental health- and addiction (MHA)-related emergency department (ED) visits has been recognized as a contributing factor to ED crises and increasing healthcare costs. While prior research has centred largely on patients’ perspectives, limited attention has been given to healthcare providers’ (HCPs’) insights. This study specifically explores HCPs’ perceptions of why patients with MHA issues frequently present to EDs.
Methods: In this qualitative research, data collection involved semi-structured individual interviews. Thematic analysis approach was utilized in data analysis.
Results: Six HCPs from diverse disciplines participated in this qualitative study. Four major themes emerged from the data analysis: (a) social determinants of mental health (a housing crisis and financial problems); (b) structural barriers (overstimulation and not a priority in ED, inadequate knowledge and training among HCPs, lack of withdrawal management facilities, stigma from HCPs, shortages of HCPs); (c) suggestions for prevention (more funding/ resources and early childhood education); and (d) HCPs’ response to working with patients (making a difference and rewarding).
Conclusions: The study found that HCPs perceived low socioeconomic status and the limited availability of community mental health services and resources as key factors that contribute to frequent MHA-related ED visits. To understand the complex needs of individuals with MHA disorders better, all levels of government, community organizations, and HCPs, especially nurses, should collaborate to develop and implement effective interventions aimed at reducing frequent ED visits or returns related to MHA issues.
FR :
Contexte : L’augmentation du taux de consultation des services d’urgence pour des problèmes de santé mentale et de toxicomanie (SMT) a été identifiée comme étant un facteur contribuant à la crise des services d’urgence (SU) et à l’augmentation des coûts des soins de santé. Bien que les recherches antérieures se soient largement intéressées au point de vue des patients, peu d’attention a été accordée au point de vue des prestataires de soins de santé (PSS). Cette recherche examine plus particulièrement les perceptions des prestataires de soins sur les raisons pour lesquelles les patients souffrant de problèmes SMT se présentent fréquemment aux urgences.
Méthodes : Cette étude qualitative s’est appuyée sur des entretiens individuels semi-structurés pour la collecte des données. Une approche d’analyse thématique a été adoptée pour l’analyse des données.
Résultats : Six PSS provenant de différentes spécialités ont participé à cette étude qualitative. Il ressort de l’analyse des données quatre thèmes principaux : (a) les déterminants sociaux de la santé mentale (crise du logement et problèmes financiers) ; (b) les obstacles structurels (surstimulation et absence de priorité dans les services d’urgence, lacunes dans les connaissances et la formation des PSS, faible nombre d’établissements de gestion du sevrage, stigmatisation par les PSS, pénurie de PSS) ; (c) des propositions de prévention (plus de financement/ressources et éducation de la petite enfance) et (d) la réaction des PSS au travail avec les patients (avoir un impact et valorisant).
Conclusions : Selon l’étude, les PSS estiment que le statut socio-économique faible et la disponibilité limitée des services et des ressources communautaires en matière de santé mentale sont des facteurs clés qui contribuent à la fréquence des visites aux urgences liées aux problèmes de SMT. Afin de mieux comprendre les besoins complexes des personnes souffrant de SMT, tous les niveaux de gouvernement, les organismes communautaires et les PSS, tout particulièrement le personnel infirmier, devraient collaborer à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’interventions efficaces visant à réduire les visites fréquentes aux urgences ou les réadmissions liées à des problèmes de SMT.
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Emergency Department Registered Nurses’ Perceptions of Substance Use Disorders and Supervised Consumption Sites / Perceptions du personnel infirmier autorisé des services d’urgence concernant les troubles liés à l’utilisation de substances et les sites de consommation supervisée
Aleksandra Ilievska, Gina Pittman et Jody Ralph
p. 31–47
RésuméEN :
Background: Due to the increased drug-related harms that Canada is facing, a stronger emphasis has been placed on harm reduction strategies, such as supervised consumption sites (SCSs).
There is a lack of literature on emergency department (ED) registered nurses’ (RNs’) perceptions of SCSs and substance use disorders (SUDs), especially in small- to mid-sized Canadian cities.
Objective: This descriptive study aimed to determine ED RNs’ perceptions of SUDs and SCSs.
Methods: A 27-question survey was sent to RNs currently working in EDs in Southwestern Ontario using an online Qualtrics® link. The research explored ED RNs’ perceptions of SCSs and SUDs.
Results: Quantitative results indicated that ED RNs (n = 146) were empathetic toward drug use and SUDs, but felt neutral towars SCSs. They indicated positive impacts and potential concerns of SCS implementation. However, despite their apprehensions, most ED RNs reported that they would still refer their patients to such sites if one was available.
Discussion: The findings from this study provided recent data on ED RNs’ perceptions of SUD and SCSs in small to mid-sized Canadian cities. It also identified services that SCSs and their EDs should offer from an ED RN perception.
Conclusion: This multi-site research offers an opportunity to compare perceptions from other disciplines, share new knowledge, and improve patient care and safety. Recommendations include a harm reduction referral partnership between the ED and community partners. It is essential to practice reflexively, decrease the influence of stereotypes and stigma-based decisions and care, and encourage legislation that supports ethical policies and procedures that increase the use and access to SCSs.
FR :
Contexte : Face à l’augmentation des méfaits liés à la consommation de drogues au Canada, l’accent a été mis sur les stratégies de réduction des méfaits telles que les sites de consommation supervisée (SCS).
La documentation sur la perception du personnel infirmier autorisé (IA) des services d’urgence à l’égard des sites de consommation supervisée et des troubles liés à l’utilisation de substances (TUS) est insuffisante, en particulier dans les villes canadiennes de petite et de moyenne taille.
Objectif : La présente étude descriptive visait à déterminer les perceptions des IA des urgences sur les TUS et les SCS.
Méthodes : Une enquête comportant 27 questions a été diffusée auprès des IA travaillant actuellement dans les services d’urgence du sud-ouest de l’Ontario par le biais d’un lien en ligne Qualtrics®. La recherche a examiné les perceptions des IA des urgences sur les SCS et les TUS.
Résultats : Les résultats quantitatifs révèlent que les IA des urgences (n = 146) font preuve d’empathie à l’égard de la consommation de drogues et des TUS, mais se montrent neutres envers les SCS. Ils ont fait état des effets positifs et des préoccupations potentielles de la mise en oeuvre des SCS. Malgré leurs appréhensions, la plupart des IA des urgences ont indiqué le cas échéant leur volonté d’orienter leurs patients vers de tels sites si ceux-ci étaient à disposition.
Discussion : Les résultats de la présente étude ont fourni des données récentes sur les perceptions des IA des services d’urgence à l’égard des TUS et des SCS dans les villes canadiennes de petite et de moyenne taille. Elle a également permis de déterminer les services que les SCS et leurs services d’urgence devraient offrir du point de vue de l’IA du service d’urgence.
Conclusion : Cette étude à sites multiples offre la possibilité de comparer les perceptions d’autres disciplines, de partager de nouvelles connaissances et d’améliorer les soins et la sécurité des patients. Parmi les recommandations, un partenariat d’orientation vers la réduction des risques entre les services d’urgence et les partenaires communautaires. Il est essentiel de pratiquer de manière réfléchie, de réduire l’influence des stéréotypes et des décisions et soins fondés sur la stigmatisation, et d’encourager la mise en place d’une législation soutenant les politiques et procédures éthiques qui augmentent l’utilisation et l’accès aux SCS.
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A nursing perspective on barriers to implementing harm reduction in acute care hospital settings: A scoping review / Un point de vue infirmier sur les obstacles à la mise en application de la réduction des méfaits dans les établissements hospitaliers de soins aigus : un examen exploratoire
Kaitlyn Furlong, Hua Li et Jodie Bigalky
p. 48–63
RésuméEN :
While harm reduction has been implemented in some community health settings across Canada, they have been underutilized in managing in-patient environments. When patients with substance use disorder (SUD) are hospitalized, without harm reduction approaches, they may engage in risky behaviours, leading to unsafe substance use. Negative encounters with the healthcare system and nurses’ discriminatory attitudes toward patients with SUD also contribute to health issues and safety concerns. These include sharing syringes and using illicit drugs alone, which increase the risk of infectious disease transmission, overdoses, and death. This study reviewed existing literature on barriers to implementing harm reduction in acute care hospitals. Three databases were searched for peer-reviewed articles published from 2014 to 2024. After screening 987 articles, 10 met the inclusion criteria. The findings highlighted challenges nurses and patients encounter in implementing harm reduction in acute care hospitals, including stigma, safety concerns, knowledge gaps, and nurse burnout. Addressing these challenges entails nurse education and organizational changes. While the current research provides some insights, to enhanceharm reduction strategies in in-patient settings, further studies should examine standardizing care plans for individuals with SUD, healthcare agencies’ roles in promoting harm reduction education, and nurses’ perspectives.
FR :
Bien que la réduction des méfaits ait été mise en application dans certains établissements de santé communautaire au Canada, elle n’a pas été suffisamment utilisée dans la gestion des environnements hospitaliers. Les patients souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TUS) qui sont hospitalisés et qui ne bénéficient pas d’approches de réduction des méfaits peuvent adopter des comportements à risque, ce qui entraîne une consommation risquée de substances. Les rencontres désagréables avec les professionnels de la santé et les attitudes discriminatoires du personnel infirmier à l’égard des patients souffrant de TUS sont autant de facteurs qui contribuent aux problèmes de santé et aux préoccupations en matière de sécurité. Le partage des seringues et la consommation de drogues illégales en solo augmentent le risque de transmission de maladies infectieuses, d’overdoses et de décès. La présente étude a examiné la documentation existante sur les obstacles à la mise en application de la réduction des méfaits dans les hôpitaux de soins aigus. Nous avons effectué une recherche dans trois bases de données pour trouver des articles évalués par des pairs et publiés entre 2014 et 2024. Après avoir examiné 987 articles, dix d’entre eux répondaient aux critères d’inclusion. Les résultats ont fait ressortir les difficultés rencontrées par le personnel infirmier et les patients dans la mise en place de la réduction des méfaits dans les hôpitaux de soins aigus, notamment la stigmatisation, les préoccupations en matière de sécurité, les lacunes en matière de connaissances et l’épuisement professionnel du personnel infirmier. Réussir à relever ces défis passe par la formation du personnel infirmier et des modifications structurelles. Même si les recherches actuelles nous éclairent, d’autres études devraient porter sur la normalisation des plans de soins pour les personnes souffrant de TUS, sur le rôle des organismes de santé dans la promotion de l’éducation à la réduction des méfaits, et sur les perspectives du personnel infirmier face à l’amélioration des stratégies de réduction des méfaits dans les milieux hospitaliers.
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Nurses’ voices used to heighten fears of fentanyl exposure in British Columbian rural hospitals / La voix du personnel infirmier instrumentalisée pour amplifier les peurs liées à l’exposition au fentanyl dans les hôpitaux ruraux de la Colombie-Britannique
Kate Hodgson, Amanda Lavigne et Geoff Bardwell
p. 64–73
RésuméEN :
People who use drugs (PWUD) experience stigma when accessing hospital-based healthcare, including emergency care. Rural settings are of particular concern, due to heightened social-structural stigma toward PWUD in smaller communities. These barriers have been exacerbated further by recent narratives in media and political attention on the risks to healthcare providers when exposed to PWUD using substances while in hospital. Nurses’ voices have been used directly and indirectly to influence political discourses to raise moral panic regarding workplace exposure to second-hand smoke from unregulated substances (e.g., fentanyl and methamphetamine). Immediate collective nursing action is required to protect nurses’ professional and ethical obligations and ensure safe and stigma-free access to hospital care for rural PWUD in the current political climate in British Columbia, Canada.
FR :
Les personnes qui consomment des drogues (PUD) font l’objet d’une stigmatisation lorsqu’elles accèdent aux soins de santé en milieu hospitalier, y compris aux soins d’urgence. Les régions rurales sont particulièrement concernées en raison de la stigmatisation sociale et structurelle accrue à l’égard de ces personnes dans les petites communautés. Ces obstacles ont été amplifiés par les récents récits des médias et de l’attention politique sur les risques encourus par les prestataires de soins de santé lorsqu’ils sont exposés à des PUD qui consomment des drogues pendant leur hospitalisation. La voix du personnel infirmier a été instrumentalisée, directement et indirectement, pour influencer les discours politiques et susciter une panique morale face à l’exposition sur le lieu de travail à la fumée secondaire de substances non réglementées (par exemple, le fentanyl et la méthamphétamine). Le climat politique actuel en Colombie-Britannique au Canada exige une action collective immédiate de la part du personnel infirmier afin de protéger ses obligations professionnelles et éthiques et d’assurer un accès sûr et libre de toute stigmatisation aux soins hospitaliers pour les PUD dans les zones rurales.
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Exploring the role of peers in addressing the toxic drug crisis in emergency departments / Explorer le rôle des pairs dans la lutte contre la crise des drogues toxiques dans les services d’urgence
Janelle Tarnow, Rita Metwally, Aven Sidhu, Jade Black, Tracy Stoneson, Mary Van Osch, Kassaundra Benoit et Kim Wood
p. 74–94
RésuméEN :
Introduction: Health systems across Canada are facing high numbers of patients who use drugs (PWUD), have a diagnosed substance use disorder, or are experiencing a toxic drug poisoning event, necessitating innovative approaches to care. With high instances of toxic drug poisoning events, emergency department staff are facing increasing burnout and moral distress (Van Hout & O’Reilly, 2020). A quality improvement pilot-project was conducted with the aim of incorporating individuals with lived experience using unregulated drugs (i.e., peers) into emergency department teams to improve patient outcomes and enhance staff supports, in response to the significant impact of the toxic drug crisis on health-care systems.
Methods: The project used an overarching Plan-Do-Study-Act (PDSA) quality improvement framework, and a mixed-methods, utilization-focused evaluation to assess the impacts of embedding peers into the emergency department. A mixed methods design was used to collect data from intake forms, patient/staff experience surveys, and a semi-structured focus group of peer support staff.
Results: The most common reasons for peer encounters (N = 764) were emotional support, harm reduction, referrals, witnessed consumption, and requests for basic necessities. The patient survey (N = 51) results demonstrated how the peers helped the majority of patients feel safe and more supported while accessing emergency care. ED staff (N = 22) shared positive experiences in the survey about the new peer program, highlighting improvements in patient support, increased access to harm reduction services, and the development of a more trusting healthcare system. During focus groups, peers (N = 2) outlined the importance of having this role embedded into emergency departments to ensure patients are receiving the care they need in a high-stress environment that, historically, has had the potential to cause significant harm through stigma and biases to PWUD.
Conclusion: Integrating peers in the ED during the toxic drug crisis improved support for both patients and staff. This approach also has the potential to boost staff morale, reduce workload stress, decrease stigma toward PWUD, and enhance patient care. Overall, the hope is that integrating peers optimizes resources and strengthens both patient and provider experiences.
FR :
Introduction : Les systèmes de soins de santé du Canada affrontent un nombre élevé de patients qui utilisent des drogues (PUD), qui ont un diagnostic de trouble lié à l’utilisation de substances ou qui sont victimes d’un empoisonnement aux drogues illégales, ce qui rend nécessaire l’adoption d’approches novatrices en matière de soins. En raison du nombre élevé d’intoxications aux drogues, le personnel des services d’urgence est de plus en plus confronté à l’épuisement professionnel et à la détresse morale (Van Hout et O’Reilly, 2020). Un projet pilote d’amélioration de la qualité a été mené pour incorporer des personnes ayant une expérience de la consommation de drogues illégales (c’est-à-dire des pairs) dans les équipes des services d’urgence afin d’améliorer les résultats pour les patients et de renforcer le soutien du personnel, pour répondre à l’impact significatif de la crise des drogues illégales toxiques sur les systèmes de soins de santé.
Méthodes : Le projet s’est appuyé sur un cadre d’amélioration de la qualité Planifier-Exécuter-Étudier-Agir (PEÉA) et sur une évaluation à méthodes mixtes axée sur l’utilisation pour évaluer l’impact de l’intégration des pairs dans le service des urgences. Un modèle de méthodes mixtes a été adopté pour recueillir des données à partir de formulaires d’admission, d’enquêtes sur l’expérience des patients et du personnel, et d’un groupe de discussion semi-structuré composé de membres du personnel de soutien par les pairs.
Résultats : Les principaux motifs de rencontre avec les pairs (n = 764) étaient le soutien émotionnel, la réduction des méfaits, un aiguillage, la consommation en présence d’un témoin et la demande de produits de nécessité de base. Selon les résultats de l’enquête auprès des patients (n = 51), les pairs ont aidé la majorité des patients à se sentir en sécurité et plus soutenus lorsqu’ils accédaient à des soins d’urgence. Les membres du personnel des urgences (n = 22) se sont montrés positifs dans l’enquête sur le nouveau programme de pairs, soulignant l’amélioration du soutien aux patients, l’accès accru aux services de réduction des méfaits et les progrès d’un système de soins de santé plus fiable. Lors des groupes de discussion, les pairs (n = 2) ont signalé l’importance d’intégrer ce rôle dans les services d’urgence afin de s’assurer que les patients reçoivent les soins dont ils ont besoin dans un environnement à niveau de stress élevé qui, au fil du temps, a eu le potentiel de causer des dommages importants en raison de la stigmatisation et des préjugés à l’égard des PUD.
Conclusion : L’intégration d’intervenants en services de soutien aux pairs dans le service des urgences pendant la crise des drogues illégales toxiques a amélioré le soutien apporté aux patients et au personnel. Cette stratégie pourrait également améliorer le moral du personnel, réduire le stress de la charge de travail, diminuer les préjugés à l’égard des PUD et améliorer les soins prodigués aux patients. Le but est d’optimiser les ressources et de renforcer l’expérience vécue par les patients et les soignants en intégrant des pairs.