Chute/Parachute de Michel Gonneville : pensée sérielle, écriture postmoderne (ou l’inverse)

Résumé

Cet article est un texte analytique sur l’oeuvre Chute/Parachute du compositeur québécois Michel Gonneville. Après une brève introduction concernant les sources extramusicales de l’oeuvre, on expose ses enjeux généraux ainsi que ses principaux matériaux. On donne ensuite une vue d’ensemble de la structure formelle avant de passer à un examen plus poussé de la question du contrepoint dans l’oeuvre. Le texte se termine sur quelques remarques concernant le rapport entre la structure et la perception dans le travail de Gonneville.

Abstract

This paper is an analytical text about Quebec composer Michel Gonneville’s work Chute/Parachute. After a short discussion of the work’s extra-musical sources, we outline its main materials. We then give an overview of the formal structure before discussing the use of counterpoint in the work. The text is concluded by a few remarks about the relationship between structure and perception in Gonneville’s works.

Notes

• [1] Zola (2000), p. 161-162.
• [2] Auster, 1993, p.179.
• [3] Le cheminement de la baleine (1998) est une oeuvre pour clarinette, ondes Martenot et ensemble de 18 instrumentistes.
• [4] Musique faisant usage de moyens mécaniques (souvent électroacoustiques) pour rendre des partitions trop complexes pour être interprétées en temps réel. On pense, par exemple, aux Études pour piano mécanique de Conlon Nancarrow.
• [5] Cette idée a été exploitée par Gonneville avec plus de systématisme et, peut-être, encore plus d’efficacité dans Le cheminement de la baleine.
• [6] Ces insertions se trouvent aux mesures 99, 116, 136 et 173.
• [7] Ces insertions se retrouvent aux mesures 138 à 142, 144 à 147, 149 à 151, 154 à 156, 160-161, 165 et 170.