Résumés
ABSTRACT
This essay readdresses the issue of the social marginalization of women in light of social cognitive theories of schema- and stereotype-driven perception, reasoning, memory, and behavior. The notions of "fundamental attribution error," "stereotype threat," and "outcome dependency" will help elucidate why women's words and actions have traditionally been construed as less consequential than those of their male peers. Moreover, the essay discusses the benefits of the social cognitive model for film scholarship. It argues that social cognition's comprehensive, micro-level understanding of how our habitual, normative reality is constructed can usefully complement those theories of cinematic defamiliarization that invoke the psychology of the mind (e.g., Deleuze's "time-image").
RÉSUMÉ
L'auteure revoit la question de la marginalisation sociale des femmes, mais cette fois à la lumière des théories cognitives sociales des perceptions dirigées par les schémas et les stéréotypes, le raisonnement, la mémoire et le comportement. Les notions d'« erreur fondamentale d'attribution » (« fundamental attribution error »), de « menace du stéréotype » (« stereotype threat ») et de « dépendance aux influences extérieures » (« outcome dependency ») seront convoquées afin d'expliquer pourquoi les mots et les actions des femmes ont traditionnellement été considérés comme ayant moins de portée que ceux des hommes. De plus, l'auteure évalue les bénéfices du modèle cognitif social pour les recherches en études cinématographiques : la compréhension raisonnée de la façon dont notre réalité habituelle et normative est construite peut être un complément fort utile aux théories cinématographiques de la dé-familiarisation qui invoquent la psychologie de l'esprit (notamment, l'« image-temps » de Deleuze).