Résumés
RÉSUMÉ
Comment filmer la vie? Le Tchadien Mahamat Saleh Haroun pose la question dans Bye bye Africa (1998). Il n'a pas la réponse et ne peut que tenter des explorations. Un film à tiroirs, c'est ainsi qu'il définit son film. Devant les déchirures modernes, les cinéastes d'Afrique ne peuvent que tirer des tiroirs bourrés de questions, d'incertitude et de doute. Ceux que tire Haroun dans Bye bye Africa me semblent emblématiques d'une quête thématique et donc esthétique très fortement présente dans les films récents des cinéastes francophones d'origine africaine vivant en Europe : la mémoire et la responsabilité.
ABSTRACT
How should life be filmed? Chad filmmaker Mahamat Saleh Haroun asks the question in Bye bye Africa (1998). He does not have the answer and can only attempt and explore the issue. He defines his film as a film à tiroirs : in the face of contemporary dissensions, African filmmakers can only open drawers crammed with questions, uncertainty and doubt. The ones Haroun opens in Bye bye Africa seem to me emblematic of a thematic, and therefore aesthetic quest very strongly present in recent films by francophone filmmakers of African origin now living in Europe : memory and responsibility.
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