Résumés
ABSTRACT
An international coproduction representative of the post-Cinema novo mainstream, Hector Babenco's Kiss of the Spider Woman reassesses the Brazilian notion of cultural anthropophagy to examine the subversion of spectatorial identification. While anthropophagy, as envisioned by Oswald de Andrade, the most radical of Brazilian Modernists, consumes metropolitan culture, Babenco's film foregrounds the consumption and reprocessing of images. Through exaggeration and camp, the reconfiguration of a propaganda film parodies classical spectatorship and opens doors to negotiated readings of film. Babencos film offers a contestatory reading of another's cultural icon, redeploying propaganda to decry the plight of the disenfranchised and the political repression of the Southern Cone.
RÉSUMÉ
Le Baiser de la femme araignée, une coproduction internationale représentative du cinéma ayant succédé au cinema novo, remet en question le concept brésilien d'« anthropophagie culturelle », en opérant un retournement des processus d'identification filmique. Élaborée durant les années vingt par Oswald de Andrade, le plus radical des modernistes brésiliens, l'd'« anthropophagie culturelle » suppose l'assimilation de la culture métropolitaine. De son côté, le film de Babenco met en jeu consommation et recyclage d'images. Par le truchement de l'exagération et du camp, on y parodie la lecture classique d'un film de propagande, autorisant une diversité de lectures. Le Baiser de la femme araignée s'inscrit ainsi comme une lecture qui conteste une icône en provenance d'une culture étrangère et qui récupère la propagande pour dénoncer la répression politique en Amérique latine.
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