Résumés
Résumé
Le projectionniste ambulant William Shaw, qui a sillonné pendant plus de 30 ans la région des Cantons-de-l’Est, devient dans cette étude le riche cas d’espèce d’une étude plus large des projections ambulantes et des rapports entre le monde rural et urbain autour du cinéma des premiers temps. La ville est alors un lieu de sédentarisation pour les exploitants et un lieu d’arrêt pour les projectionnistes ambulants, tandis que la foire agricole joue le rôle d’interface entre la ville et la campagne et devient le lieu de rencontre privilégié avec le cinéma. Au cours de l’histoire, les projections ambulantes développent des pratiques particulières de plus en plus en décalage avec les pratiques urbaines. Le cas le plus flagrant est la permanence de la projection muette alors que le cinéma devient parlant.
Abstract
The travelling projectionist William Shaw, who combed the back roads of the Eastern Townships for more than thirty years, is the subject of this rich case study, part of a larger study of travelling projectionists which explores the relationships between the worlds of town and country by focusing on cinema in the silent era. The city at that time, where cinema operators were becoming well established, was a stopover for travelling projectionists, while the agricultural fair, at the interface between the city and the country, became the favoured site for encounters with the cinema. In the course of time, travelling projectionists developed practices that were less and less in tune with the way things were done in the city, most notably in their persistence in showing silent films after the arrival of the talkies.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger