Résumés
Résumé
L’auteur présente ici quelques perspectives pour définir l’usage que le cinéma fait de la référence au XVIIIe siècle, à partir de deux thématiques privilégiées qui regroupent les oeuvres les plus marquantes : l’imaginaire du libertinage et la légende de la Révolution, deux objets complexes qui ont, dans les meilleurs des cas, contraint le cinéma à prendre ses distances et à s’émanciper d'une routine illustrative en inventant son propre cheminement singulier. L’importance de Diderot, qui a « parlé de cinéma » selon l’expression d’Eisenstein, et des conséquences pour les cinéastes qui se sont inspirés de ses oeuvres est ensuite mise en valeur.
Abstract
The author examines several points of view in order to show how cinema makes use of references to the eighteenth century, selecting two thematics that characterize the most notable works. The imaginary of libertinism and the legend of the Revolution are two complex objects which have at the best of times forced cinema to keep its distance and to free itself from routine illustration and to invent its own particular methods. The importance of Diderot, who, as Eisenstein put it, "talked about cinema," and his impact on directors inspired by his works are stressed.
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