Résumés
Résumé
En 1988, l’Office national du film lance une série de longs métrages intitulée « L’Américanité ». La définition de cette notion ne fait pas l’unanimité, particulièrement dans sa dimension « continentaliste » et dans son rapport à celle d’américanisation. L’analyse des films montre que les cinéastes n’en ont pas un entendement rigoureux et unanime. Si certains pensent que l’américanité sonne le glas de la recherche identitaire québécoise, d’autres estiment, au contraire, que cette problématique reste ouverte et actuelle. Les films de la série traitent donc de l’ici et de Tailleurs, des aspects et des modèles culturels américains que les Québécois intègrent ou qui les fascinent. Au moyen de films, l’américanité est mise en regard de la québécitude, de l’amérindianité, de la canadianité même. La série « L’Américanité » est finalement une contribution de première importance à la compréhension concrète d’une notion incertaine et paradoxale.
Abstract
In 1988 the National Film Board launched a feature film series called «L’Américanité» ("Americanness"). The definition of this concept was not unanimous, especially the extent to which it had a continentalist dimension and a relationship to Americanization. An analysis of the films shows that the filmmakers do not share a rigorous or generally accepted understanding of the concept. Some believe that Americanness sounds the death knell for the search for a Québécois identity, while others maintain that this issue remains currently undecided. The films in the series deal with the "here" and the elsewhere, with aspects of American culture that Québécois people either adopt or ones which fascinate them. In looking at these films, Americanness is examined alongside "Québécois-ness", "Native Americanness", and even 88 "Canadianness". The «L’Américanité» series ultimately serves as a very valuable contribution in the search for a concrete understanding of this paradoxical and uncertain concept.
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