Résumés
Résumé
Les thèses disparitioniste relatives aux Premières Nations reposent sur l’analyse des registres de baptêmes, mariages et sépultures (B/M/S). C’est à bon droit que le Programme en Démographie Historique de l’Université de Montréal (PRDH) limite la validité de ses données aux individus de souche européenne ayant vécu dans la vallée du Saint-Laurent. Les lacunes dans les registres témoignent non pas de la disparition des Algonquins, mais de la dissonance entre un mode d’enregistrement occidental et catholique appliqué à une société nomade, animique et fondée sur un système de parenté classificatoire articulé sur l’échange de cousins croisés.
Abstract
The theories concerning the disappearance of First Nations are based on analysis of the registers of baptisms, marriages and burials (B / M / S). The Demographic History Program of the Université de Montréal (PRDH) rightly limits the validity of its data to individuals of European origin who lived in the St. Lawrence Valley. The gaps in the registers testify not to the disappearance of the Algonquins, but to the dissonance between a Western and Catholic mode of registration applied to a nomadic and animistic society based on a system of classificatory kinship articulated around the exchange of cross-cousins.
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