Résumés
Abstract
Certain constitutional guarantees are now clearly available to corporations, under the Canadian Charter of Human Rights and Freedoms, in the areas of Fundamental Freedoms and Legal Rights. Ambiguous terminology in the provisions dealing with Mobility and Equality Rights leaves the status of corporate applicants uncertain. The rationale of Big M may guarantee constitutional protection to corporations as indirect beneficiaries of rights to which they have no direct access. Whereas in the case of the Canadian Charter, responsability for the clarification of the scope and thereby of the political and social impact of the guarantees is likely to remain with the courts, an alternative solution may be available in Quebec. Clarification and/or reconsideration of the objectives of the Quebec Charter of Human Rights and Freedoms, as they are defined through the identification of its beneficiaries, could take place in the context of general constitutional review.
Résumé
La Charte canadienne des droits et libertés offre une certaine protection constitutionnelle aux corporations aux titres des libertés fondamentales et des garanties juridiques. L'ambiguïté du libellé des dispositions relatives à la liberté de circulation et d'établissement et aux droits à l'égalité rendent incertaines leur application aux corporations. Le raisonnement de l'arrêt Big M pourrait indirectement assurer une protection constitutionnelle aux corporations. Si la définition de la portée de la Charte constitutionnelle, et partant, la détermination de son impact sur les plans social et politique doit demeurer essentiellement l'oeuvre du judiciaire, une autre solution, celle-là liée à un processus général de révision constitutionnelle, pourrait marquer la définition des objets de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.
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