Résumés
Résumé
La sauvegarde de la sécurité nationale est le prétexte le plus souvent avancé par certains pays pour justifier la militarisation de leur société. Dans nombre de pays en voie de développement, c'est au nom de la sécurité nationale que les droits humains les plus fondamentaux sont bafoués.
La doctrine de la sécurité nationale fournit la base idéologique d'une conception de l'État opposant ce dernier à la collectivité des pouvoirs. La loi martiale engendre sa propre logique inconciliable avec celle qui soutend les droits humains, notamment dans les pays du sud-est asiatique où les droits humains ne sont pas constitutionnalisés.
L'auteur traite de la protection des droits humains dans les États militarisés et plus spécifiquement aux Philippines, où l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel permet d'espérer l'instauration d'une véritable démocratie conciliant les exigences du développement et le respect des droits humains.