Résumés
Résumé
Simon Laflamme poursuit son enquête sur l’utilisation des médias dans le nord de l’Ontario. Sa comparaison entre les francophones et les anglophones, réalisée en 2004 au moyen d’une enquête semi-dirigée, se concentre cette fois sur l’un d’eux : Internet. Dans sa première étude, il avait noté une légère infériorisation des francophones quant à la disponibilité de ce média dans leur foyer, mais il avait surtout convenu que les rapports aux médias, dans l’ensemble dépendent peu de la langue maternelle. Cela établi, il a voulu savoir s’il trouverait une quelconque différenciation en examinant les usages et les représentations d’Internet chez des jeunes gens, plus familiers avec ce type d’outil. L’auteur constate, ici encore, une grande ressemblance entre les deux groupes linguistiques. Les circonstances dans lesquelles on recourt à Internet, les routines, les sites qui sont visités subissent peu l’influence de l’origine linguistique ; la langue de navigation caractérise à peine la population francophone ; de même, dans les représentations où les notions de communication, d’information et de divertissement sont évoquées par chacun des groupes linguistiques, il relève peu de différences, sinon que les francophones sont portés à louer et à critiquer cette technique tandis que les anglophones l’associent plus volontiers au divertissement. La tendance vers l’homogénéisation est donc marquée au niveau de l’usage, mais la multiplication des contenus favorise l’individuation.
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