Résumés
Résumé
Jean-Pierre Pichette ajoute un nouveau chapitre à l’étude du passage de l’oral à l’écrit qu’il a entreprise. Il s’interroge ici sur l’attitude de Marius Barbeau face à l’édition des contes de tradition orale. Il présente au complet le portrait du trio amical des « pères du folklore », les Marius Barbeau, Luc Lacourcière et Félix-Antoine Savard. Il expose en introduction le malentendu, créé par Barbeau lui-même, qui entoura la publication savante d’un conte populaire acadien, « La Sereine de mer et les trois haches ». Il examine ensuite, par contre-expertise, la qualité et la précision du traitement d’un autre conte, « Les Bossus », depuis les notes sténographiques de terrain jusqu’à la publication dans une revue scientifique. Aussi peut-il dissiper le malentendu et montrer que la méthode de Barbeau répondait à toutes les exigences de sa science et, même, qu’elle devançait son époque, grâce à la technique de notation sténographique qu’il maîtrisait, avant la généralisation des appareils enregistreurs.
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Parties annexes
Remerciements
Nos remerciements s’adressent à l’Université de Sudbury qui a financé nos déplacements à Québec, à Hull et à Ottawa; à Mme Claire Landry-Darling, ancienne secrétaire de Marius Barbeau, qui nous a généreusement fait bénéficier de sa connaissance approfondie de la sténographie de son patron; au personnel du Musée canadien des civilisations, principalement Benoît Thériault, archiviste, qui a facilité nos recherches dans le fonds Marius-Barbeau, et ses collègues Lucien Ouellet et Louis Campeau; au personnel des Archives [de folklore] de l’université Laval et à son archiviste Jean-Pierre Michelin, qul nous a procuré la copie des enregistrements du fonds Luc-Lacourcière; et à nos collègues de la Société Charlevoix, René Dionne, Michel Gaulin, Gaétan Gervais et Fernand Ouellet, qui ont encouragé cette étude par une lecture attentive et des suggestions judicieuses.