Résumés
Abstract
This article situates the Canadian zine series gendertrash between the international political context of early 1990s trans periodicals and its material roots in Toronto’s Church-Wellesley village, while also providing a brief discussion of how its form and distribution relate to contemporary scholarship on the zine as genre. Published cross-promotional materials in a number of influential trans periodicals from Canada and the United States, as well as archived correspondence, demonstrate the ‘zine’s involvement in broader networks of solidarity and resource-sharing – against which the radical politics of this early “gender queer” publication become all the more apparent. The ArQuives’ 2017 gendertrash digital collection promises an expanded sense of trans cultural inheritance yet raises ethical questions around privacy and archival categorizations of identity. This article concludes, building on earlier critiques of similar digitization projects, by positing an affect-based analogy between the role of gendertrash’s subscription/distribution model and that of this recent digital collection.
Résumé
Le fanzine périodique gendertrash, paru à l’aube des années 1990, retient de nombreuses traces de ses racines matérielles dans le village Church and Wellesley de Toronto, où les créatrices Xanthra PhillipaMacKay et Mirha-Soleil Ross vivaient et travaillaient dans une florissante sous-culture internationale de périodiques transgenres. Des matériels de promotion croisée dans certains importants périodiquestransgenres canadiens et américains, ainsi qu’une correspondance archivée, démontrent l’implication du fanzine dans des réseaux de solidarité plus vastes et dans le partage de ressources, et servent detoile de fond rendant encore plus apparente la politique radicale de cette publication avant-garde « gender queer ». Cet article examine ces contextes locaux et internationaux, tout en pourvoyant une brèvediscussion sur les moyens par lesquels la forme et la diffusion de gendertrash s’appliquent aux compréhensions savantes contemporaines du fanzine en tant que genre. Une collection numérique contenant les quatre numéros de gendertrash ainsi que des documents d’archives connexes a été publiée par les ArQuives de Toronto en 2017 ; l’article se termine en abordant les défis reliés à la discrétion et à lacatégorisation qui sont survenus lors de la création de cette collection, et en établissant une analogie affective entre le rôle du modèle initial d’abonnement/distribution de gendertrash et cette récente collectionnumérique.
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