EN :

In the months just following September 11, 2001, it was too soon to make an accurate evaluation of insurance claims, whether for human or financial losses. Ten months later, the author tries to outline the overall dimensions of the tragedy. Since last September, our lives have been irreversibly changed. In our personal life, we have had to confront a spectrum of emotions, from horror to admiration for heroic efforts. In the business milieu, many firms have been forced to retum to basics in their techniques and procedures.

In the insurance field, the terrorist acts of September 11 actually caused the most catastrophic losses ever experienced by property and casualty insurers. Add in the impact of strong rate increases and it is easy to see why insurers and reinsurers have been forced to go back to basic rules in underwriting for large risks.

The fateful date also has many lessons to teach us about new approaches to risk management; building codes; and the need for governments and industry to cooperate in finding financial solutions to cover mega-terrorist losses.

FR :

Dans les quelques mois qui ont suivi le drame du 11 septembre 2001, il était encore trop tôt pour en mesurer précisément les conséquences en termes de réclamation d’assurance et de pertes humaines et financières. Dix mois après la catastrophe, l’auteur tente défaire le point sur cette tragédie. Depuis septembre dernier, nos habitudes de vie ont changé inexorablement. Nous avons été confrontés au spectre des émotions, partant des gestes d’horreur jusqu’aux actes de courage. Sur le plan commercial, plusieurs entreprises ont dû revenir à des règles de base, tant dans leurs opérations que dans leurs procédures.

Dans le champ de l’assurance, la catastrophe du 11 septembre 2001, qualifiée comme le plus grand sinistre dans l’histoire de l’industrie de l’assurance, fut accompagnée d’une forte hausse des tarifs et d’une profonde remise en question des principes de souscription des grands risques.

Nous pouvons aussi tirer des enseignements de cette journée fatidique, en termes de nouvelles approches en matière de gestion des risques, en matière de réglementation ayant trait aux grands édifices et enfin sur le plan d’une coopération plus forte entre les gouvernements et l’industrie concernant le financement des méga-sinistres découlant du terrorisme.

EN :

The purpose of this paper is to describe key aspects of the law of litigation privilege in Ontario. Since the legal System has long assumed that the “adversarial nature of litigation is the best method to get at the truth”, this paper will examine the origins of the test to define litigation privilege. Since the conduct of litigation is dynamic, this paper will examine the dynamics of litigation privilege. Since technology is playing an increasingly central role in the practice of law, this paper will also examine the question of the attachment of litigation privilege to computer generated data.

FR :

Le but de cet article est de décrire les éléments fondamentaux de la législation ontarienne, « litigation privilege » (procédure de privilège, protection de documents pour les fins d’un litige). En vertu du système légal, il fut admis, depuis longtemps, que la nature des litiges est basée sur la confrontation, ce qui constitue le meilleur moyen pour découvrir la vérité. Cet article examine les origines du test servant à définir cette procédure en matière de litige. Comme la conduite de litige est dynamique, cet article étudie aussi la dynamique de cette procédure. Enfin, comme la technologie joue maintenant un rôle central sans cesse croissant, cet article fouillera l’admissibilité des documents électroniques dans cette procédure de litige.

FR :

La procédure du recours collectif est un véhicule de plus en plus utilisé par les assurés afin de faire valoir leurs droits contre les assureurs. Ce phénomène s’explique notamment par les règlements faramineux conclus aux États-Unis et au Canada dans des litiges touchant certaines pratiques de commerce des assureurs et, plus particulièrement, dans les dossiers relatifs aux polices d’assurance vie entière avec participation et leur option d’autofinancement des primes (vanishing premiums).

Cependant, on constate que les tribunaux nord-américains sont peu enclins à autoriser les recours collectifs contre les assureurs en raison principalement de la difficulté d’établir des questions de faits et de droit communes à l’ensemble du groupe lorsque le recours repose sur de fausses représentations.

EN :

We observe that insureds have increasingly used class actions as a procedural vehicle to exercise their rights against insurers. This tendency can be explained in part by the phenomenal settlements concluded in the U. S. and Canada in matters relating to business practices of certain insurers and, more particularly, in the class action matters relating to whole life participating insurance policies on the issue of premium offset or “vanishing premiums”.

However, North American Courts are not very inclined to authorize such class actions against insurers, primarily due to the difficulty of establishing common issues between class members, especially in situations where the recourse is founded on misrepresentations.

FR :

Cet article explore l’évolution de la titrisation des risques de catastrophe depuis les années 1990 aux États-Unis. À cet égard, nous discutons des conditions qui ont favorisé le développement des marchés d’assurance et de réassurance et nous présentons quelques structures qui ont émergé sur le marché américain.

Dans l’implémentation de ces structures, les assureurs se sont vite rendu compte que ces instruments étaient difficiles à évaluer à cause, entre autres, de l’ambiguïté des facteurs qui affectent les primes de risque. Nous reprenons, dans ce texte, un modèle simple de Froot et Posner (2000), qui adoptent une approche portefeuille pour introduire l’impact de l’incertitude sur les possibilités de catastrophe. Finalement, nous étudions l’impact de certains événements comme ceux du 11 septembre 2001 sur les pratiques de gestion des risques dans le secteur de l’assurance.

EN :

This article explores the manner in which the assignment of risks associated with catastrophic events has evolved since the 1990s in the United States. In this regard, we discuss the conditions which have favoured the development of insurance and reinsurance markets and present a few structures which have emerged on the American market.

In implementing those structures, insurers quickly realized that these instruments were difficult to evaluate because of such things as the ambiguity of the factors affecting risk premiums. In this text, we borrow a simple model from Froot and Posner (2000) who adopt a portfolio approach to introduce the impact of uncertainty regarding the possibility of catastrophic events. Finally, we study the impact of certain events like those of September 11, 2001 on risk-management practices in the insurance sector.

EN :

A number of papers on the underwriting cycle have appeared in the literature in the last 15 years. Despite the reviewing process many of these papers have potentially serious problems. Subsequent writers have cited the earlier work uncritically and sometimes perpetuated the errors in their own work. This article points out four problem areas and discusses some of the effects. One potentially far-reaching problem has been the neglect of taxation issues in the financial models used to motivate analysis. If the financial models are incomplete by ignoring taxes then the premium to surplus ratio becomes an omitted variable and adding such variables related to it in empirical analyses could lead to spurious regression due to the misspecification. Other problems include the use of dangerous statistical methods without proper safeguards, the use of data that are inappropriate for the intended application.

FR :

Un nombre important d’articles sur les cycles de tarification ont été publiés depuis 15 ans. Malgré le processus d’arbitrage des revues spécialisées, ces articles recèlent des problèmes potentiellement importants. De plus, des auteurs ont cité ces articles sans vraiment les critiquer, répétant les mêmes erreurs dans leurs propres travaux. Un problème potentiel, difficile à cerner, est de négliger la dimension fiscale dans les modèles financiers utilisés pour motiver l’analyse. Comme le fait d’ignorer les éléments fiscaux rend les modèles financiers incomplets, le ratio prime sur surplus devient une variable omise et ajouter des variables qui peuvent y être reliées peut causer des régressions présentant des problèmes de spécification. D’autres problèmes sont reliés à l’utilisation de méthodes statistiques dangereuses, ne comportant pas les restrictions appropriées et utilisant des données non appropriées aux applications désirées.