Résumés
Résumé
Les défis de la gestion du coût des médicaments d’ordonnance, les approches qu’on essaie actuellement d’adopter, et les solutions, sont étonnamment semblables partout dans le monde. Les objectifs poursuivis par une formule de partage des coûts des médicaments sont le plus souvent de percevoir des fonds supplémentaires, de décourager la consommation de médicaments « non nécessaires », de rendre les patients conscients des coûts des médicaments et d’aider à contenir les dépenses croissantes en médicaments.
Les auteurs de cet article, en se basant sur une revue de la littérature mondiale, concluent que l’imposition d’un partage des coûts réduit en effet la consommation de médicaments, mais que cette consommation réduite ne se limite pas aux ordonnances non nécessaires. Les effets de la consommation subissent une forte influence des effets du revenu et de la richesse. On peut faire des économies considérables avec un impact minimal pour la santé en rehaussant le taux de substitution générique; il est difficile de trouver et d’évaluer d’autres moyens de faire des économies. Il n’y a qu’un petit nombre d’études récentes qui tente explicitement de mesurer les coûts des médicaments par rapport aux bénéfices obtenus sous la forme d’une utilisation réduite d’autres services médicaux. Il y en a encore moins qui essaient d’évaluer les coûts par rapport à l’amélioration de la qualité de vie du patient. L’imposition du partage des coûts n’a, semble-t-il, aucun impact sur le taux de croissance des dépenses en médicaments d’ordonnance.
Abstract
The challenge of managing prescription drug costs, the approaches being tried, and the responses are surprisingly similar around the world. The objectives for cost-sharing requirements imposed for prescriptions are most often cited as providing additional funding, deterring consumption of "unnecessary" drugs, making patients aware of the costs of medicines, and helping to contain rising drug costs.
The authors of this article, based on a review of the global literature, conclude that cost-sharing requirements do reduce drug utilization but that the reduced utilization is not limited to unnecessary prescriptions. Utilization effects are strongly affected by income and wealth effects. Significant cost savings can be achieved with minimal health impacts by increasing the rate of generic substitution; other savings are hard to find and difficult to assess. Only a few recent studies explicitly attempt to measure the cost of prescriptions against the benefits achieved in the form of reduced utilization of other parts of the health core system. Even fewer attempt to assess the cost against the improvement in a patient's quality of life. Cost-sharing requirements do not appear to impact the rate of increase in expenditures for prescription medications.
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