Résumés
Résumé
L’oeuvre de Balzac est immense. Les 90 tomes de La Comédie humaine constituent une véritable fresque de la société française au XIXe siècle : plus de 2 000 personnages hantés par le pouvoir que procure l’argent et livrés à leur passion.
L’Illustre Gaudissart, qui a été écrit vers 1833, est un roman peu connu, rédigé en quelques heures dans « l’exaltation de la création ». Son héros, Gaudissart, est un personnage qui s’impose à nous avec force, tel un Goriot, un Grandet ou un Birotteau. C’est un homme vulgaire, parfois ridicule mais amusant, malin et finaud qui se fait prendre. À la fois voyageur de commerce, banquier et agent d’assurance, Gaudissart, parisien habile qui sait manoeuvrer, devient victime d’une supercherie : le soi-disant banquier qu’il croyait rencontrer pour lui vendre une assurance, est en réalité un fou.
Nous publions ici deux extraits de cette oeuvre qui démontrent que Balzac s’est intéressé au milieu économique et financier d’une époque marquée par un capitalisme naissant et plus spéculatrice que respectueuse du consommateur. Appointé par les « Assurances sur la vie et les capitaux », le mot d’ordre de ce personnage normand et bourgeois est « Enrichissez-vous ».
Le premier extrait raconte la période d’apprentissage du héros, tracé par le romancier. Le second contient des pages où l’illustre voyageur de commerce tente d’expliquer à son client Margaritis, un peu fou, les avantages de l’assurance sur la vie.
R.M.
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