EN :

Speaking to the Conference Board in Montreal on June 22nd 1982, Mr. Guy Glorieux said he was very unhappy with Canada's current situation. We believe that he is right to be pessimistic, unless of course firm political decisions are taken to improve the position. In the past, Canada has managed to survive various difficulties and even crises. To come through the present situation, we have to understand what is happening and be ready, as individuals and collectively, to follow the lead of capable and resolute leaders.

FR :

L’inflation, qui n’en a pas traité ? Nous avons pensé quand même reproduire dans notre Revue l’excellent travail de M. Edward E. Matthews, qui est orienté dans le sens des placements d’une société d’assurance désirant lutter le mieux possible contre l’effet destructeur de ce terrible cancer qui ronge l’économie. Nous n’exagérons pas en écrivant une phrase pareille, qui peut sembler dépasser les bornes. L’inflation, en effet, est un des maux les plus graves dont l’assurance en général a souffert en Amérique aussi bien qu’en Europe depuis quelques années. Même si les États-Unis et le Canada n’ont pas connu l’inflation galopante, celle qui forçait les Allemands à transporter les billets de banque en quantité chaque jour croissante, l’assurance en Amérique en a souffert incontestablement. M. Matthews montre à quels palliatifs on a eu recours jusqu’ici pour essayer de la combattre et avec quel succès.

EN :

Credit insurance is the speciality of a few insurers, mostly American. We are therefore pleased to receive this text by Mr. Richard Brunet, which explains the subject in some detail. It is rather strange that credit insurance is little known in Canada, in spite of several large losses. This is perhaps because the coverage is rather complicated, or perhaps because the insured does not always want to provide the detailed information required by underwriters, or possibly the exclusions are considered to be unacceptable. At any rate, at a time when bankruptcies are numerous and costly, Mr. Brunet's study will make the reader aware of the exact nature of the coverage.

FR :

M. Robey nous apporte à nouveau sa revue des assurances autres que vie en 1981. Il le fait avec sa connaissance ordinaire du sujet, en ne ménageant ni la chèvre, ni le chou. Pour lui, il y a des faits qui méritent d’être étudiés à leur valeur réelle, et c’est le travail qu’il nous livre aujourd’hui comme chaque année. Sa conclusion ? « Le retour à la prospérité économique sera une oeuvre de longue haleine. La même idée pourrait être exprimée dans le cas de l’assurance. Heureusement, il y a certains signes, certains indices qui nous permettent de garder l’espoir d’une amélioration prochaine : le taux décroissant de l’intérêt, la légère diminution des prix aux consommateurs, malgré la hausse du coût de l’énergie et de certains éléments de la vie de tous les jours. Il faut se rappeler, entre autres, que le taux d’escompte de la Banque du Canada a atteint, ces jours derniers, le plus bas niveau depuis deux ans. »

EN :

Should retirement be compulsory from a certain age? The question has now been answered in Quebec by Bill 15, which took effect on April 1st 1982. Mr. Claude Garcia, actuary, studies the provisions of the new law and its consequences.

FR :

L’amiantose, comme certaines maladies causées par certains remèdes nouveaux, a créé des problèmes d’interprétation de l’assurance de responsabilité civile. Lloyd’s London n’a pas été lent à réagir. Il a mis la question à l’étude pour savoir comment il fallait appliquer les clauses de l’assurance-produits dans des cas où le tort ne se produit pas au même moment ou lorsqu’il se répartit sur une période d’années. C’est un résumé des notes publiées à cet effet par le Comité de Lloyd’s chargé d’étudier la question que nous présente notre collaborateur. Nous l’en remercions, car il y a là des problèmes d’interprétation exigeant des précisions utiles non seulement pour les assureurs, mais pour les courtiers et pour les tribunaux.

FR :

À plusieurs reprises, nous avons présenté à nos lecteurs le problème des réserves pour les sinistres en cours de règlement. Nous avons dit à quel point l’essor et la survie même de l’entreprise d’assurance étaient liés à une politique prudente et suivant de très près l’évolution du dossier. C’est avec grand plaisir que nous accueillons aujourd’hui l’article de M. J.B.M. Murray, l’un des actuaires de notre groupe qui, lui, va beaucoup plus loin dans l’étude du sujet. II montre la marche du dossier à travers les années, tant qu’il n’est pas réglé. Si son travail se rapporte principalement à l’assurance de responsabilité, il souligne combien l’avenir d’une société d’assurance est lié à sa politique de règlement, surtout en période d’inflation. Car celle-ci se manifeste non seulement dans le montant final du règlement, mais encore dans l’augmentation des frais. Et c’est pourquoi une société bien dirigée doit avoir une méthode de règlement suivie de très près par des gens d’expérience et d’une grande prudence. À tel point que la politique de réserves est vraiment la pierre d’achoppement d’une entreprise d’assurances, en particulier quand le marché financier est constamment perturbé par des événements sur lesquels l’assureur n’exerce aucun contrôle ou aucune influence.

EN :

Builder's Risk insurance is very elaborate and rather complicated. It has a technical vocabulary of its own which Mr. Béguin has studied in this article. We have pleasure in submitting it to our readers even if it is considered by the author to be a preliminary survey. A.

EN :

Miss Monique Dumont describes the latest progress in the field of telecommunications and in particular the results obtained from the use of "videotex" in those countries which are the most advanced in this field. She analyses the caracteristics and the advantages of, in particular, Telidon (Canada) and Prestel (United Kingdom). The author describes the services provided by and limitations of these systems, and the extraordinary success of Preslel in the United Kingdom, particularly with commercial firms. She describes the possible implications for the insurance world and ends with a reference to several interesting articles.

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Mr. Alain Létourneau studies the rights of the mortgagor following an intentional fault of the insured. This is certainly an interesting point as one may well wonder to what extent the insured's fault renders the insurance null and void. Mr. Létourneau considers the effects of the Civil Code and jurisprudence. Mr. Rémi Moreau considers the court's interpretation of the expression "Claims made".