Résumés
Abstract
The Faro mine was a large resource extraction project in central Yukon that operated from 1969 to 1998. Despite its historic relevance to the world economy and significant contemporary research interest, the Faro mine’s records (which at closure were contained in approximately 1,800 banker’s boxes) are not well understood due to a lack of capacity to process this volume of records and complex issues regarding the application of archival theory. This article provides an overview of the hundreds of thousands of records produced by and at the Faro mine, includes a history of their creation, and uses this case study to investigate the application of archival theories of provenance, respect des fonds, and creatorship. The difficulty of applying these theories to the Faro mine records reflects a broader complexity regarding ownership and accountability in major resource extraction projects. The article concludes that the resulting lack of access to mine records hinders transparency and historical research and that further archival work is needed to ensure adequate records management in future projects.
Résumé
La mine Faro, située au centre du Yukon et en activité de 1969 à 1998, représentait un projet d’envergure d’extraction de ressources. Malgré leur impact historique au niveau de l’économie mondiale et leur intérêt de recherche contemporaine marqué, les documents de la mine Faro (qui au moment de sa fermeture comprenait environ 1 800 boîtes d’archives) ne sont pas bien compris, dû au manque de ressources allouées au traitement d’un important volume de documents et aux problématiques complexes concernant l’application des théories archivistiques. Cet article offre un survol des centaines de milliers de documents produits sur les lieux par la mine Faro. Il inclut un historique de leur création et présente une étude de cas afin d’examiner l’application des théories archivistiques relatives à la provenance, au respect des fonds et de la production des archives. Les difficultés d’application de ces théories aux archives de la mine Faro reflètent une complexité plus importante qui comprend des interrogations concernant la propriété des documents et la responsabilité des projets majeurs d’extraction de ressources. L’article conclut que le manque d’accès aux archives de la mine soulève des problèmes considérables de transparence et impose des barrières à la recherche historique. Il soutient que davantage de travail archivistique est nécessaire afin d’assurer une gestion adéquate des documents pour des projets futurs.