Résumés
Résumé
L’introduction et l’appropriation du théâtre irlandais, en anglais à Toronto et en français à Montréal sont comparées : manifestement, certains praticiens résistent à la spécificité des oeuvres abordées et s’appuient sur les clichés de l’identité irlandaise pour assurer leur réception, tandis que d’autres puisent dans la « différence » intrinsèque aux oeuvres de Mark O’Rowe, Marina Carr et Brian Friel. Dans un processus d’appropriation du théâtre irlandais au Québec, il est étonnant de constater que la traduction interlinguistique assure le respect de la spécificité esthétique des oeuvres abordées, phénomène qui contredit la logique traditionnelle qui veut qu’un tel processus implique surtout des pertes.
Abstract
The introduction and appropriation of Irish theatre in English in Toronto and in French in Montreal are compared: certain artists resist the specificity of the works produced and make use of clichés related to Irish identity to insure their acceptability to targeted audiences, while others embrace the uniqueness of works penned by Mark O'Rowe, Marina Carr and Brian Friel. Paradoxically, it would appear that interlinguistic translation in Quebec helps artists better understand texts, which in turn allows them to preserve aesthetic specificities of works produced in French. As such, this case study puts into question the traditional perspective of translation, often seen as a process that seeks to minimize forms of loss.
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