Résumés
Résumé
De 1903 à 1914, Edward Gordon Craig multiplie les plans et les projets d’écoles : école des artisans du théâtre, école du metteur en scène, école expérimentale, école totalisatrice. Tous ces modèles tendent vers la forme du laboratoire, que l’on retrouve chez tous les grands réformateurs du théâtre au long du XXe siècle (Stanislavski, Meyerhold, Copeau, Grotowski, etc.). Ce que cherche Craig, c’est un espace de recherche fondamentale où il pourrait, entouré de collaborateurs plus que d’élèves, explorer les principes du théâtre. Au bout de ces esquisses, il y a l’ouverture éphémère de son école à l’Arena Goldoni de Florence, et surtout l’utopie d’un lieu total unifiant l’ensemble de ses intuitions depuis qu’il est parti en quête de l’artiste du Théâtre de l’avenir. Après avoir exposé l’historique de ces projets et leur réalisation partielle en 1913-1914, l’article examine quelques-unes des contradictions inhérentes à la démarche de Craig.
Abstract
From 1903 to 1914, Edward Gordon Craig created a flurry of plans and projects for schools: a school for theatre artisans, another for producers, an experimental school, a total school. All of these models lean towards the laboratory model, as one finds with all the great theatre reformers of the 20th Century (Stanislawksi, Meyerhold, Copeau, Grotowski, etc.) What Craig sought to establish was a space for fundamental research where he could explore the principles of theatre, surrounded more by collaborators than by students. What came of these sketches was the ephemeral opening of his school in the Goldoni Arena in Florence, but especially the realization of a utopia of a total space unifying the whole of his institutions from the beginning of his quest for the theatre artist of the future. After exposing the history of these projects and their partial realization in 1913-1914, this article will examine some of the contradictions inherent to Craig's method.
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