Résumés
RÉSUMÉ
Nous appliquons à la matrice intrants-extrants du Sénégal de 1990, désagrégée en activités formelles et informelles, une méthode d’analyse structurelle récente (analyse des flux minimaux) permettant de représenter les liens directs et indirects de production unissant ces activités. Nos résultats montrent que, dans le cas du Sénégal, des liens significatifs couvrent plus des deux tiers de la production brute et que les liens indirects ne peuvent pas être ignorés. En outre, activités formelles et informelles sont interreliées. Les activités informelles qui comptent en termes de liens appartiennent aux secteurs primaire et tertiaire (alors que pour les activités formelles le secteur secondaire a aussi des liaisons importantes avec le reste de l’économie). Finalement, la prise en compte des intrants importés, en plus des intrants produits localement, affecte la structure des liens au sein du secteur formel, mais peu au niveau du secteur informel.
ABSTRACT
We apply to the Senegalese input-output matrix of 1990, disaggregated into formal and informal activities, a recently designed structural analytical method (Minimal-Flow-Analysis) which permits to depict the direct and indirect production linkages existing between activities. Our results show that, in the case of Senegal, interconnectedness covers more than two thirds of the country's output, indirect connections cannot be ignored, backward and forward linkages exist between formal and informal activities as between informal activities themselves, and interconnectedness mainly affects primary and tertiary informal activities whereas secondary formal activities are also affected. The inclusion or exclusion from the analysis of imported inputs modifies the nature of interconnectedness in the case of the formal sector but leaves largely unaffected the informal one.
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