Résumés
RÉSUMÉ
Les données des recensements de 1981 et 1986 démontrent que les écarts bruts de revenus entre francophones et anglophones sont beaucoup plus substantiels lorsqu’on considère les revenus totaux plutôt que les revenus de travail. Cet écart défavorable aux francophones est nettement accentué si la base linguistique est la langue parlée à la maison plutôt que la langue maternelle, partout sauf au Québec.
La tendance à la baisse des écarts de revenus au Québec a connu un temps d’arrêt entre 1980 et 1985, contrairement au Canada hors Québec. Lorsqu’on tient compte de l’âge et de la scolarité, les écarts restent généralement favorables aux anglophones, sauf au Québec, où ces écarts nets varient dans un sens ou dans l’autre.
ABSTRACT
Data from the 1981 and 1986 census show that income differentials between Francophones and Anglophones are wider when measured through total income rather than labour income. Furthermore these differentials become much larger, except in Quebec, when language spoken at home rather than mother tongue is used as the linguistic base.
The trend towards smaller income differentials has been stopped in Quebec between 1980 and 1985, in opposition to what can still be observed in the rest of Canada. When age and education are taken into consideration, the differentials still favour Anglophones, except in Quebec where these net differentials show no trend.
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