Résumés
RÉSUMÉ
À l’aide de données de 1981-1982 sur les 44 collèges publics d’enseignement général et professionnel du Québec (cégeps), nous avons examiné les relations entre les dépenses, totales et pour certains sous-totaux, et deux groupes de variables explicatives. Le premier groupe est constitué de variables qui mesurent différents aspects du produit de l’activité d’enseignement; le second comprend des variables qui décrivent les conditions locales.
L’article comprend une revue de la littérature où l’on compare différents modèles économiques de l’éducation avec les fonctions de dépenses analysées ici. De plus, parmi les questions méthodologiques abordées, se trouve celle de l’interprétation des résultats économétriques lorsque les choix des gestionnaires sont étroitement encadrés par des règles budgétaires.
Bien que nos analyses soient de nature exploratoire, les résultats indiquent que les « économies d'échelle »" sont faibles, de l’ordre de 1,5 % à 5 % sur l’intervalle de 1 000 à 7 000 étudiants à temps complet. Les coûts ne semblent pas être influencés par la proportion d’étudiants inscrits au secteur professionnel, ni par les conditions locales (climat, population, éloignement des grands centres). Par contre, il pourrait exister des économies liées à la spécialisation, puisque la diversité des enseignements est associée à des dépenses plus élevées.
ABSTRACT
Using 1981-1982 data on the 44 public community colleges in Québec (collèges d’enseignement général et professionnel), this study examines relationships between the amount of expenditures and two groups of explanatory variables. The first group is made up of variables measuring different aspects of the product of teaching activities; the second includes variables describing local conditions.
Among methodological issues raised in the paper is the interpretation of econometric results when the choices of decision-makers are narrowly circumscribed by budgetary rules.
Our analyses are exploratory in nature. Nonetheless, results suggest that economies of scale are weak, of the order of 1.5% to 5% in the range of one to seven thousand full-time-equivalent students. Costs don't seem to be affected by the proportion of students enrolled in vocational training, or by local conditions (climate, population, distance from large cities). On the other hand, there could be economies of specialization, since the variety of subjects taught is associated with higher expenses.
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