Résumés
Résumé
Cet article traite de l’incidence des régimes publics de pensions sur la consommation dans le cadre d’un modèle macroéconomique qui ne retient pas l’hypothèse du cycle de vie comme schéma unique d’explication du comportement des consommateurs. Ce modèle identifie deux catégories d’effets du système public de rentes : des effets cycle de vie (de type Feldstein) et des effets associés aux comportements de myopie et aux contraintes à l’emprunt, les seconds compensant les premiers. L’estimation du modèle avec des données trimestrielles canadiennes suggère que les contraintes à l’emprunt et les comportements de myopie jouent un rôle déterminant et que les ignorer nous expose vraisemblablement à d’importantes erreurs dans l’évaluation des effets des politiques de pensions. Nos résultats confirment aussi la conclusion de Feldstein quant à une influence nette positive des effets de cycle de vie sur les dépenses de consommation.
Abstract
This paper deals with the effects of public pension plans on consumption in the context of a macroeconomic model which does not retain the life cycle hypothesis as the only way of explaining consumer behaviour. This model identifies two distinct types of effects of public pension plans : life cycle effects (Feldstein type) and effects associated with myopic behaviour and borrowing constraints, with the second tending to offset the first. Using quarterly data for Canada, the econometric results suggest that borrowing constraints and myopic behaviour play a leading role and that to ignore these factors very likely leaves us open to important errors in pension policy evaluation. Our results also confirm Feldstein's conclusion that life cycle effects stimulate consumption spending.