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Présentation des articles hors thème

  • Marie-José des Rivières

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Couverture de Psychologisation de l’oppression, Volume 36, numéro 2, 2023, p. 1-274, Recherches féministes

Cinq articles hors thème s’ajoutent aux textes de ce numéro thématique. Dans le premier article, « Femme-Chôra : exclue ou exclusive? Limites de la critique butlérienne de Luce Irigaray », Valérie Daoust dénonce la critique par Judith Butler de la pensée de Luce Irigaray, qui reproduirait le sujet femme et une conception binaire exclusive de la représentation de l’humanité. Daoust montre que la critique de Butler non seulement réduit la portée émancipatrice de la philosophie d’Irigaray à propos de la diversité sexuelle, mais produit des formes d’exclusion de sujets possibles d’énonciation. L’enjeu tourne autour d’une référence à la Chôra de Platon, à sa représentation sous une forme humaine, femme, ou défigurée, ainsi qu’à sa capacité subversive. Le deuxième article hors thème, « À l’ombre des “ mange-mil ”? Filles, épouses et mères de colons français au pays de l’arachide (Sénégal) » est signé par Sylvie Bredeloup, qui, à partir d’entretiens et d’archives privées, cherche à savoir en quoi les départs au Sénégal d’épouses de colons, au début du xxe siècle, les ont conduites à expérimenter de nouveaux rapports de genre, de race et de classe. L’autrice observe les activités qu’elles exercent dans les « comptoirs » sénégalais, qui semblent leur offrir des marges de liberté inédites, puis elle s’intéresse aux rapports que ces femmes entretiennent avec la maternité. À partir de la reconstitution de quelques parcours, Bredeloup montre enfin que des veuves en difficulté ont aussi été à l’origine d’une recomposition provisoire des rapports de genre. Le troisième article porte sur le roman La mémoire amputée de Werewere Liking. Arsène Blé Kain y analyse « le parcours au féminin de la lutte de l’Afrique pour la renaissance ». Soumises à toutes sortes d’humiliations, les Africaines tentent de survivre en adoptant différentes attitudes, qui vont du silence de plomb à l’affirmation de soi, en passant par la rébellion ou encore en en mettant plein la vue aux hommes, grâce à un statut professionnel moderne et nouveau. En décrivant ainsi le combat des Africaines contre les injustices, l’autrice Werewere Liking révèle la manière dont, partis – tout comme les femmes – d’une situation de sujétion qui les mettait au ban de la société, les peuples africains vont secouer, au fil du temps, leur torpeur en affirmant leur être au monde. Le roman célèbre la puissance créatrice des femmes et leur rôle prépondérant dans la renaissance de l’Afrique. En quatrième lieu, l’étude de Jade St-Georges conçoit, à partir d’une revue de la littérature « Un cadre d’analyse féministe intersectionnel à visée décoloniale de la coopération internationale ». Alors que la communauté internationale a adopté une série d’instruments pour rendre la coopération et la solidarité internationales plus inclusives et équitables, force est de constater que tant le milieu de la pratique que celui de la recherche en coopération internationale continuent de reproduire des systèmes d’oppression patriarcaux, colonialistes, ou racistes; cet article présente un cadre théorique intégrateur des perspectives féministes qui reconnaît les rapports de pouvoir découlant de la positionnalité des actrices et acteurs en cause. Enfin, dans le cinquième et dernier article hors thème, intitulé « L’indétermination “ queerisée ” de Simon Boulerice : analyse de la posture de l’auteur dans deux entretiens littéraires », Judith Haviernick analyse deux entretiens de nature télévisuelle et radiophonique accordés par Simon Boulerice. Auteur multidisciplinaire, Boulerice revendique son appartenance à la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle, trans, queer ou deux esprits ou plus dans ses oeuvres et ses apparitions médiatiques. À même la dyade composée de l’auteur et de l’intervieweur ou de l’intervieweuse, parfois externe à la communauté LGBTQ2+, Haviernick observe l’apport de chaque interlocuteur ou …