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This issue is dedicated to Alexandra Wojciechowski Dodger, a McGill Law alumna who worked as a managing editor on Volumes 54 and 55 of the McGill Law Journal. Alex had finished her coursework and commenced her articles at Amnesty International in Ottawa. She had written the New York Bar and was registered to write the Ontario bar. In the early hours of October 15, 2011, Alex was struck and killed by a drunk driver while she was walking home.
Alex fearlessly pursued justice and equality while at McGill’s Faculty of Law. Anyone who met her could immediately tell just how dedicated she was to improving access to justice, locally and internationally, for those who were marginalized or invisible. From workers’ rights to migrant rights and women’s rights, Alex was particularly effective in her work because she was driven, above all, by a sincere connection to the people for whom she was fighting. In other words, Alex was driven by love. She knew how to fight, but she could also startle you with her kindness.
Alex was also an avid traveler, a vivacious adventurer, and a true intellectual. She wandered the world, never once forgetting where she came from: a working class household in Etobicoke. Nevertheless, from Paris to Palestine, Alex really knew how to relate to those around her, and she did not shy away from the most challenging of debates. She had a potent combination of unpretentious genius, vision, loyalty and humour. She took her passion, combined it with the consciousness of her privilege and beliefs and infused it into all of her intellectual pursuits. Because of this, she had the unique ability to change the way that those around her thought about themselves, and their world.
Those who knew Alex observed that she had already accomplished more in her young life than most people could accomplish in two lifetimes. Perhaps this way it is easier to grasp why her time had come. Our tragedy is that we are left to wonder what she would have achieved, had she not been taken so soon. What is left in her physical absence is for us to draw strength from what Alex stood for, to learn from what she believed and from the way she lived. Let us be inspired by the promise that Alex held, and live life without reservation or regret. Let us push for change and create the kind of world that Alex would have been proud of. In this way, we will keep her memory alive.
Rest in peace, Alexandra.
Ce numéro est dédié à Alexandra Wojciechowski Dodger, une diplômée de la Faculté de droit de McGill, qui a été rédactrice administrative pour les volumes 54 et 55 de la Revue de droit de McGill. Alex avait terminé ses études et commencé son stage avec Amnistie internationale, à Ottawa. Elle avait passé les examens du Barreau de New York, et était inscrite pour passer ceux du Barreau de l’Ontario. Au petit matin du 15 octobre 2011, un conducteur de voiture ivre a frappé et tué Alex, alors qu’elle rentrait chez elle à pied.
Alex recherchait sans relâche et sans appréhension la justice et l’égalité à la Faculté de droit de McGill. Quiconque la rencontrait réalisait immédiatement combien l’amélioration de l’accès à la justice, aux niveaux local et international, pour ceux et celles qui sont en marge de la société, comptait pour elle. Des droits des travailleurs aux droits des migrants et des femmes, Alex était particulièrement efficace dans son travail parce qu’elle était motivée, avant toute chose, par un lien sincère avec les personnes pour lesquelles elle luttait. Autrement dit, c’était l’amour qui motivait Alex. Et si elle savait lutter, elle pouvait surtout surprendre par sa gentillesse.
Alex était aussi une voyageuse avide, une aventurière pleine d’entrain, et une vraie intellectuelle. Elle a voyagé loin, sans jamais oublier ses racines : une famille de la classe ouvrière d’Etobicoke. Néanmoins, de Paris à la Palestine, Alex savait comment établir des liens avec ceux qui l’entouraient, et elle ne se dérobait pas face aux débats les plus difficiles. Humble, elle faisait à la fois preuve de génie, de vision, de loyauté et d’humour, ce qui lui donnait une très grande force. Dans chacune de ses quêtes intellectuelles, elle insufflait sa passion, combinée avec la conscience de son privilège et ses certitudes. Grâce à cela, elle possédait ce don unique de pouvoir changer la manière dont les gens autour d’elle se percevaient, et percevaient le monde.
Ceux qui connaissaient Alex avaient observé qu’elle avait déjà accompli davantage dans sa jeune vie que la plupart des gens pourraient accomplir en deux vies. De ce point de vue, il est peut-être plus facile de saisir pourquoi son moment était venu. La tragédie est que nous ignorons ce qu’elle aurait accompli, n’eût été son décès prématuré. Maintenant qu’elle n’est plus là, il nous incombe de puiser force et inspiration dans ce qu’elle représentait, d’apprendre de ce en quoi elle croyait, et de la façon dont elle vivait. Soyons inspirés par les idéaux d’Alex, et vivons sans retenue ou regret. Encourageons le changement, et créons le monde dont Alex aurait été fière. De cette façon, nous perpétuerons son souvenir.
Repose en paix, Alexandra.