Résumés
Abstract
This article proposes to analyze the concept of self-deception in Christopher Nolan’s psycho-thriller film Memento (2000). Approached through the study of the senses and through a philosophical-semiological lense, the willing self-deception of the protagonist and misleading appearances central to the film’s narrative structure provoke an inquiry into the mechanics of truth and visual displacement. The protagonist’s memory-system sustains deceptiveness, which in turn allows one to conceptualize the structure of the story as a metanarrative of the detective genre.
Résumé
Cet article propose une analyse du concept de trahison dans le film Memento (2000) de Christopher Nolan. En étudiant les sens dans une approche sémantico-philosophique, l’aveuglement volontaire du protagoniste conceptualise une tromperie au tenant d’un paradigme sociojudiciaire qui comprend la perception du réel comme vérité acquise par le sens de la vue. Les apparences trompeuses interrogent le mécanisme d’un déplacement visuel et conceptualisent la structure de l’histoire comme métarécit du genre policier.