Résumés
Abstract
The American film industry has a long and sustained history of silencing Asian Americans and Pacific Islanders (AAPIs). This paper explores early Hollywood’s (pre-1950) erasure of these communities. It maps how popular narrative devices, such as the yellow peril, reflected contemporaneous bigotry and how institutional practices, such as yellowface, severely limited participation in the industry. Simultaneously, it explores how contemporaneous amateur filmmaking, including Dave Tatsuno’s footage during his incarceration in the Topaz War Relocation Center, complicates these narratives. Amateur filmmaking as a medium of self-representation provided AAPIs the opportunity to reclaim their image and reassert their voice.
Résumé
L’industrie cinématographique américaine a une longue et persistante tradition de réduire au silence les Américains d’origine asiatique et insulaire du Pacifique (AAPI). Cet article explore l’effacement de ces communautés lors des débuts d’Hollywood (avant 1950). Il montre comment les dispositifs narratifs populaires, tels que le « péril jaune », reflètent le sectarisme contemporain et comment les pratiques institutionnelles, telles que le yellowface, limitent substantiellement la participation de ces communautés à l’industrie cinématographique. Simultanément, cet article explore comment le cinéma amateur contemporain complique ces récits, notamment à travers les images de Dave Tatsuno pendant son incarcération au centre de relocalisation de Topaz. En tant que moyen d’autoreprésentation, le cinéma amateur a permis aux AAPI de se réapproprier leur image et de réaffirmer leur voix.