Résumés
Résumé
La présente étude vise à corriger et à compléter un texte paru en 1948 dans la Revue d’histoire de l’Amérique française, qui faisait état d’un mémoire de l’intendant Jacques de Meulles supposément inédit. Non seulement ledit mémoire n’était pas inédit mais sa présentation était tronquée des deux tiers et la date présumée du manuscrit original, erronée. J’ai pu rétablir les faits à partir d’une relecture dudit mémoire tout en faisant appel à la première édition du document.
Abstract
This research aims to correct and to complete a 1948 article published in the Revue d’histoire de l’Amérique française, related to a memoir written by the intendant Jacques de Meulles and presumably unpublished. Not only had the memoir already been published, but the 1948 version is also incomplete and is given an incorrect date. I demonstrate these corrections through text analysis supported by the first edition of the document.
Corps de l’article
Introduction
Dans le numéro de décembre 1948 de la Revue d’histoire de l’Amérique française, l’archiviste Lucien Brault publie un « document inédit » de l’intendant de la Nouvelle-France Jacques de Meulles intitulé « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie »[1]. Ce document nous est présenté comme postérieur au voyage fait en Acadie par l’intendant d’octobre 1685 à juillet 1686. Cette datation ne sera pas contestée par la suite, et on la retrouve dans les travaux les plus récents, comme la magistrale thèse de doctorat déposée en mai 2018 par Jean-François Palomino[2]. La présente note critique entend démontrer que le Mémoire de l’intendant est en fait antérieur à son expédition. Par conséquent, la description de l’Acadie qu’on y retrouve ne découle pas d’observations directes de la part de l’intendant, mais d’informations qu’il a obtenues avant de s’y rendre. En précisant le contexte de production de ce Mémoire, nous espérons faciliter le travail des historiennes et des historiens qui l’utiliseront à l’avenir.
Critique interne
Jacques de Meulles, intendant de 1682 à 1686, a écrit à l’intention du ministre de la Marine Jean-Baptiste Colbert de Seignelay deux documents concernant l’Acadie : le mémoire qui nous occupe ainsi qu’une « Relation du voyage que j’ai fait dans l’Acadie par ordre de Sa Majesté qui a commencé l’onzième octobre 1685 et fini le six juillet 1686 » qui fait évidemment suite audit voyage[3].
Le « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie » est adressé au ministre Seignelay[4], cependant le reste du document ne fait référence qu’au roi. Le troisième paragraphe interpelle directement le souverain : « Pour l’exécution de ce dessein, Sire, il fallait un prince aussi puissant et d’une âme aussi belle et aussi grande que celle de votre Majesté[5]. » La « Relation du voyage », quant à elle, ne s’adresse qu’au ministre ; de Meulles cherche avant tout à justifier le résultat de sa dernière mission[6] : « Il est vrai que dans ma personne j’ai été fort malheureux mais heureux ailleurs puisque j’ai exécuté tous les projets que j’avais fait avant de partir de Québec[7]. »
Le Mémoire affirme au sujet de l’Acadie qu’« [il] est facile d’y aborder en tout temps ; on peut y aller et en partir dans toutes les saisons de l’année sans craindre les glaces, les chaleurs ni les ouragans[8] ». L’affirmation contraste fortement avec la description contenue dans la « Relation du voyage » : « J’ai éprouvé depuis que je suis parti de Québec tout ce que la saison, la mer et les vents avaient de plus rigoureux, j’avoue qu’ils m’ont poussé à bout[9]. » Au reste, les rigueurs de la saison obligent l’intendant de Meulles à hiverner à Beaubassin (dans la baie Française, aujourd’hui baie de Fundy) du 23 novembre 1685 au 20 avril 1686[10].
Le « Mémoire » ne fait pas état d’observations sur le terrain mais rapporte les propos d’autres personnes : « L’Acadie est une presqu’île, à ce que j’ai appris, qui peut avoir autour de 150 lieues de longueur[11] » ; « On m’a assuré qu’il y avait beaucoup de bonnes terres[12] » ; « On prétend qu’elle est entrecoupée par une infinité de rivières, de lacs et de golfes[13] ». Pour sa part, la « Relation du voyage » affirme que « toutes mes disgrâces m’ont donné lieu de voir beaucoup mieux et plus en détails plusieurs endroits qui sont de conséquence pour l’établissement de l’Acadie[14] ».
Enfin, le « Mémoire » propose d’acheter du duc d’York les domaines d’Orange et de Manatte[15]. L’intendant écrit que « Le duc d’York est un homme d’accommodement et tous les jours en état d’avoir besoin de Sa Majesté [le roi de France][16] ». Il se trouve que ce duc d’York devient lui-même roi d’Angleterre, sous le nom de Jacques II, le 6 février 1685. Mais les nouvelles vont lentement à l’époque : « un vaisseau qui part de France dans le mois d’avril ne peut arriver ici [à Québec] que dans le mois de juin[17] », écrit d’ailleurs l’intendant. Ou bien le Mémoire date d’avant l’accession au trône du duc d’York, ou bien l’auteur continue de donner ce titre de duc au nouveau roi dans les mois qui suivent. Quoi qu’il en soit, de Meulles ne quittant Québec pour l’Acadie que le 11 octobre 1685, le Mémoire doit avoir été rédigé avant cette date, peut-être même bien avant. En effet, on peut lire dans une lettre de l’intendant au ministre de la Marine datée du 13 novembre 1684 :
J’ai travaillé cette année à des mémoires que j’ai cru très utiles puisqu’ils vous feront connaître l’état présent du Canada et ce que l’on en peut faire un jour[ ;] je les ai adressé [sic] à monsieur Morel pour vous en faire la lecture en cas qu’il les jugeât dignes de vous être présentés et pour pouvoir vous parler encore plus positivement de l’Acadie ; si vous le désirez Monseigneur je partirai aussitôt que j’aurai reçu vos ordres qui sera si vous le souhaitez dans le mois de Mai [1685] qui est le temps auquel nous pouvons recevoir les premières nouvelles de France[18].
Critique externe
Lucien Brault écrit au sujet du « Mémoire » que « [c]e document inédit est déposé aux Archives nationales à Paris. [...] Une copie de cette pièce se trouve aux Archives publiques du Canada et fait partie des Mémoires généraux de 1686 contenus dans la Correspondance générale, série C11A, volume 8, A, p. 7-19 et volume 8, p. 316-318[19] ». Les pages 316 à 318 du volume 8 renvoient à un mémoire sur la baie de Chedabouctou, lequel est aussi publié par Brault suite au « Mémoire » qui nous occupe[20]. La première référence est toutefois énigmatique. Aux pages 7 à 19 du même volume, on lit une partie de la lettre du gouverneur Denonville au ministre Seignelay en date du 8 mai 1686[21]. La forme de la référence, avec l’ajout de la lettre A pourrait-elle renvoyer à une annexe du volume 8 ? On retrouve à la fin de ce volume une série de mémoires, mais ils sont numérotés à la suite du corps principal du volume et on n’y retrouve pas celui sur le Canada et l’Acadie. En fait, la seule allusion à ce mémoire se trouve sur une feuille dactylographiée glissée dans le volume 8, juste avant la page 316. Y sont inscrits la mention « Nouvelles Annales des Voyages et des Sciences Géographiques », le titre du mémoire suivi d’une note reproduite par Brault[22]. En outre, une main anonyme a biffé sur la feuille volante la référence « C11A Vol. 8A » et ajouté « Bib. Nat. – P. Angrand No 1373[23] ».
C’est à la Bibliothèque nationale de France qu’on découvre le mémoire de l’intendant de Meulles relatif au Canada et à l’Acadie publié dans les Nouvelles annales des voyages et des sciences géographiques[24]. Mais surprise, celui-ci est nettement plus volumineux que ce que nous a livré Lucien Brault. Des 38 pages publiées en 1844, Brault n’a retenu que les trois premiers paragraphes et le dernier tiers sur l’Acadie après avoir déclaré : « […] nous croyons que ce mémoire de la plus haute importance pour l’histoire de l’Acadie n’a jamais été publié en entier[25]. »
À propos du Canada
Commençons par dire quelques mots de l’auteur de la transcription intégrale du mémoire de De Meulles. Henri Ternaux-Compans (1807-1864), docteur en histoire (Göttingen), diplomate, député, traducteur et bibliophile, a laissé une abondante production surtout centrée sur les débuts de la colonisation des Amériques[26]. Sa transcription du mémoire de l’intendant de Meulles s’inscrit bien dans ce registre.
Dans la partie du « Mémoire » relative au Canada, à la suite des trois premiers paragraphes reproduits dans la RHAF, de Meulles se lance dans un vibrant plaidoyer en faveur de la colonie canadienne, qu’il faut citer in extenso pour en apprécier les arguments :
On a toujours regardé le Canada comme un pays qui était au bout du monde, et comme un exil qui pouvait presque passer pour une mort civile, et aussi comme une retraite que plusieurs misérables ont cherché jusqu’à présent pour se mettre à couvert de leurs crimes. Son nom même fait voir qu’il a été considéré comme peu de chose, puisque le Canada en espagnol veut dire : Ici rien. [...]
Ce qui contribue à l’établissement et à la grandeur d’un État, c’est le bon air, la grande étendue des terres et leurs bonnes qualités, la quantité des peuples, les différents climats, et le moyen d’y établir un commerce considérable. Je ferai cinq petits discours de ces cinq réflexions[27].
Voici ce que disent les petits discours en question. Il y a quatre ou cinq mois de neige au Canada et il n’y pleut pas en hiver, ce qui engendre une population plus forte et en meilleure santé qu’en France. Les terres sont excellentes depuis Batiscan et Champlain jusqu’à 500 ou 600 lieues en amont. Dans la vallée du Saint-Laurent, les labours et les semences ne se font qu’au printemps mais les récoltes des mois d’août et septembre sont fort abondantes. Et on pourrait aller défricher plus loin, jusqu’aux pays des Iroquois (Haudenosaunee) et des Illinois (Illiniwek), des Hurons (Wendat) et des Outaouacs (Odawa). La population d’origine française n’est que de 11 000 âmes, mais nul doute que les familles nombreuses (de 10 ou 12 enfants en moyenne) et la faible mortalité infantile permettront de l’accroître rapidement. La diversité des climats favorisant l’échange de richesses différentes, il conviendrait d’étendre le Canada jusqu’à la Virginie et à la vallée du Mississippi de façon à profiter davantage du nouveau continent. Cette expansion territoriale favoriserait la production de divers biens (grains, vins, toiles, laines, cuirs, soieries) et leur commerce, selon l’intendant.
Mais par où commencer ? Les seules ressources actuellement commercialisables sont les pelleteries du Canada et les pêches de l’Acadie. « On prétend qu’il vient tous les ans sur les côtes de l’Acadie quatre à cinq cents vaisseaux de toute nation ; cela étant présupposé, on peut juger facilement que tout ce grand nombre n’étant à l’avenir que vaisseaux français, doit faire un bon effet en France, et, par succession de temps augmenter si considérablement cette colonie et devenir un jour très-florissante[28]. »
Et c’est avec le paragraphe suivant que Lucien Brault entame sa transcription du mémoire de l’intendant de Meulles[29].
Conclusion
Nous avons vu que la première partie du « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie » ne se limite pas à décrire la vallée laurentienne et qu’elle préconise l’expansion de la colonie vers l’ouest et le sud du continent :
Le Canada comprend seul autant de climats différents qu’aucune partie du monde, et il est assez grand pour y trouver des pays aussi beaux que ceux qui sont dans l’Orient, l’Occident, Midi et Septentrion ; et si Sa Majesté voulait donner à cette colonie l’étendue qu’elle pourrait souffrir, elle ferait de grands établissements en des pays aussi chauds que l’Italie et dans d’autres aussi tempérés que la France ; elle en trouverait comme l’Allemagne et l’Angleterre, et plusieurs comme la Moscovie. On tirerait un jour de tous ces endroits les mêmes douceurs et tout ce que l’on fait venir de tous ces pays différents qui leur sont propres selon leur degré de chaud ou de froid.
Par conséquent, Sa Majesté pourrait commencer au Canada des établissements qui se rendraient un jour aussi recommandables que ceux qui forment à présent la plus belle partie du monde[30].
Le plaidoyer enthousiaste de l’intendant vient appuyer les projets de Cavelier de La Salle qui, depuis Montréal, avait atteint le delta du Mississippi en avril 1682. Un an plus tard, Louis XIV avait signifié à l’intendant de Meulles l’interdiction de toute entreprise de découvertes autre que celle de La Salle ; et en avril 1684 le roi avait donné à ce dernier une commission pour commander tout le territoire compris entre le pays des Illinois et la Nouvelle-Espagne[31]. Toutefois, Cavelier de La Salle se heurte à l’hostilité ouverte du gouverneur Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre[32]. Par conséquent, le « Mémoire » s’avère être, non pas un complément à la « Relation du voyage », mais bien un document antérieur qui s’inscrit dans les débats entourant l’extension des possessions françaises en Amérique.
Notre analyse permet de corriger une erreur chronologique : le Mémoire touchant le Canada et l’Acadie date probablement de 1684, et sûrement pas de 1686. Elle nous fait aussi réaliser que ce mémoire n’était pas inédit, car il avait déjà été publié, et plus au long, dans une revue bien connue en 1844. Enfin, elle nous permet de constater que ledit mémoire portait moins sur l’Acadie que sur le Canada et l’ensemble de la Nouvelle-France au milieu des années 1680. Est-ce que Ternaux-Compans, grand collectionneur de manuscrits, s’était procuré le document original ? Où se retrouverait-il maintenant ? Cela resterait à élucider.
Parties annexes
Note biographique
Titulaire d’une maîtrise en sciences sociales de l’Université Laval et ancien étudiant à la London School of Economics and Political Science, Jacques Gagnon a fait carrière dans l’enseignement collégial. Il a fait paraître aux Presses de l’Université Laval un recueil de trois essais politiques et publié plusieurs articles dans des revues et des ouvrages collectifs.
Notes
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[1]
Lucien Brault, « Relation du Voyage de l’intendant Jacques de Meulles fait en Acadie entre le 11 octobre 1685 et le 6 juillet 1686 », Revue d’histoire de l’Amérique française, 2, 3 (décembre 1948), p. 432-439, https://doi.org/10.7202/801479ar.
-
[2]
Jean-François Palomino, « L’État et l’espace colonial : savoirs géographiques entre la France et la Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles », thèse de doctorat (histoire), Université de Montréal, 2018, p. 134, http://hdl.handle.net/1866/21137.
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[3]
Dalhousie University Archives (DUA), William Inglis Morse manuscript collection, 1685-1686, « Relation du voyage de Jacques de Meulles à l’Acadie », MS-6-22, 1685-1686, 32 p., https://findingaids.library.dal.ca/relation-du-voyage-de-jacques-de-meulles-a-lacadie-account-of-the-voyage-of-jacques-de-meulle-to-acadia. Nous en avons modernisé l’orthographe.
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[4]
Jean-Baptiste Antoine Colbert, marquis de Seignelay, secrétaire d’État (ministre) de la Marine de 1683 à 1690.
-
[5]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 434.
-
[6]
Il s’agira de sa dernière mission dans tous les sens du terme. Le nouveau gouverneur général, Jacques-René Brisay de Denonville, avait informé la métropole de malversations commises par l’intendant dans la gestion des magasins du roi et des congés de traite. Un nouvel intendant, Jean Bochart de Champigny, est nommé dès le 24 avril 1686 et s’embarque pour Québec le 22 juillet. Jacques de Meulles assiste à l’enregistrement de la commission de son successeur le 23 septembre peu avant de quitter la colonie. W. J. Eccles, « Meulles, Jacques de » et « Bochart de Champigny, Jean, sieur de Noroy et de Verneuil », Dictionnaire biographique du Canada (DBC) (Québec et Toronto, Presses de l’Université Laval et University of Toronto Press, 1969), vol. II, p. 74-84, 490-494. Eccles situe erronément l’arrivée de l’intendant déchu à Québec en septembre 1686. La commission de Bochart est disponible dans le Complément des ordonnances et jugements des gouverneurs et intendants du Canada (Québec, E. R. Fréchette, 1856), p. 50.
-
[7]
DUA, « Relation du voyage... », p. 31.
-
[8]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 434.
-
[9]
DUA, « Relation du voyage... », p. 1.
-
[10]
DUA, « Relation du voyage... », p. 12-15.
-
[11]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 434.
-
[12]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 435.
-
[13]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 435.
-
[14]
DUA, « Relation du voyage... », p. 32.
-
[15]
L’intendant de Meulles, comme plusieurs officiers en poste au Canada, utilise encore les toponymes d’Orange et de Manatte alors que ces lieux ont été pris par les Anglais en 1664 et renommés Albany et New York. C’est en l’honneur du duc d’Albany et d’York, qui les a conquises et à qui elles ont été concédées, que ces noms ont été donnés aux ex-possessions hollandaises.
-
[16]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 438.
-
[17]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 438.
-
[18]
Lettre de l’intendant de Meulles au marquis de Seignelay, ministre de la Marine (13 novembre 1684), https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c2376/, image 899.
-
[19]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 433.
-
[20]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 439. Les numéros de pages cités par Brault sont tirés des transcriptions déposées à Bibliothèque et Archives du Canada, « Memoire De Meules, intendant de Canada sur la Baye de Chedabouctou (1686) », France fonds des Colonies, Série C11A. Correspondance générale, Canada, Canadiana, https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c2377/, images 582 à 584. L’original est déposé aux Archives nationales d’Outre-Mer (ANOM), « Mémoire de M. de Meulles sur la baie de Chedabouctou », C11A, vol. 8, folios 230-233, https://nouvelle-france.org/fra/Pages/item.aspx?IdNumber=16120.
-
[21]
« Lettre de Denonville au ministre », 8 mai 1686, https//heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c2377/, images 238 à 281. L’original se retrouve aussi aux ANOM, https//nouvelle-france.org/fra/Pages/item.aspx?IdNumber=16063&ImagePageNumber=1, folios 6 à 20v.
-
[22]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 433, note 1.
-
[23]
Ce nom et ce chiffre font référence à la localisation du livre au magasin du Rez-de-jardin de la Bibliothèque de Tolbiac (alias Bibliothèque François-Mitterand). Et il s’agit de L. et non de P. Angrand. Dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France, on retrouve une mention du mémoire dans l’Inventaire des livres et documents relatifs à l’Amérique / recueillis et légués à la Bibliothèque nationale par M. Angrand (Nogent-le-Rotrou, 1887), p. 58, soit « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie envoyé par M. de Meules », article détaché des Nouvelles annales des voyages, 1843-1844.
-
[24]
Henri Ternaux-Compans, « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie – Envoyé par M. De Meules », Nouvelles annales des voyages et des sciences géographiques, tome 1 (mars 1844), p. 273-310, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69866h/f277.item. Le nom de Ternaux-Compans n’apparaît que dans la table des matières de la revue (p. 397).
-
[25]
L. Brault, « Relation du Voyage... », p. 433.
-
[26]
Philippe Billé, « Les oeuvres de Henri Ternaux et leur postérité », Bulletin hispanique, 109, 1 (2007), https://doi.org/10.4000/bulletinhispanique.93.
-
[27]
H. Ternaux-Compans, « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie... », p. 276-277.
-
[28]
H. Ternaux-Compans, « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie... », p. 300-301.
-
[29]
Comme la copie numérisée de la transcription de Ternaux-Compans a omis la page 303, il est heureux que nous ayons la copie de Brault pour combler cette lacune.
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[30]
H. Ternaux-Compans, « Mémoire touchant le Canada et l’Acadie... », p. 288.
-
[31]
Céline Dupré, « Cavelier de La Salle, René-Robert », Dictionnaire biographique du Canada, vol. I, p. 183-185. Voir aussi Raymonde Litalien, « Le pays de Louis », dans Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois, La mesure d’un continent. Atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814 (Sillery, Septentrion, 2008), p. 115-119.
-
[32]
R. La Roque de Roquebrune, « Le Febvre de La Barre, Joseph-Antoine », Dictionnaire biographique du Canada, vol. I, p. 453-457. Voir aussi Pierre-Georges Roy, Ordonnances, commissions, etc. etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France 1639-1706 (Beauceville, L’Éclaireur, 1924), p. 33, 42-43 et 91-92.