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La traduction en anglais du roman Kitchen par Megan Backus est remarquable tant pour son succès critique que commercial. Les critiques ont fait l'éloge de sa lisibilité mais ils ont aussi remarqué qu'il s'agissait s'une traduction de nature sourcière. Bien que le design de la couverture n'ait pas été discuté par rapport à la cible et à la source les stratégies sont à noter, parce qu'elles ont des implications énormes pour la représentation symbolique des cultures marginalisées et leurs contre-parties dominantes.L'éditeur américain Grove Press emploie une stratégie de nature sourcière qui réussit à reproduire une image intelligible du roman asiatique tout en plaisant aux lecteurs; le design a aussi contribué à la popularité de cette nouvelle aux États-Unis. Par contre, la première édition britannique emploie une photographie d'une geisha pleurant, malgré que la protagoniste du roman soit une jeune Japonaise américanisée. Qui plus est, aucune geisha ne fait même partie de cette histoire. Au premier regard, la couverture peut sembler relever d'une stratégie de nature sourcière au premier regard, mais, en fait, elle relève de toute évidence d'une stratégie cibliste, puisque ce design correspond à ce que les Occidentaux considèrent comme « une image typiquement japonaise », qui n'a rien à voir avec le contenu du roman. Cet article examine comment Kitchen a été représenté dans les pays occidentaux, tout en mettant l'accent sur les designs des couvertures des traductions.
Mots-clés : Japanese literature, Banana Yoshimoto, domestication, foreignization, cover design, stereotypes, littérature japonaise, Banana Yoshimoto, traduction cibliste, traduction sourcière, conceptions de couverture, stéréotypes
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