Documents repérés

  1. 1.

    Article publié dans VertigO (savante, fonds Érudit)

    Volume 14, Numéro 1, 2014

    Année de diffusion : 2015

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    L'étude de la mise en oeuvre de la REDD+ (Réduction des Émissions de gaz à effet de serre résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts, y compris les activités de gestion durable des forêts et d'accroissement des stocks de carbone) à Madagascar révèle le caractère Nord-Sud des relations internationales que génère ce mécanisme. Ces relations associent l'État malgache et plusieurs autres acteurs : Banque Mondiale, organisations non gouvernementales, organismes de coopération et d'aide au développement, etc. Les entretiens semi-dirigés et les observations de terrain montrent que ces acteurs enrôlent l'État malgache pour le préparer à mettre en oeuvre la REDD+. Fragilisé par une instabilité institutionnelle, Madagascar accepte d'autant plus l'aide étrangère ou internationale que le pays est pauvre et qu'il a recours, depuis plusieurs décennies, aux financements étrangers ou internationaux, pour faire face aux problèmes environnementaux. La dimension marchande (crédits carbone générés) ne semble pas étrangère à l'engouement pour le financement de la REDD+ à Madagascar, ce qui permet à ce pays de bénéficier de cette nouvelle opportunité internationale. Dans ce contexte, la marge de manoeuvre de l'État apparaît faible et la REDD+, telle qu'elle est conçue et déployée au sein du territoire national à travers des projets pilotes, ne correspond pas nécessairement à une politique endogène de réduction de la déforestation. Il se pose alors la question de la pérennité et de l'efficacité de ce mécanisme, puisque l'État et les acteurs nationaux ou locaux sont secondaires dans la gouvernance mise en place.

    Mots-clés : REDD+, émissions, gaz à effet de serre, déforestation, gouvernance, changement climatique, Madagascar, REDD+, greenhouse gas, emissions, deforestation, governance, climate change, Madagascar

  2. 2.

    Grugeau, Gérard

    Histoire sans bon sens

    Article publié dans 24 images (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 86, 1997

    Année de diffusion : 2010

  3. 3.

    Article publié dans Anthropologie et Sociétés (savante, fonds Érudit)

    Volume 38, Numéro 2, 2014

    Année de diffusion : 2014

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    Le métissage est une notion associée à Madagascar depuis les premiers écrits européens sur l'île. En particulier, au XIXe siècle, il est associé au questionnement sur l'origine des Malgaches. Mais il sert aussi de prétexte aux Français pour conquérir l'île. La colonisation qui se met en place s'accompagne alors de la création d'une catégorie historique et coloniale, celle de « métis ». Soucieux de conserver l'ordre et le cloisonnement entre les groupes qui permettent son maintien, le pouvoir colonial entreprend une politique particulière à l'égard des métis, en particulier évaluation de leur nombre, prise en charge dans des institutions particulières, décret leur permettant d'accéder à la citoyenneté française plus aisément que les Malgaches. Toutefois, les métis ont échappé en partie à cette catégorisation et ont su la déjouer ou se la réapproprier par des stratégies leur permettant de jouer des codes français ou malgaches. le fonctionnement de la parenté et l'intervention modérée du pouvoir en direction des métis qui en est à la fois la cause et le résultat expliquent que les métis n'aient pas constitué de groupe ou de communauté distincte dans l'île.

    Mots-clés : Tisseau, Madagascar, métis, parenté, pouvoir colonial, nation, histoire, Tisseau, Madagascar, Métis, Kinship, Colonization, Nation, History, Tisseau, Madagascar, mestizo, parentesco, poder colonial, nación, historia

  4. 4.

    Article publié dans Téoros (savante, fonds Érudit)

    Volume 21, Numéro 3, 2002

    Année de diffusion : 2020

  5. 5.

    Bertrand, Alain, Rabesahala Horning, Nadia et Montagne, Pierre

    Gestion communautaire ou préservation des ressources renouvelables

    Article publié dans [VertigO] La revue électronique en sciences de l'environnement (savante, fonds Érudit)

    Volume 9, Numéro 3, 2009

    Année de diffusion : 2010

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    A Madagascar, la gestion locale des ressources renouvelables plonge ses racines au plus profond de l'histoire. La politique coloniale exclusive de gestion répressive administrative de ces ressources est un intermède séculaire clos par la loi 96-025 instituant la gestion locale des ressources renouvelables. Une continuité existe entre la gestion locale au temps de la royauté et celle instituée à la suite de l'atelier international d'Antsirabe en mai 1995. La référence commune aux valeurs coutumières de la société malgache favorise le développement du transfert de gestion et concrétise la réappropriation par les communautés de la légitimité de leur gestion des ressources.La Loi 96-025 résulte de travaux convergents combinés avec une demande sociale vigoureuse des communautés qui ont trouvé l'occasion de s'exprimer lors de l'atelier international d'Antsirabe. Ses concepteurs pensaient qu'il existe des capacités locales de gestion durable des ressources renouvelables sur la majorité du territoire de Madagascar. Elle fut conçue comme une loi cadre d'application souple à l'ensemble des ressources renouvelables, des forêts aux ressources marines, sur tout le territoire de Madagascar avec la mise en oeuvre d'une politique nationale sur plusieurs décennies.Le transfert de gestion s'est heurté à une obstruction efficace de certaines ONG de conservation de l'environnement concurrentes des populations rurales pour l'accès aux ressources de ce hot spot mondial de la biodiversité. Le développement des transferts de gestion a été obscurci, retardé, parfois dévoyé, mais néanmoins se poursuit de façon inexorable jusqu'à présent.L'inefficacité de la préservation par des aires protégées est révélée de façon particulièrement impitoyable lors des crises politiques où l'autorité de l'Etat chancelle. L'alternative de transferts de gestion de conservation tentée par les ONG de conservation ne supprime pas les exploitations illicites. Le recours aux paiements pour services environnementaux ne résout pas ce problème. La pérennité de ces paiements reste encore aléatoire et chaque interruption se traduit par des dégradations volontaires de la biodiversité.La création de nouvelles aires protégées issues du congrès de Durban pose encore la question de la place accordée aux populations locales et celle d'une encore improbable synthèse entre gestion communautaire, gestion durable, lutte contre la pauvreté et conservation de la biodiversité.Madagascar ne pourra pas indéfiniment repousser un choix politique clair entre préservation et gestion communautaire durable, entre préservation et développement local durable. Une part trop importante de sa population rurale vit en situation d'extrême pauvreté et dépend directement pour sa survie des ressources renouvelables de sa biodiversité. Retarder ce choix c'est assurer de nouvelles dégradations plus ou moins irréversibles d'un patrimoine naturel inestimable.

    Mots-clés : gestion communautaire, préservation, conservation, paiements pour services environnementaux, gestion durable, ressources renouvelables, Madagascar, community-based resource management, preservation, conservation agreements, payments for environmental services, sustainable management, renewable natural resources, Madagascar

  6. 6.

    Article publié dans Recherches féministes (savante, fonds Érudit)

    Volume 25, Numéro 1, 2012

    Année de diffusion : 2012

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    Le fait que cinq femmes ont régné à Madagascar au XIXe siècle est souvent mentionné pour nier la pertinence de la lutte pour l'égalité de genre. C'est faire abstraction de l'ascension des hommes politiques roturiers durant cette période, et surtout des influences occidentales imposées durant la colonisation (1896-1960), autant de facteurs qui ont profondément modifié les structures et les modes d'accès au pouvoir. Le bouleversement dans les mentalités est tel qu'aujourd'hui il est considéré comme normal – et traditionnel – qu'à la fois la réalité et l'apparence du pouvoir soient l'apanage des hommes.

    Mots-clés : antiféminisme, madagascar, femmes et pouvoir, rôles sexués, sexisme, égalité des sexes

  7. 7.

    Article publié dans Études littéraires africaines (savante, fonds Érudit)

    Numéro 48, 2019

    Année de diffusion : 2020

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    À Madagascar, les écrivains sont presque tous en même temps des journalistes, ou même des fondateurs de titres de presse. De fait, ils écrivent dans les périodiques des textes appartenant à divers registres. La création littéraire, souvent d'abord sous la forme poétique et sous pseudonyme, trouve dans leurs colonnes une place privilégiée. Cependant, la large diffusion, si elle est immédiate, n'assure pas toujours pour autant la reconnaissance d'une oeuvre. Nous montrons dans cette étude comment la double carrière de nombre d'écrivains passe par la presse et comment ce seul mode de publication, éphémère, est aujourd'hui un obstacle à la reconstitution de nombreuses trajectoires et, partant, d'une histoire littéraire de Madagascar.

    Mots-clés : presse, Madagascar, colonisation, culture, francophonie, littérature, the press, Madagascar, colonisation, culture, Francophonie, literature

  8. 8.

    Andriamahefazafy, Fano, Bidaud, Cécile, Méral, Philippe, Serpantié, Georges et Toillier, Aurélie

    L'introduction de la notion de service environnemental et écosystémique à Madagascar

    Article publié dans VertigO (savante, fonds Érudit)

    Volume 12, Numéro 3, 2012

    Année de diffusion : 2014

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    Cet article vise à identifier les modalités de l'introduction et de l'adoption de la notion de service écosystémique/environnemental (SE) à Madagascar, pays à méga-biodiversité et faible développement économique. La recherche a privilégié l'étude documentaire et les entretiens. L'analyse montre l'importance des bailleurs internationaux et ONG dans l'émergence de cette notion tant au niveau macro-institutionnel, qu'au niveau des activités de terrain. Plusieurs étapes sont identifiées à travers une analyse historique : (1) fin des années 90 : réflexion exploratoire sur la valeur totale des produits forestiers; (2) 2000-2004 : réflexion avancée avec les études d'économistes consacrées au financement durable et à l'extension du réseau d'aires protégées; (3) depuis 2004 : mise en oeuvre de dispositifs PSE (séquestration de carbone, services hydrologiques, conservation de la biodiversité). Actuellement, les acteurs tentent collectivement de générer un projet de politique nationale, ce qui marque une grande différence avec le processus d'introduction au Costa Rica, pays pionnier des PSE, par une loi forestière. Si le milieu de la conservation est acquis à cette notion, elle n'est pas encore acceptée par tous les acteurs du développement. De plus, il existe à Madagascar de multiples façons d'exprimer et d'interpréter la notion de SE. Tant comme notion éducative favorisant la conscience environnementale, que comme nouvelle justification de dispositifs concrets, la notion SE témoigne aussi d'une mutation de vision de la conservation. Son développement n'est pas exempt d'opportunisme en vue du financement des institutions intermédiaires dans plusieurs secteurs (forêt, agriculture, énergie)

    Mots-clés : services écosystémiques, services environnementaux, PSE, Madagascar, écosystème, environnement, ecosystem services, environmental services, PES, Madagascar, ecosystem, environment

  9. 10.

    Article publié dans Meta (savante, fonds Érudit)

    Volume 43, Numéro 3, 1998

    Année de diffusion : 2002

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    RésuméLa traduction en malgache des conventions internationales comportait autrefois quelques pièges sémantiques et diplomatiques plus ou moins importants. Actuellement encore, elle soulève des problèmes de style, d'interprétation des termes et, dans certains cas, de communication avec les lecteurs.