Documents repérés
-
1.Plus d’information
RésuméCet article traite de la question de l'aliénation de l'homme par la machine informatique. En montrant qu'il existe un tel phénomène, l'article cherche une source de dépassement de cette aliénation. La réponse donnée passe par l'utilisation du logiciel libre, offrant une voie d'émancipation, même si la seule utilisation de tels logiciels, nécessaire, n'est pas suffisante pour rendre l'informatique proprement humaine.
-
2.Plus d’information
Dans cet article, l'auteur présente ce qu'est le logiciel libre et ce qu'il représente. Pour ce faire, il s'intéresse à différents éléments, tels que les concepteurs, les utilisateurs, le mécanisme de fonctionnement et les raisons poussant les individus à recourir à ce type de logiciel. Une fois l'objet défini et bien décrit, il examine les conséquences du logiciel libre dans d'autres domaines et relève les enjeux en matière d'administration publique. La dernière partie revient sur l'état d'avancement du logiciel libre au Québec et dans l'administration publique québécoise.
-
-
5.Plus d’information
Un logiciel libre est un logiciel dont le code source est rendu ouvertement disponible et ne peut faire l'objet d'une appropriation privative. Le mode d'organisation coopérative du « bazar », qui en fonde la production, a trouvé dans Internet un support particulièrement puissant et a pu jusqu'ici fonctionner efficacement dans la mesure où utilisateurs et développeurs des produits s'identifiaient en une seule et même catégorie. Aujourd'hui, le logiciel libre prend le virage du marché grand public et cette forme d'organisation collective peut être source de rentes privées. La viabilité de ce modèle est nécessairement dépendante de sa capacité à entretenir une dynamique de l'innovation efficiente. Elle dépend par conséquent d'un problème d'incitations individuelles, auxquelles l'éthique collective ne saurait être considérée comme un substitut efficace.
-
6.Plus d’information
David Forest note que le code informatique, surchargé de significations, fait l'objet de glissements de sens qui permettent au fil des discours un passage incessant, et en double sens, de la technique au social. Ces glissements se nourrissent d'emprunts à la biologie et puisent dans un réservoir d'images symboliques donnant lieu au déploiement d'un imaginaire social. Si le code est au centre d'enjeux posés en termes de régulation, d'accès à l'Internet et d'appropriation des œuvres et logiciels qui en sont le contenant et le contenu, l'auteur montre que les images conflictuelles données à voir par les partisans du logiciel libre portent en elles le désir d'une utopie concrète accompagnant la quête d'une « bonne Loi égalitaire et partageuse ».
-
7.Plus d’information
Bien que, tant sur le plan juridique que sur le plan économique, la propriété intellectuelle du logiciel ne trouve une solution satisfaisante dans aucun des cadres existants disponibles, la totalité des législations a pris le parti de la classer dans la catégorie du droit d'auteur. Aussi, le double objectif de la protection de la propriété intellectuelle qui consiste, d'un côté, à accorder à l'inventeur un monopole temporaire pour l'exploitation de son invention et, de l'autre, à exiger de sa part qu'il dévoile les principes de son invention, n'est pas satisfait. Le recours aux brevets, qui est devenu de plus en plus courant aux États-Unis et qui se pose à la législation européenne, soulève quant à lui d'autres problèmes. Or le modèle alternatif des logiciels libres, fondé sur un outil juridique particulier dit GPL « General Public Licence », tend dans le même temps à prendre une importance grandissante. Le principe essentiel en est d'imposer, à celui qui l'accepte, de dévoiler le code-source des programmes concernés et de toutes les modifications qui pourraient lui être apportées, mais aussi la libre circulation du code sous la seule condition de conserver son caractère « ouvert ». Un nombre croissant d'entreprises ont commencé à « libérer » une partie de leurs programmes, en ralliant le statut des licences GPL ou en introduisant leurs propres licences « hybrides », afin de contrôler la portée de leur ouverture. Elles introduisent par là une approche fondamentalement différente de la propriété intellectuelle au cœur de leurs stratégies industrielles.
-
8.Plus d’information
Cet article présente et discute de solutions alternatives à l'utilisation des logicielscommerciaux d'analyse qualitative. Cette présentation non exhaustive est le fruit deplusieurs centaines d'heures d'exploration au cours des dernières années. Nousprésentons quelques logiciels utiles à différentes étapes de la recherche et en discutonsbrièvement. Puis, nous partageons quelques réflexions éthiques quant à la recherchequalitative et à l'avenir des logiciels libres. Cet intérêt pour les logiciels disponiblespubliquement, sans frais, s'inscrit dans une perspective d'ouverture et d'accessibilité desoutils informatiques considérés comme un patrimoine devant être accessible à tous.
-