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Il existe de multiples façons d’affirmer et d’afficher ses convictions ; quand on est femme, les possibilités, toujours nombreuses certes, se heurtent cependant à la nécessité de préciser sa position face au féminisme. Alors qu’on ne penserait jamais exiger d’un homme qu’il décide s’il est masculiniste ou non, la femme qui prend la parole ou la plume ne peut longtemps esquiver la question : soit on la lui pose, soit elle se la pose à elle-même. Ce besoin de déterminer d’où le texte parle a longtemps nourri les discussions — chez les femmes surtout — autour des concepts d’écriture au féminin, d’écriture de femmes et d’écriture féministe. Au moment où l’on croyait avoir épuisé le sujet ou que le sujet s’était épuisé de lui-même, voilà que trois ouvrages, par l’immense écart qui les sépare à cet égard, le relancent, involontairement sans doute, mais avec une acuité telle qu’il faut bien en déduire qu’il mérite à nouveau notre attention.

L’essai posthume de Francine Péotti, L’indignation comme mode de vie [1], ne laisse aucun doute sur l’engagement de son auteure. L’ouvrage, qui a suscité peu de réaction chez la critique littéraire, a pourtant de quoi étonner autant par ses propos que par le style délicieusement hirsute qui les porte. Péotti, qui réclame le droit de passer sa vie indignée, assène à son lecteur une enfilade de courts textes tonitruants qui prennent à partie les travers d’une société dure pour ses marginaux ou ses laissés-pour-compte : « Aussitôt qu’on s’est appliqué à apprendre l’alphabet à la foule — aux simples —, on s’est hâté de créer 10 000 mots nouveaux qui nous assureront le pouvoir et qu’ils — les simples — ne comprendront pas. » (114) Même parole lapidaire devant le non-sens du quotidien :

J’ai toujours travaillé. De seize ans à nos jours. Et c’est généralement cela qui me gardait ma violence : le contact avec la bêtise. Sortir tous les matins de son lit, avoir rendez-vous avec la bêtise : celle des patrons, des collègues, des étudiants, la mienne, à ne pas céder, la mienne quand je cède, la mienne à croire encore que j’ai quelque chose à dire et à le dire devant ceux qui ne disent pas, n’entendent pas. Ne veulent pas savoir. Cette passion différée qui s’exerce à l’aide et à propos de son objet. Ce moulin. Toujours surprise. Encore indignée. Que le pire ne soit que cela, et si répandu, et si difficile à étancher. Je suis une éponge au bout d’un bras animée d’allers et de retours essayant d’enrayer la noyade avec un seau et une canalisation et la marée qui rentre, régulière, se faire éponger. L’arthrite que j’ai développée aux articulations, de vivre les genoux et les mains dans l’eau et de faire sans cesse le mouvement de tordre : c’est l’indignation.

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Péotti ne craint pas, dans ces textes qui houspillent tout un chacun, de passer pour une vieille malcommode. Au contraire, dirait-on. Au plaisir de la plume se mêle celui d’acculer l’interlocuteur au pied d’un mur aux aspérités inconfortables, comme dans le texte « L’heureux tour d’âge » :

J’avais 13 ans quand j’entrai dans la vie des femmes, par la porte habituelle, celle du sang. Elle en avait 52, elle en sortait. Nous vivions, ma mère et moi, le même problème. Ensemble. […] Je suis aux Premarin 625. Je ne porte plus de lainages qui ne soient enlevables, et prestement. Je ne fais pas de concessions sexuelles. Il y a longtemps que je n’en fais plus. Je prends les humeurs comme elles viennent et, après un an de ce régime amusé, me retrouve encore spectatrice bavarde de ce qui m’arrive. Au grand malaise des hommes, maris de mes amies ou gens de passage et d’écoute, gens de hasard, j’en parle. Je décris, je caricature. Je m’amuse de voir même les femmes déroutées par cette rupture du pacte du silence. Gênée de quoi ? De terminer la période biologiquement fécondable d’une vie arable ? D’avouer que je vieillis en des termes si personnels et si tabous que je n’ai même jamais surpris de sourire entendu chez aucune de mes amies les plus âgées ?

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On trouvera peut-être que Péotti exagère le malaise d’autrui devant la ménopause : Clémence Desrochers n’a-t-elle pas dédramatisé (et même revampé !) le sujet avec ses spectacles J’ai show et De retour après la méno-pause ? C’est oublier que les textes qui forment cet essai s’échelonnent sur une vingtaine d’années et que la réflexion qui les sous-tend a pris racine au début des années quatre-vingt ; la relecture des différents combats qui ont émaillé les revendications féministes permet aujourd’hui, intérêt additionnel de l’ouvrage, de prendre la mesure de certains changements fondamentaux de mentalité dans la perception de la condition féminine.

Péotti provoque, en rajoute : « La femme est mise à terre, fichée comme un paratonnerre dès l’adolescence par ce filet de sang qui s’échappe d’elle, liée à la terre par un fluide qui y retourne, déchet fécondant. Ce que l’homme perd est d’abord fécondant. On ne dit pas qu’il le perd, on dit qu’il le donne. Et ce n’est paraît-il un déchet qu’une fois utilisé. Nuance au crayon bleu foncé » (32). Cette prose vigoureuse et sans concession réveillera chez les féministes des années soixante-dix (dont je suis) la nostalgie d’une parole résistante, délicieusement revancharde, qui rappelle les luttes mais aussi la connivence et la délinquance des mouvements collectifs de femmes. La voix de Péotti raisonne, semonce et dénonce ; comme un joyeux anachronisme dans un monde qui repose sur le consensus, elle risque fort de réveiller la dame indigne et indignée qui sommeille en chaque femme…

Dans le même esprit, les coups de gueule d’Hélène Pedneault n’accusent aucune retenue. Polémiste à tout crin, déjà signataire du pamphlet Pour en finir avec l’excellence [2], elle a colligé récemment près d’une centaine de chroniques parues dans divers journaux et magazines ou lues sur les ondes, entre autres à l’émission Et quoi encore ? de Marie-France Bazzo. Mon enfance et autres tragédies politiques [3] suscitera aussi un état de satisfaction intense, proche de la reconnaissance face à une femme qui sort de ses gonds (enfin quelqu’un qui dit tout haut ce que je pense tout bas). Il faut du courage, encore aujourd’hui, pour rompre avec l’image de la féminité, assener des opinions et risquer de faire des vagues ou de s’aliéner une partie — devinez laquelle — de ses lecteurs.

On sourit souvent au fil de ces chroniques. Mais pas à tout prix : « [P]lusieurs de ces textes ne sont pas destinés à vous faire rire, prévient Pedneault. Si vous riez quand même, je ne peux rien faire pour vous : soit votre rire est devenu incontrôlable, à l’instar du hoquet, soit vous êtes victime du réflexe “juste pour rire”, le Pavlov québécois. » (13) N’empêche : même si l’auteure nous menace d’un humour « FÉMINISTE, la seule étiquette [qu’elle ait] jamais accepté de porter sans rechigner » (13), elle réussit, par des jeux de mots habiles, aux effets calculés, par des hyperboles irrésistibles, à se rallier le lectorat. Elle fait flèche de tout bois et multiplie les occasions de « prendre la parole avant qu’elle ne soit taxée » (247). C’est ainsi qu’elle se moque de l’arnaque du nouvel âge ou des salaires indécents des athlètes professionnels, ces « gars de six pieds et quatre — payés davantage, pour un seul individu, par année, que les subventions accordées à tout un quartier pauvre sur une décennie complète — [qui courent] après un petit point noir ou [tapent] sur une balle grosse comme une orange en crachant par terre et en se grattant allègrement les bijoux de famille » (82). C’est ainsi aussi qu’elle a raconté sur les ondes la constitution d’une mafia au féminin (Merveilleuse Association des Femmes Intelligentes et Agréables [60]) qui, depuis, ne cesse de faire des petites.

Bien sûr, Pedneault ne parle pas que des femmes ; elle revient sur son admiration pour Françoise Loranger, pour Simone de Beauvoir qu’elle considère comme « de l’héroïne pure » (178), mais elle commente aussi les débats sur la souveraineté, raconte son enfance dans une série de textes regroupés sous le titre intertextuel « Mon enfance à l’eau maudite », donne à lire ses opinions sur la privatisation de l’eau :

Les Québécois-es ont été traités avec mépris de « porteurs d’eau » pendant des décennies par les conquérants, Lord Durham en tête. Le mépris n’est pas mort. Certains voudraient que nous restions des porteurs d’eau. Mais aujourd’hui, il faut, de nous-mêmes, songer à revendiquer ce titre de porteurs d’eau. Ce qui a été une insulte doit devenir notre identité fondamentale, notre mission, celle d’être les protecteurs et non les dilapideurs de l’eau.

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Mais, tout comme Péotti, ses réflexions sont sciemment biaisées et contaminées par une préoccupation du sort de ses pairs ; les événements et les faits d’actualité sont revus, à un moment ou l’autre, sous l’angle du féminin et ce parti pris emprunte parfois des sentiers insoupçonnés : « Je pense à Manon Cadotte, LA femme présente dans le groupe des cinq policiers qui ont battu Richard Barnabé. Elle n’a pas fini d’en voir. Il aurait mieux valu pour elle d’être jugée coupable avec les quatre autres, son avenir aurait été moins dur. Elle s’est désolidarisée d’eux, alors que leur syndicat s’appelle une “fraternité”. Ça prend bien rien qu’une femme pour faire ça. J’aurais fait la même chose qu’elle. Il est temps de se désolidariser de tous les comportements aberrants, même au risque de ne pas être un “gars de la gang”, surtout quand on est une femme. » (266-267)

Par moments, Pedneault fait aussi preuve d’une belle impudeur : « Je voulais dire à Sylvie, mon amie Sylvie, que j’avais 24 ans quand mon père est mort. Et j’ai dit : j’avais 24 ans quand je suis mort. C’est ce qui est sorti de moi, de ma bouche, spontanément, et c’est aussi ce qui m’a coupé la parole ensuite, comme si après cette phrase, je n’avais plus rien eu à dire. » (148) Ailleurs, elle retrace les jours qui ont suivi l’assassinat de Denise Morelle, la Dame Plume de nos enfances, dans un journal aux pages obsédées par la chronologie du meurtre.

C’est sans doute cette volonté de vérité, cette façon de se livrer et ce besoin d’émouvoir ou à tout le moins de secouer — d’enrager — le lecteur qui servent de dénominateur commun entre Pedneault et Péotti. Les hommes seront-ils aussi conquis que les femmes par la passion qui se dégage de leurs propos respectifs ? Il faut l’espérer. Quoi qu’il en soit, force est de constater, quand on plonge ensuite dans le numéro d’Études françaises, « Réécrire au féminin : pratiques, modalités, enjeux [4] », que les universitaires (dont je suis pourtant bis) ont le chic pour ramener ce qui touche au féminin à des dimensions abstraites et à des analyses d’une prudence suspecte.

En effet, ce numéro, par ailleurs fort intéressant, met cruellement en relief le fossé qui sépare l’essai de l’étude, la liberté jubilatoire que s’arroge l’essayiste, qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même, de la contrainte parfois morose de la chercheure soucieuse de prouver ses hypothèses ou de soutenir ce qu’elle avance. Pis : alors que Pedneault et Péotti clament haut et fort leur satisfaction d’être féministes, la plupart des signataires de ce dossier évitent soigneusement, très soigneusement, toute prise de position.

On me dira qu’il n’est pas nécessaire d’être engagée (enragée…) pour aborder un corpus ou une problématique relevant du féminin ou que restreindre le texte au politique constitue un nivellement ; on soutiendra aussi que la thématique particulière du numéro s’y prêtait encore moins : « Réécrire au féminin, expliquent les deux responsables du dossier, Lise Gauvin et Andrea Oberhuber, signifie repenser la matière littéraire canonique. En un sens, il importe de distinguer le recours à une oeuvre d’auteur masculin de la reprise d’une oeuvre de femme ; les motivations pour reprendre tel ou tel hypotexte seront évidemment différentes, les modalités de réécriture en porteront des traces » (8). Fort bien : puisque la réflexion féministe semble avoir effarouché presque tout ce beau monde — hormis Lise Gauvin à qui l’on doit la savoureuse expression « contes de fée-ministes » (16) et Andréa Oberhuber —, je parlerai neutre, à mon corps défendant, l’espace de quelques paragraphes, car les travaux littéraires sur les femmes sont si rares par les temps qui courent qu’un silence de la critique devant ce numéro contribuerait à enfoncer le clou de l’indifférence polie qu’on réserve aux textes des femmes.

Réécriture, donc. Le mot en lui-même évoque à la fois le palimpseste, la parodie, l’intertexte et un soupçon d’élitisme en ce que la réécriture exige de compétence de décodage chez le lectorat, comme l’a maintes fois souligné Linda Hutcheon. En effet, comment savoir s’il y a référence à une oeuvre antérieure, si ce texte préalable nous a jusqu’ici échappé ? À ce jeu, les adeptes de l’intertexte misent toujours gros : ou on reconnaîtra leurs sources et on admirera leur habileté et leur savoir, ou elles se heurteront à une lecture de premier niveau qui les laissera sur leur faim autant que leurs lecteurs.

Les femmes ne sont donc pas légion à tenter le coup. Parmi les auteures étudiées, peu de Québécoises ; mises à part Louky Bersianik et Nicole Brossard, dont Gauvin, encore une fois, dans « Écrire/réécrire le/au féminin : notes sur une pratique », salue respectivement au passage « la portée manifestaire » (24) et « la production d’un nouveau langage dans la langue » (26), on peut lire une très perspicace analyse de Rouge, mère et fils de Suzanne Jacob qui fournit une intéressante piste de recherche pour justifier cette absence. Citant Jean Morisset, et appliquant ses dires au personnage du fils dans le roman de Jacob, Doris G. Eibl attire notre attention sur « la peur du métissage, comme la peur la plus refoulée de l’histoire québécoise » (102) ; dans une « société qui ne veut pas d’histoires », comme le formule un intertitre, cette peur pourrait en partie expliquer la réticence des auteures du Québec à recourir à la réécriture ; à moins que ce ne soit une absence d’histoire, dans une société trop jeune, peut-être, encore occupée à naître en fait.

Cependant, dès qu’on se tourne vers les « Récits des origines chez quelques écrivaines de la francophonie », contribution de Christiane Ndiaye, on constate que les auteures francophones, qui partent de plus loin pourtant, ont saisi la balle au bond et ont récupéré en grand nombre le potentiel inhérent à la réécriture comme moyen à la fois littéraire et revendicatif : leur recours à un « récit des origines passe ici par une “féminisation” qui cherche à enrayer le mal à la source et à préparer le terrain à un “langage du coeur” favorisant le rapprochement entre “ennemis” de longue date » (57). En fin de parcours, cette réécriture particulière « aboutit à une déconstruction des discours culpabilisants où le corps (de la femme) est source de péché, de déchéance » (61). À chaque société ses enjeux spécifiques pour les femmes, même si toutes partagent, pour reprendre l’expression de Judith Stora-Sandor, une communauté de destin [5].

La prolifique Amélie Nothomb amène la discussion sur un autre terrain. Chez elle, comme chez d’autres romancières, signale Andrea Oberhuber, « le recours aux modèles générateurs de base se fait dans le souci d’un rééquilibrage entre les sexes en faveur d’une valorisation du personnage féminin. Le choix de ces figures de femmes n’est évidemment pas anodin : élire des symboles de l’ambiguïté revient à défendre implicitement la logique de l’ambiguïté. Serait-ce là un trait féminin de la réécriture ? » (114) Chez Nothomb, en tout cas, sur le plan de la valorisation des protagonistes de sexe féminin, on nage effectivement en pleine équivoque, si l’on se fie à cette note de bas de page à propos de Stupeur et tremblements qui vient cautionner la légitimité de cette ambiguïté : « Mademoiselle Mori considère Amélie-san comme prétentieuse et paresseuse à la fois. Pour la remettre à sa place (de petite employée de bureau, qui plus est étrangère), elle l’accable de travaux de comptabilité et finit par la déléguer aux services de nettoyage des toilettes d’hommes. » (120) Qu’en termes élégants l’éternelle rivalité et l’universelle jalousie des femmes sont ici reconduites plutôt que déconstruites… On touche ici, évidemment, aux limites de la réécriture chez Nothomb. Si Oberhuber y voit une « preuve d’iconoclasme en regard des images stéréotypes qu’elles soient “féminines” ou “masculines” » (127), j’en conclus plutôt que ce procédé littéraire peut aussi se contenter de reproduire son objet, de le déplacer certes, mais pas de le renverser, car ici la distance entre le texte de départ et le texte d’arrivée tout ludique qu’il soit n’est pas assez connoté pour atteindre la parodie satirique. Mais cette divergence d’opinion n’invalide en rien l’analyse ; elle m’aura permis de trouver une explication à l’agacement que je ressens à lire Nothomb !

On trouvera aussi dans ce dossier, entre autres, un texte un peu plus prévisible de Farah Aïcha Gharbi, « Femmes d’Alger dans leur appartement d’Assia Djebar : une rencontre entre la peinture et l’écriture » et « Voix et présences de femmes : la relecture de l’histoire par Andrée Chédid », de Jean-Philippe Beaulieu, qui, en bon seiziémiste, va soumettre son corpus à des questions éclairantes parce que différentes. Commentant, par exemple, le choix de Chédid de confier deux de ses oeuvres à des narrateurs masculins, Beaulieu s’interroge : « S’agit-il d’un rappel que, en ces temps anciens, l’écriture ne pouvait être que masculine ? » (88), évoquant par là les astuces auxquelles ont dû se livrer les femmes des siècles précédents pour faire entendre leur voix et avec lesquelles sont plus familiers les chercheurs qui se penchent sur l’écriture des femmes d’avant le féminisme tel qu’on le connaît aujourd’hui. « Cette volonté de ne pas entièrement vouer le récit au discours des femmes, poursuit-il, pourrait s’interpréter comme une façon auctoriale de court-circuiter, voire d’invalider le point de vue féminin. À mon avis, il faut y voir le simple constat de la prise en charge traditionnelle de la voix des femmes par les représentants du savoir et de l’écriture. » (88) Les « contextes historiques » mis en place par Chédid avalisent sans doute les choix narratifs de leur auteure. L’analyse pertinente de Beaulieu vient de plus en souligner les subtilités.

On le constate : ce numéro a de quoi nourrir les études sur les corpus féminins. Reste que je me prends à rêver à ce qu’il aurait pu être si, au lieu de contourner le féminisme, on l’avait incorporé comme composante dans l’évaluation de la « portée des bouleversements opérés sur les textes d’origine » (28), pour citer Gauvin une dernière fois. Les textes subversifs et convenus n’auraient certes pas été départagés de la même façon.