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« Le message c’est le médium »
Marshall McLuhan
Aujourd’hui, les revues savantes disposent d’un nombre grandissant de canaux médiatiques pour faire connaître leur travail et tenter de se distinguer dans un monde largement dominé par la langue de Shakespeare. Il ne suffit pas de publier des articles, encore faut-il les promouvoir efficacement. À valeur égale, le fond et la forme sont indissociables.
Dans cet esprit, l’équipe de Santé mentale au Québec a d’abord mis en place de nouveaux critères pour la soumission des articles avec la volonté affirmée de publier ce qui se fait de mieux dans la langue de Molière en matière de santé mentale. Il en va des articles scientifiques comme de tout texte qui prétend interpeller le plus grand nombre : clarté, méthode et rigueur sont nécessaires. En matière d’édition savante, la concurrence est telle que la qualité s’impose. Ces nouveaux critères seront effectifs lors de la publication du prochain numéro.
Quant à se distinguer, il faut s’en donner les moyens et ne pas hésiter à maîtriser les technologies qui font florès de nos jours. Balados, événements, promotions ciblées sont, entre autres, autant de possibilités d’attirer l’attention du lecteur. Mais cela nécessite des ressources tant matérielles qu’humaines. C’est pourquoi, la revue, à la faveur de l’octroi d’une aide financière du Fonds de recherche québécois société et culture (FRQSC), entend produire des balados audiovisuels pour promouvoir les articles qu’elle publie. Souvent le temps fait défaut aux professionnels de la santé pour lire les récentes publications ; raison de plus pour les inciter à la lecture en attisant leur curiosité par le truchement de ces capsules. À cela s’ajoutent les réseaux sociaux désormais incontournables qu’il convient de bien maîtriser pour rejoindre le bon public, de même qu’une présence plus active en termes événementiels. C’est ce que Santé mentale au Québec a commencé à faire en s’associant au Colloque Santé mentale et travail 2021 et en participant à La semaine de la santé numérique au Canada. Tout ceci n’est bien sûr que le début d’un travail de fond qui est désormais engagé pour rendre accessible au plus grand nombre la connaissance en matière de santé mentale.
Mais prudence, s’agissant des revues savantes, il n’est pas certain que le message ne soit que le médium !