Abstracts
Abstract
The Nutfield Tract, also known as the Glengarry Reservation, or the Indian Lands, was a large domain set aside on the northern banks of the St. Lawrence River for use by the Akwesasne Mohawks in 1784. This article explores how its later monetization weakened that Native mission’s internal cohesion especially after the North West Company’s head, William McGillivray, tried to acquire the Glengarry Reservation between 1809 and 1821. Disquiet within the St. Regis community likewise became evident amongst their Loyalist and Gaelic-speaking tenantry who grew concerned about the security of their property and lack of enfranchisement. The Nutfield Tract imbroglio, after decades of twists and turns, was finally resolved by the 1844 Bagot Commission which recommended that the Crown’s recovery of the Indian Lands and its subsequent disposal to registered lessees would best protect the interests of all those concerned.
Résumé
Le territoire de Nutfield, également connu sous le nom de réserve de Glengarry ou de terres indiennes, était un vaste domaine mis de côté sur les rives nord du fleuve Saint-Laurent à l’intention des Mohawks d’Akwesasne en 1784. Cet article explore la façon dont sa monétisation ultérieure a affaibli la cohésion interne de cette mission autochtone, en particulier après que le chef de la Compagnie du Nord-Ouest, William McGillivray, a tenté d’acquérir la réserve de Glengarry entre 1809 et 1821. L’inquiétude au sein de la communauté de St. Regis s’est également manifestée parmi les locataires loyalistes et gaélophones, qui se sont inquiétés de la sécurité de leurs biens et de l’absence d’émancipation. L’imbroglio de la parcelle de Nutfield, après des décennies de rebondissements, est finalement résolu par la Commission Bagot de 1844, qui recommande que la récupération par la Couronne des terres indiennes et leur cession ultérieure à des preneurs enregistrés protègent au mieux les intérêts de toutes les parties concernées.