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Ce nouveau numéro de Mi est riche de deux dossiers thématiques, l’un portant sur le thème « Les nouvelles frontières du management public » (1ère Partie) et l’autre portant sur le thème Innovation & Entrepreneuriat (2ème Partie). Ces dossiers sont complétés par trois articles et une note de lecture publiés dans le cadre des numéros réguliers de Mi (3ème Partie).
1ère Partie. Le dossier spécial sur le thème « Les nouvelles frontières du management public » a été coordonné par nos collègues Yves Chappoz (IAE de Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3) et Tobin Im (Seoul National University). Ce dossier est composée de quatre contributions précitées apportent des éclairages originaux aux questions présentées dans un article introductif d’Yves Chappoz et de Tobin Im que nous remercions vivement d’avoir bien voulu se charger du travail d’édition et de suivi de ce dossier.
2ème Partie : La deuxième partie de ce numéro de Mi est un dossier spécial portant sur le thème Innovation & Entrepreneuriat, qui fait suite à la conférence internationale « Future Challenges for Innovation, Business & Finance », de l’European Academy of Management and Business Economics (AEDEM), qui s’est déroulée à l’IPAG Business School, à Paris en Septembre 2014. Le dossier privilégie un regard sur les concepts d’innovation et d’entrepreneuriat dans les PME, et particulièrement les entreprises familiales. Nous remercions Jean-Michel Sahut et Frédéric Teulon d’avoir bien voulu assurer la coordination de ce dossier.
3ème Partie : La troisième partie de ce numéro de Mi est une partie de numéro régulier de Mi, composée de 3 articles et d’une note de recherche. Ces contributions sont les suivantes :
Dans l’article, « La surveillance du dirigeant et l’efficacité du conseil d’administration : comment résoudre le problème de la rémunération du dirigeant », Chiraz Ben Ali et Frédéric Teulon présentent une étude qui examine l’impact des mécanismes de gouvernance sur la rémunération du Président Directeur Général (PDG) sur un échantillon de grandes sociétés françaises cotées sur la période 2009-2011. Les résultats montrent que la rémunération du PDG est négativement associée à la présence de sa famille et positivement associée à la taille du conseil d’administration, au cumul des mandats, au nombre de réunions du conseil, et à l’indépendance du comité de rémunération. La rémunération augmente également avec la taille de l’entreprise et sa performance passée et présente. L’étude questionne l’efficacité des attributs formels du conseil à limiter la rémunération du PDG.
Ali Dardour et Rim Boussaada, dans leur contribution « Rémunération des dirigeants et propriété étatique dans les entreprises françaises cotées » étudient les déterminants de la rémunération des dirigeants français. Sur la base d’un échantillon de 153 entreprises françaises cotées, de 2003 à 2012, les auteurs identifient une relation en forme de U entre propriété étatique et rémunération des dirigeants. Leur étude tente de combler les lacunes des précédentes recherches, lesquelles se limitent à des études transversales et s’intéressent à d’autres types d’actionnaires, en recourant à des données de panel sur dix ans. Les résultats montrent une relation non monotone, d’abord négative, entre propriété étatique et rémunération des dirigeants, puis positive avec une hausse des droits de vote de l’État.
Taher Hamza et Nada Mselmi, dans “Gouvernance d’entreprise et cours des actions : Effet de l’indépendance du conseil d’administration et du comité d’audit » étudient l’effet de l’indépendance du conseil d’administration et du comité d’audit sur la performance de marché des entreprises. A partir d’un échantillon d’entreprises françaises cotées, leur étude montre une relation négative et significative entre l’indépendance du conseil d’administration et le rendement des actions. De plus, les entreprises à comité d’audit indépendant affichent des rendements plus élevés. Les auteurs analysent trois portefeuilles triés par le pourcentage d’administrateurs indépendants dans le conseil et le comité d’audit en utilisant le modèle de Carhart. Il ressort que le portefeuille d’entreprises à faible indépendance du conseil et à forte indépendance du comité d’audit affiche les rendements anormaux les plus élevés.
Le numéro est complété par une note de lecture, « Les enjeux de l’industrie 4.0 », de Pascal Gaudron et Aziz MOULINE, portant sur deux ouvrages : celui de Max Blanchet, « Industrie 4.0. Nouvelle donne industrielle, nouveau modèle économique », Lignes de repères, 2016, et celui de Dorothée Kohler et Jean-Daniel Weisz, « Industrie 4.0 : les défis de la transformation numérique du modèle industriel allemand », La Documentation Française, mars 2016.
Bonne lecture !
This new issue of IM comprises two themed features—one on The New Frontiers of Public Management (Part 1) and the other on the theme Innovation & Entrepreneurship (Part 2). These features are complemented by three articles and a reading note as part of the regular issue of IM (Part 3).
Part 1: The feature on The New Frontiers of Public Management was coordinated by our colleagues Yves Chappoz (IAE of Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3) and Tobin Im (Seoul National University). This feature includes four contributions that shed new light on the questions presented in an introductory article by Yves Chappoz and Tobin Im, whom we would like to thank for editing and following up on this feature.
Part 2: The feature on Innovation & Entrepreneurship is a follow-up to the international conference “Future Challenges for Innovation, Business & Finance,” of the European Academy of Management and Business Economics (AEDEM), which took place at IPAG Business School in Paris in Septembre 2014. The feature focuses on the concepts of innovation and entrepreneurship in SMEs, particularly family businesses. We would like to thank Jean-Michel Sahut and Frédéric Teulon for coordinating this feature.
Part 3: The third part is a regular part of IM comprising three articles and a reading note:
In the article “CEO Monitoring and Board Effectiveness: Resolving the CEO Compensation Issue,” Chiraz Ben Ali and Frédéric Teulon examine the impact of board governance mechanisms on the pay of Chief Executive Officers (CEOs) using a sample of major French listed companies for the 2009–2011 period. The results show that CEO pay is negatively associated with the presence of their family and positively associated with board size, the number of mandates and board meetings, and compensation committee independence. They provide further evidence that CEO compensation increases with firm size, and both present and past performance. Their study casts doubt on the effectiveness of formal board attributes in constraining CEO compensation.
The contribution by Ali Dardour and Rim Boussaada, “CEO Compensation and State Ownership in French Listed Companies,” investigates the determination of French CEO Compensation. Based on a panel sample of 153 French listed firms between 2003 and 2012, the authors find a U-shaped relationship between State Ownership (SO) and CEO compensation. They attempt to fill the gap of previous French empirical research, which has been limited to cross-sectional studies and has focused on other types of shareholders, using panel data over a period of ten years. The non-monotonic relationship between SO and CEO compensation is initially negative, and then becomes positive with increasing State’s voting rights.
Taher Hamza and Nada Mselmi, in “Corporate Governance and Equity Prices: The Effect of Board of Directors and Audit Committee Independence,” study the effect of board and audit committee independence on firm market performance. Using a sample of French listed firms, they find a negative and significant relation between board independence and equity returns. This suggests that appointing more independent directors fails in enhancing firm stock returns. Furthermore, the authors show that firms with independent audit committees exhibit higher equity returns. They analyze three portfolios sorted by the percentage of independent directors on boards and audit committees using Carhart’s model and find that the portfolio of firms with low board independence and high audit committee independence exhibits the highest abnormal returns.
The issue concludes with the reading note “Les enjeux de l’industrie 4.0” (Industry 4.0 Issues), by Pascal Gaudron and Aziz Mouline, pertaining to two works: Max Blanchet’s “Industrie 4.0. Nouvelle donne industrielle, nouveau modèle économique” (Industry 4.0. New Industrial Order, New Economic Model), Lignes de repères, 2016, and Dorothée Kohler and Jean-Daniel Weisz’s “Industrie 4.0: les défis de la transformation numérique du modèle industriel allemande” (Industry 4.0: The Challenges of the Digital Transformation of the German Industrial Model), La Documentation Française, March 2016.
Enjoy your reading!
Este nuevo número de GI se destaca por sus dos dossiers temáticos, uno acerca de “Las nuevas fronteras de la gestión pública.” (1a parte), y el otro acerca de “Innovación & Empresariado” (2a parte). Junto a estos dossiers, ofrecemos tres artículos y una reseña de lectura publicados en el marco de los números regulares de GI (3a parte).
Primera parte: El dossier especial sobre “Las nuevas fronteras de la gestión pública” fue coordinado por nuestros colegas Yves Chappoz (IAE de Lyon, Universidad Jean Moulin Lyon 3) y Tobin Im (Seoul National University). Este dossier se compone de cuatro trabajos que aportan puntos de vista originales de las cuestiones presentadas en un artículo introductorio de Yves Chappoz y de Tobin Im. Agradecemos calurosamente a ambos el haberse encargado de la edición y del seguimiento del dossier.
Segunda parte: La segunda parte de este número de GI se ocupa del especial “Innovación & Empresariado” en continuidad con la conferencia internacional Future Challenges for Innovation, Business & Finance (Futuros desafíos para innovación, negocios y finanzas) de la European Academy of Management and Business Economics (AEDEM), que se llevara a cabo en la IPAG Business School, en París, en setiembre de 2014. El dossier privilegia el examen de los conceptos de innovación y empresariado en las PyME y, particularmente, en las empresas familiares. Agradecemos a Jean-Michel Sahut y a Frédéric Teulon por haberse hecho cargo de la coordinación de este dossier.
3a parte: La tercera parte se publica en el marco del número regular de la revista GI y se compone de tres artículos y de una reseña de lectura. Estos trabajos son los siguientes:
En el artículo titulado “Vigilancia de los directivos y eficacia del consejo de administración: cómo resolver el problema de la compensación de los ejecutivos”, Chiraz Ben Ali y Frédéric Teulon presentan un estudio que examina el impacto de los mecanismos de gobernanza en la remuneración del presidente y director ejecutivo (PDE) en base a una muestra de grandes empresas francesas cotizadas en bolsa durante el período 2009-2011. Los resultados muestran que la remuneración del PDE está negativamente asociada con la presencia de su familia y positivamente asociada con el tamaño del consejo de administración, la acumulación de mandatos, el número de reuniones del consejo y la independencia del comité de remuneración. La remuneración aumenta, igualmente, con el tamaño de la empresa y con su desempeño pasado y presente. El estudio cuestiona la eficacia de ciertas características formales del consejo para limitar la remuneración del PDE.
Ali Dardour y Rim Boussaada, en el artículo “Remuneración de los directivos y propiedad estatal en las empresas francesas cotizadas”, examinan las determinantes de la remuneración de directivos franceses. En base a una muestra de 153 empresas francesas cotizadas en bolsa durante el período 2003-2012, los autores identifican una relación con forma de “U” entre propiedad estatal y remuneración de los directivos. Con el objetivo de llenar los vacíos que fueron dejando investigaciones anteriores, limitadas a estudios transversales e interesadas en otros tipos de accionistas, los autores se basan en datos de panel de un período de diez años. Los resultados revelan una relación “no monótona” entre propiedad estatal y remuneración de los directivos, la cual es, al principio, negativa y, después, positiva con un alza en los derechos de voto del Estado.
En el artículo titulado “Gobierno corporativo y precios de las acciones: efecto de la independencia del consejo de administración y del comité de auditoría”, Taher Hamza y Nada Mselmi examinan el efecto que tiene la independencia del consejo de administración y del comité de auditoría en el desempeño de mercado de las empresas. En base a una muestra de empresas francesas cotizadas en la bolsa, este estudio muestra, por un lado, una relación negativa y significativa entre la independencia del consejo de administración y el rendimiento de las acciones. Por el otro lado, este estudio muestra además que las empresas cuyos comités de auditoría son independientes tienen rendimientos más elevados. Utilizando el modelo de Carhart, los autores analizan tres carteras según el criterio del porcentaje de administradores independientes en el consejo de administración y en el comité de auditoría. De ello deriva que las carteras de empresas con independencia débil del consejo de administración e independencia fuerte del comité de auditoría muestran los rendimientos anormales más altos.
Este número se completa con la reseña de lectura de Pascal Gaudron y Aziz MOULINE, titulada “Las problemáticas de la industria 4.0”. Los autores reseñan dos trabajos: el de Max Blanchet, Industrie 4.0. Nouvelle donne industrielle, nouveau modèle économique (Lignes de repères, 2016), y el de Dorothée Kohler y Jean-Daniel Weisz, Industrie 4.0: les défis de la transformation numérique du modèle industriel allemand (La Documentation Française, marzo 2016).
¡Les deseamos una excelente lectura!