Article body
1. Introduction
André Clas, tout un personnage… de la traduction, de la terminologie, de la lexicologie et des questions langagières en général au Canada, en Europe, en Afrique et en Amérique latine. Notre collègue collectionne les titres : Professeur émérite et Pionnier de l’Université de Montréal, Chevalier des Palmes Académiques, membre de la Société Royale du Canada, Docteur Honoris Causa de l’Université d’Alicante (Espagne), Membre d’Honneur de l’Ordre des traducteurs du Pérou, Médaille Joseph Zaarour de l’Institut de traduction et d’interprétation de Beyrouth (Université Saint-Joseph), membre d’honneur de la Société des traducteurs du Québec (SFT), directeur du Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal, directeur de Meta, et j’en passe… Il collectionne aussi les initiatives langagières : créateur du mot courriel, fondateur de l’Observatoire du français moderne et contemporain et du GRESLET (Groupe de recherche en sémantique, lexicologie et terminologie), co-fondateur du Réseau LTT[1], de TERMIUM, du DBC (Dictionnaire bilingue canadien)[2] et de la Banque du français québécois, membre correspondant du Trésor de la langue française, membre de la Société royale du Canada…
2. Entrevue
GLB - Bonjour André. C’est un honneur pour moi de te recevoir. Sylvie Vandaele (directrice de Meta de 2009 à 2014) et moi avons hérité de 40 ans de ton travail à la barre de Meta. C’est un bien bel héritage ! La direction de Meta a récemment décidé de créer une nouvelle rubrique dans la revue qui comprendra des entrevues de traductologues. Il nous est paru évident de commencer par toi. Sais-tu le pourquoi de cette initiative ?
AC - C’est avec grand plaisir que je répondrai à tes questions, Georges. Je sais que Meta est en bonnes mains et je suis prêt à collaborer avec ton équipe. Non, j’ignore ce qui vous a poussé à créer une nouvelle rubrique, mais ça me semble une excellente idée. On ne connaît des traductologues que leurs écrits ou leurs titres. Or, ils et elles sont bien plus que cela. Ils ont joué un rôle fondamental. Il faut les sortir de l’ombre, les reconnaître.
GLB - Notre vraie motivation, au-delà de l’intérêt que tu viens de mentionner très justement, est de faire une plus grande place au français dans les pages de Meta. Ces entrevues, nous allons les publier en français, même si elles peuvent être conduites dans une autre langue. Augmenter la place du français dans la revue est un mandat que j’ai reçu de l’Université de Montréal et des Presses de l’Université de Montréal (PUM) en 2014 lorsque j’ai assumé la direction. C’est aussi ce que souhaite le Fonds de recherche du Québec Société et Culture (FRQSC), l’un de nos subventionnaires, comme tu le sais.
GLB - En guise d’introduction, j’aimerais te demander : à ton avis, à quoi doit-on associer au premier chef le nom d’André Clas ? À la revue Meta ? À TERMIUM ? Au GRESLET ? Au DBC ? Au Réseau LTT ? Au Département de linguistique et de traduction ? Quelle a été la réalisation à laquelle tu as consacré le plus d’efforts et qui t’a donné le plus de satisfaction ? Ce ne sont peut-être pas les mêmes… Et celles dont tu as les meilleurs souvenirs ? On reviendra plus tard sur toutes ces réalisations.
AC - Le fleuron de ma couronne, pour employer un vieux cliché, sera toujours sans contredit Meta. Mais pour les retombées universitaires internationales, LTT a été un parfait outil. Il est impossible de dissocier Meta de LTT. Tous deux sont des outils d’enseignement inégalables, de dissémination des nouvelles idées et techniques ! Donc pour répondre à la question, mes meilleurs souvenirs sont liés à LTT. Ce réseau a permis d’organiser une foule d’activités langagières, des réunions internationales dans les domaines de la lexicologie, la terminologie et la traduction, soit les domaines qui ont toujours été au coeur de mes préoccupations. LTT visait surtout à internationaliser les relations dans ces domaines, c’est-à-dire susciter et organiser des réunions, des colloques, des ateliers de formation, et ce, dans les cinq continents. L’idée était de réunir, dans une même tribune, principalement les universités partiellement ou entièrement de langue française, comme le mentionnait le nom officiel de l’AUPELF[3] aujourd’hui AUF. Comme l’AUPELF avait son siège à Montréal, l’Université de Montréal était tout indiquée pour lancer ce réseau. J’en ai été l’artisan. En 1986, à la suite d’une réunion à Ottawa des doyens des universités canadiennes, notre doyen m’a chargé de répondre à la demande de l’AUPELF et c’est comme cela qu’est né ce réseau qui répondait à un mouvement moderniste de la traduction, au besoin en formation, en outils linguistiques, glossaires, dictionnaires, entre autres.
GLB - Donc, c’est ce réseau LTT qui a pris en charge tout ce mouvement « moderniste » de la traduction, comme tu l’appelles ? Qu’entends-tu par-là ?
AC - Le mouvement s’est amorcé bien avant LTT, mais le réseau y a grandement contribué. On publiait déjà bien des choses dans Meta. Je dis « moderniste » parce que jusqu’au début des années 80, les choses ne bougeaient guère en traductologie. Toutes les universités enseignaient en suivant la « méthode » Vinay et Darbelnet, les réflexions théoriques continuaient d’être subordonnées à la linguistique, la terminologie n’en était qu’à ses débuts. Tout le monde travaillait dans son petit coin. Il fallait internationaliser. LTT a contribué à mettre en commun des connaissances et des expériences venues des quatre coins du monde. Grâce à LTT, j’ai visité une dizaine de pays africains, des étudiants venaient ici. Ils connaissaient bien les problèmes de traduction inhérents à leurs langues multiples et on essayait de les aider. Des étudiants d’autres latitudes ont aussi séjourné à Montréal et collaboré à la diffusion de la traductologie au sens large dans le monde. Avec mes collègues, nous organisions des ateliers de formation, des rencontres et des colloques. Mon dernier colloque en tant qu’organisateur, a été « Pour une traductologie pro-active » à l’occasion du 50e anniversaire de la revue Meta en 2005. Mais avant cela, les colloques ont été nombreux grâce à l’appui, notamment de l’AUPELF-UREF[4]. En voici quelques-uns dont je me souviens :
-
Premier colloque international de linguistique et de traduction, Université de Montréal (1970) ;
-
Deuxième colloque international de linguistique et de traduction, Université de Montréal (1972) ;
-
Premières Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Fès (1989) ;
-
Colloque « La traduction proligère », Montréal (1990) ;
-
Deuxièmes Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Mons (1991) ;
-
Troisièmes Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Montréal (1993) ;
-
Séminaire sur l’aménagement linguistique pour l’ACCT, Montréal (1994) ;
-
Quatrièmes Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Lyon (1995) ;
-
Cinquièmes Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Tunis (1997) ;
-
Première rencontre linguistique méditerranéenne, Tunis (1998) ;
-
Sixièmes Journées scientifiques du réseau LTT de l’AUPELF-UREF, Beyrouth (1999) ;
-
Colloque Dét 2000, Détermination et Formalisation (26 février) à Bellaterra, Espagne (2000) ;
-
Journée du Dictionnaire (22 mars), Paris, Université Cergy-Pontoise (2000) ;
-
TTIT 2000 (28-30 septembre), Université de Tunis 1, Tunisie (2000).
1.1. Meta
GLB - Donc, LTT comme un des meilleurs souvenirs. Nous y reviendrons certainement. Est-ce que Meta n’a pas demandé plus de travail ? Je rappelle pour nos lecteurs que Meta est née en 1955 comme le Journal des traducteurs. Son premier directeur était le frère Stanislas-Joseph et l’abonnement coûtait 2 $ pour 5 numéros ! Un an plus tard, la revue passe à l’Université de Montréal avec pour directeur le célèbre Jean-Paul Vinay. Puis, en 1966, la revue devient Meta et passe aux Presses de l’Université de Montréal avec pour directeur Blake Hanna jusqu’en 1967. Le numéro coûtait 1 $. Je ne peux m’empêcher de mentionner que depuis le 22 octobre, le Journal des traducteurs est en accès libre sur Érudit. C’est donc en 1967 qu’André Clas entre en scène jusqu’en 2007 : 40 années ! Tu es Monsieur Meta, comme on t’appelle au Département ! Raconte-nous les débuts.
AC - Oui, 40 ans, ça ne me rajeunit pas ! Meta a demandé beaucoup de travail. Je connaissais certaines revues publiées en Europe et ailleurs, et donc je savais qu’il me fallait acquérir de l’expérience. Je savais aussi que je ne pouvais travailler seul. J’ai par conséquent fait appel à des collègues du Département et j’ai obtenu le soutien de certains. J’ai dû ensuite trouver les moyens. Une revue ne naît pas comme par enchantement ; l’Internet n’existait pas à l’époque en 1967. Mais le monde changeait. On sentait un vent favorable au développement de la traduction et de la terminologie. Je pressentais que la revue pourrait devenir une grande revue. Le monde changeait, pas seulement au Canada, qui a certes joué le rôle de pionnier dans l’essor de la traduction et de la terminologie professionnelle dans le monde, mais également de la traduction académique. Rappelez-vous, les premiers programmes universitaires de traduction et interprétation sont apparus en Europe mais surtout au Canada. Cela bougeait partout. La traduction devenait indispensable. Il y a eu d’abord la fièvre des dictionnaires pour épauler la traduction professionnelle. Au Québec, la Loi 101 de francisation des entreprises a donné naissance à l’Office de la langue française (aujourd’hui Office québécois de la langue française, OQLF). Son mandat consistait à encourager l’usage du français dans tous les secteurs d’activité de la province, d’où des besoins accrus de traduction. Les terminologues naissants, sous l’impulsion notamment de Robert Dubuc, se sont mis à travailler sur des glossaires spécialisés. Et puis, il y a eu Meta. Autre changement majeur, l’entrée de la traduction à l’Université.
GLB - Revenons-en à Meta. Donc, tu as pris la direction de Meta en soixante-sept. La revue à ce moment-là avait à peine deux ans en tant que revue universitaire. Quelle revue as-tu trouvée ? Quelles ont été tes premières initiatives ? Qu’est-ce que tu as fait pour faire de Meta ce que Meta est aujourd’hui ? Ce qui m’intéresse, c’est le tout début. Là, la revue avait deux ans. Tu prends la revue en mains, qu’est-ce que tu fais d’abord ? Qui étaient les auteurs ? Les évaluateurs ? Qui te secondait, un comité de rédaction, une assistante ? Quels étaient les problèmes ? Je m’excuse de te bombarder de questions à ce point…
AC - Oui, les débuts ont été difficiles. La revue était connue avant tout dans le milieu professionnel, et surtout canadien. Les universités venaient tout juste d’intégrer des cours et des programmes de traduction. Les « traductologues » étaient plutôt rares, on ne les appelait pas encore comme cela à l’époque. Le terme traductologie ne sera créé que plus tard par Brian Harris, un collègue d’Ottawa. Mais, comme tu le sais, j’ai fait mon doctorat en Allemagne et là il y avait pas mal de gens qui s’intéressaient à la traduction aussi. C’est comme cela que j’ai commencé à jeter des ponts avec l’Europe. Avec toute l’Europe. L’Allemagne était une pionnière des études sur la traduction. Pensons à Otto Kade, Albrecht Neubert, Katarina Reiss et Hans Vermeer… Je connaissais ce beau monde même si ma thèse ne portait pas directement sur la traduction.
GLB - Ah bon. Et sur quoi portait-elle ?
AC - Ma thèse de doctorat était un essai de stylistique comparée français-anglais-allemand. Elle avait comme titre Le champ notionnel du pronom indéfini « on » et je l’ai faite sous la direction des professeurs Mario Wandruszka et Eugenio Coseriu ; elle a été soutenue en 1966 à l’Université de Tübingen.
GLB - Bravo ! Qui aujourd’hui se souvient de Wandruska et de Coseriu ? Et pourtant, les études contrastives multilingues doivent autant à Wandruska qu’à Vinay et Darbelnet. Quant au linguiste Coseriu, il a publié un article des plus intéressants sur la traduction[5]. Pour revenir à Meta. Aujourd’hui et depuis plusieurs années, Meta doit lutter contre une concurrence féroce d’autres revues très prestigieuses. Mais Meta reste quand même dans le peloton, en tête des revues de traduction dans le monde. Un des gros problèmes qu’on rencontre et que ma prédécesseure Sylvie Vandaele a rencontré, c’est le financement de la revue. En effet, la revue ne se finance pas grâce aux revenus des abonnements qui entrent dans un fonds commun aux revues de l’Université, géré par les Presses de l’Université. Donc, nous ne vivons que des subventions fédérales et provinciales. Comment cela se passait-il pendant les 40 ans de ta direction ?
AC - Le financement a toujours été un problème majeur. On fonctionnait de la même façon, avec des subventions. Et il fallait faire beaucoup de demandes. Les Presses de l’Université de Montréal touchaient les abonnements et aussi les abonnements électroniques d’Érudit. Je te rappelle que Meta a été la première revue mise en ligne par Érudit, et cela en 1998. Du fait des coûts d’impression, il fallait aussi se battre sur le nombre de pages de la revue, ce qui me semble le comble !
GLB - Est-ce que vous aviez un comité de rédaction, un comité scientifique ? Comment fonctionniez-vous au tout début ?
AC - Nous avions un comité de rédaction, il fallait bien évaluer. Nous n’avions pas une base de données comme celle que vous avez maintenant avec des centaines d’évaluateurs experts. Nous devions faire tout le travail nous-mêmes. Ce n’est que plus tard que nous avons pu faire appel à des collègues un peu partout dans le monde. À l’époque, tous les articles étaient lus par ce comité constitué.
GLB - Et concrètement, à l’Université vous aviez une aide ? Vous aviez quelqu’un qui collaborait à la revue ?
AC - Pas au début, tout le travail se faisait au comité. Puis le secrétariat du Département a commencé à taper les textes pour nous. Il régnait une bonne entente entre collègues avec bien sûr parfois quelques problèmes. Plus tard, nous avons eu des assistants, la revue devenant plus importante. Nous les recrutions parmi les étudiants de doctorat et de maîtrise.
1.2. TERMIUM
GLB - Parle-moi de TERMIUM. Sa création date de quelle époque à peu près ?
AC - 1968, si mes souvenirs sont exacts. Mes travaux de recherche pour mon doctorat m’avaient aussi orienté vers la terminologie et m’avaient amené en 1968 à la création de la Banque de Terminologie de l’Université de Montréal. À cette époque, l’Université de Montréal avait également un groupe de chercheurs en traduction automatique (le fameux système METEO qui a donné naissance à TERMIUM). Il ne faut pas négliger de mentionner qu’à cette époque j’avais la chance de diriger un département en plein essor avec de jeunes collègues dynamiques. Ce sont eux qui ont créé TERMIUM. Meta a servi à diffuser nos activités. Tout était en effervescence à cette époque ; dès qu’on découvrait quelque chose de nouveau, on le publiait dans Meta. Il a fallu parfois apprendre à se battre mais aussi parfois à perdre.
GLB - Peux-tu expliquer ce qui distingue les activités de LTT de celles de TERMIUM, la terminologie ?
AC - La terminologie était à part ; à l’époque, elle devait répondre à des besoins professionnels, quoique Robert Dubuc l’enseignait à l’université et avait déjà publié son manuel. Il nous fallait encourager la création de bases de données et apprendre à les gérer pour en tirer le meilleur parti. On ne disposait pas de corpus en ligne comme de nos jours.
GLB - Comment se faisait tout ce travail de lexicologie, de terminologie, de dictionnaires ?
AC - On ramassait des documents, on photocopiait et on extrayait, au début, manuellement les termes, les définitions, les exemples. C’était un travail chronophage ! L’informatique a tout changé. Aujourd’hui, c’est devenu banal mais à l’époque il fallait des bénévoles, des gens de bonne volonté ! On en a trouvé notamment dans le réseau LTT, qui a vraiment été au coeur de toutes mes activités langagières. En dehors du Canada, j’avais des contacts en France, en Belgique, en Allemagne, en Tunisie, au Maroc et au Liban. D’autres pays viendront s’ajouter plus tard.
GLB - Et après 40 ans de Meta ? 40 ans c’est assez exceptionnel. Je ne connais personne qui ait dirigé une revue pendant 40 ans. Ça fait un peu plus de dix ans maintenant que tu as abandonné. Est-ce que ça a été douloureux de dire, fini, j’arrête ?
AC - Non, il était temps de passer la main à des collègues plus jeunes. Il faut savoir partir, mais je ne suis pas très loin, je ne perds jamais de vue Meta et je m’intéresse toujours à vos réalisations. Je regarde Meta continuer et, bien sûr, j’en suis très fier.
1.3. 50 % français à Meta
GLB - Nous rencontrons aujourd’hui un nouvel obstacle. Bien qu’aucune décision définitive n’ait été encore prise, l’organisme subventionnaire provincial exigerait que le contenu de la revue soit à 50 % en français. Meta est une revue nettement internationale, mais elle est née au Québec et elle entend encourager la publication des travaux scientifiques en français. Mais que penses-tu de cette contrainte d’obliger Meta à publier 50 % de son contenu en français ? C’est très difficile d’atteindre une telle proportion ! Est-ce justifié ? Comment vois-tu la place du français dans les publications scientifiques ?
AC - Ce combat n’est pas récent. Même si Meta a toujours eu une vocation francophone, elle a aussi pour mission de faire connaitre et de publier les nouveautés dans le monde de la traduction : elle doit donc être ouverte au reste du monde. Aucune langue ne se suffit à elle-même. Donc Meta est maintenant trilingue, elle publie en français, en anglais et en espagnol, mais nous avons publié dans d’autres langues quand la nécessité de faire passer l’information immédiate l’exigeait. Il suffit de parcourir les numéros spéciaux sur la traduction dans d’autres pays. Après tout, il ne faut pas perdre de vue que Meta était le Journal des Traducteurs et avait en quelque sorte la mission de représenter la grande famille mondiale des traducteurs. L’important c’est la transmission rapide des nouveautés, donc dans la langue initiale. Il faut bien sûr publier en même temps un résumé et des mots-clés dans les trois langues de Meta.
GLB - Certains numéros sont majoritairement en anglais mais la proportion d’articles en espagnol augmente de jour en jour. L’espagnol est devenu une langue de travail de Meta. Est-ce que c’est une bonne idée d’avoir ajouté l’espagnol comme langue officielle de Meta ? Est-ce qu’on pourrait penser à une autre langue ? Ou est-ce préférable de rester avec trois langues ? Babel publie dans presque toutes les langues. Est-ce que ce serait une bonne chose pour Meta de commencer à publier en allemand, par exemple, ou en portugais, en italien ?
AC - C’est une excellente idée d’avoir adopté l’espagnol comme langue de travail et tu as raison, on pourrait, à l’occasion, ajouter d’autres langues, le portugais, l’allemand, l’arabe, le chinois, etc., tout en gardant la priorité au français.
1.4. Libre accès de Meta
GLB - Une dernière question à propos de Meta. Meta actuellement vit de ses abonnements aux PUM, et des subventions à l’Université. Jusqu’il y a peu, on avait une barrière mobile de deux ans. Donc, la revue était diffusée au public gratuitement après deux ans. Aujourd’hui, les organismes subventionnaires exigent une année. Donc, un chercheur canadien subventionné est dans l’obligation de rendre publics ses articles après un an. Mais bientôt nous passerons en accès libre complet, très bientôt. Qu’en penses-tu ? Comment les revues vont-elles continuer à fonctionner si les ressources des abonnements n’existent plus ? Tout va être mis directement en ligne et le papier disparaîtra.
AC - Difficile de donner une opinion, les circonstances changent. Je pense que notamment les bibliothèques vont conserver leur abonnement papier. Plusieurs pays n’abandonneront pas le papier aussi rapidement qu’on le croit. On le voit aujourd’hui. Même avec une année de barrière mobile, le nombre d’abonnements n’a guère diminué. Ce à quoi il va falloir veiller, c’est à ce que gratuité ne devienne pas synonyme de « on va publier n’importe quoi dans Meta », donc de baisser la qualité de la revue. Il faut continuer d’être exigeant. De la rigueur, du sérieux, du nouveau c’est juste !
1.5. Terminologue, lexicologue, traductologue
GLB - Pour revenir à ma première question, tu as toujours travaillé en traduction, en terminologie, en lexicologie, en francophonie, etc. À quel domaine langagier t’associes-tu le mieux ? À un seul domaine ou à tous en même temps ? Es-tu avant tout terminologue, lexicographe, lexicologue, traductologue ?
AC - Je suis un enseignant ! Tous ces domaines sont fondamentaux pour la formation des traducteurs, sans oublier la phonologie.
GLB - Voilà qui est clair ! Depuis près de 60 ans, tu prêches, au Canada, pour une approche multiple tant linguistique, que sectorielle et théorique. Le Canada, diront certains, est un pays bilingue qui n’a jamais pris le tournant du multilinguisme, en tout cas pas dans les universités où l’on enseigne la traduction. Il y a des tentatives à gauche et à droite mais ça reste un marché essentiellement bilingue, le Canada.
AC - C’est une erreur. Je ne préconise pas le multilinguisme pour tous mais connaître une ou plusieurs langues autres que les langues officielles est un énorme atout pour un chercheur. Tu es bien placé pour le savoir. Un de mes anciens professeurs, polyglotte, répétait que seules les sept premières langues étaient difficiles à apprendre et que les suivantes étaient un jeu d’enfant. Je n’irai quand même pas jusque-là.
GLB - Le néologisme « courriel », comment est-il né ? Et comment a-t-il été reçu ?
AC - C’est le mot logiciel qui m’a inspiré, agréable au son avec ce « iel ». Le mot courriel a été accepté immédiatement. Il a été diffusé par Meta. Autre preuve de l’importance de la revue pour la transmission des nouveautés. Depuis son apparition, la création du mot a même été attribuée à d’autres, ce qui est flatteur, cela signifie que le mot était une réussite.
GLB - Mais la France n’a pas encore adopté le courriel complètement, on assiste à une certaine résistance.
AC - C’est vrai, mais on le retrouve de plus en plus à la télévision et dans la presse écrite, dans la plupart des pays francophones et même en France.
GLB - Pour passer à autre chose, parlons du GRESLET que tu as fondé à l’Université de Montréal en 1984. C’était un groupe de recherche de l’Université qui a attiré beaucoup d’étudiants d’Afrique, d’Afrique du Nord et même d’Asie. Donc c’est un peu toi qui as favorisé l’ouverture internationale au Département de linguistique. Quel en est le résultat aujourd’hui ?
AC - Le GRESLET a effectivement attiré beaucoup d’étudiants étrangers. Il favorisait les rencontres et les échanges, c’était une sorte de pépinière. Il est difficile, pour répondre à ta question, d’évaluer les retombées dans les différents pays et ici. Il y a eu certes des publications. Des vocations, des créations de programmes. Je ne saurais les quantifier, mais encore à l’heure actuelle, je reçois des témoignages, des signes de vie d’anciens stagiaires. Certains sont repartis dans leur pays où ils poursuivent une carrière universitaire, d’autres sont restés au Canada. Le résultat au Département ? Tu es mieux placé que moi pour le dire… Mais il me semble que le Département a acquis une renommée internationale incontestable et que ses professeurs figurent parmi les meilleurs au monde.
1.6. Le DBC
GLB - Est-ce qu’on peut parler un peu du Dictionnaire bilingue canadien ? Parce que ça fait quand même à peu près 25 ans que tu l’as lancé avec ta collègue d’Ottawa, Roda Roberts. C’est une entreprise un peu folle parce que l’objectif, si je ne m’abuse, était de faire un dictionnaire bilingue confectionné par des étudiants.
AC - En effet, une idée folle. Cela nous semblait être un outil d’enseignement unique, exceptionnel. Nous n’avions pas envisagé les écueils que nous allions rencontrer : des problèmes d’organisation, de formation et de financement. Au tout début, nous avons fait appel aux compétences de certains collègues, Jean Beaudot en particulier, pour la partie informatique. Nous avons ensuite créé une base de données canadiennes bilingue.
GLB - La première phase était donc la création d’une base de données canadiennes ?
AC - Oui, canadienne. J’avais formellement interdit de copier des définitions, de reprendre les exemples des autres dictionnaires. Dès lors, ça devenait avant tout une formation pour les étudiants encadrés par des professeurs ou des terminologues. Mais l’entreprise était gigantesque et impliquait de nombreux acteurs. C’est là où notre vigilance n’a pas été suffisante et il y a eu des dérives qui nous ont coûté du temps et de l’argent. Je dois toutefois reconnaitre que nous avons tout de même bénéficié d’un financement généreux de la part du gouvernement canadien.
GLB - Où en est le Dictionnaire bilingue canadien ?
AC - Il est terminé et les 100 000 entrées se trouvent à l’Université d’Ottawa, mais il reste des vérifications à faire. Comme je le disais, beaucoup de participants sont intervenus, des étudiants et aussi des bénévoles intéressés par cet énorme labeur. Il nous a manqué une certaine rigueur à laquelle il faut maintenant remédier. Mais disons que le travail est fait. Je ne peux dire quand tout sera vraiment terminé, ni s’il verra le jour sur papier ou en ligne. Cela ne dépend plus de moi. Tout comme la Banque de terminologie, le DBC est désormais à Ottawa.
GLB - Je pense que l’on a fait le tour de pas mal de choses, est-ce que tu veux rajouter quelque chose ?
AC - Je vais essayer. J’ai fait tellement de choses, je ne me suis jamais ennuyé ! J’étais là dès l’origine de l’École de Traduction qui a donné le Département actuel. Il y a eu Meta. Puis, TERMIUM, la Banque de terminologie, le GRESLET, le DBC et même l’entrée à la CIUTI. Il s’agissait de la Conférence internationale permanente d’instituts universitaires de traduction et interprétation. C’était un club « sélect » réservé aux plus grands et réussir à y faire entrer l’Université de Montréal a été une de mes plus grandes satisfactions. Une consécration pour notre École de traduction, un label de qualité en quelque sorte.
GLB - Tu as fêté les 50 ans de Meta. J’ai fait les 60 ans. Ça fait plaisir à voir, non ? Le temps et les moyens m’ont manqué, mais j’ai un moment pensé à célébrer les 65 ans. 65 ans, c’est l’âge de la retraite, mais ça ne le sera pas pour Meta. Les auteurs nous font confiance, les évaluateurs collaborent de façon enthousiaste et les articles ne cessent de nous parvenir. Ton héritage fructifie. Merci André !
AC - Pour conclure, je te remercie, Georges, de m’avoir permis avec cette entrevue de revivre les bons moments de ma carrière à l’Université de Montréal et en particulier ceux passés à la tête de Meta. Comme tu es bien placé pour le savoir, diriger une revue demande beaucoup d’efforts et ce n’est pas non plus sans expérimenter quelques déceptions et déboires. Je suis bien tranquille, Meta étant en de très bonnes mains, et elle connait de grandes réussites sous ta houlette.
3. Conclusion
La présente entrevue a été effectuée à l’été 2019 puis s’est enrichie petit à petit jusqu’à la fin de l’automne. Nous sommes conscients de n’avoir pas abordé tous les volets de la vie académique d’André Clas, ç’aurait été tâche laborieuse voire non pertinente dans ce contexte. Rappelons-nous seulement que plusieurs institutions de taille doivent sinon leur existence du moins leur développement et leur essor à André Clas : la revue Meta, le Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal, le réseau LTT, le DBC et l’AUF. Nous tous, collègues du Département et collaborateurs de Meta, lui sommes redevables. Nous n’avons pas non plus voulu fatiguer davantage André qui au cours des derniers mois a dû subir plusieurs interventions chirurgicales mineures mais fastidieuses. Au début de cette fatidique année 2020, il a souffert un ACV dont il ne s’est pas encore remis. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Ci-dessous nous avons voulu présenter un aperçu de la carrière académique d’André Clas ainsi qu’une bibliographie sélective.
Appendices
Annexes
Annexe 1. Carrière universitaire
Voici les différents postes universitaires occupés par André Clas :
-
1960-1963 : Chargé de cours, École française d’été, Université de Montréal
-
1960-1963 : Chargé de cours, Département de linguistique, Université de Montréal
-
1963-1965 : Responsable des cours de français, langue seconde ; Département de linguistique, Université de Montréal
-
1963-1967 : Chargé d’enseignement, département de linguistique et de langues modernes, Université de Montréal
-
1965 : Directeur de l’École française d’été, Extension de l’enseignement, Université de Montréal
-
1967-1970 : Professeur adjoint, département de linguistique et de langues modernes, Université de Montréal
-
1968-1970 : Directeur adjoint, département de linguistique et de langues modernes, Université de Montréal
-
1969 (été) : Professeur invité, Dolmetscher Institut, Universität des Saarlandes, Sarrebrück
-
1970-1972 : Directeur du département de linguistique et de langues modernes, Université de Montréal
-
1970-1974 : Professeur agrégé, département de linguistique et philologie, Université de Montréal
-
1972-1981 : Directeur du département de linguistique et philologie, Université de Montréal
-
1982 : Chargé de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières
-
1990 (été) : Professeur invité, Pontificia Universidad Católica de Chile, Santiago du Chili
-
1991 (septembre) : Professeur invité, Pontificia Universidad Católica de Chile, Santiago du Chili
-
1992 (mai-juin) : Chercheur invité à l’Université de Paris 13, Laboratoire de linguistique informatique
-
1994 (mai) : Professeur invité et consultant, Université Saint-Joseph, Beyrouth, Liban
-
1995 (mai) : Professeur invité, Université Saint-Joseph, Beyrouth, Liban
-
1974-1997 : Professeur titulaire, Département de linguistique et de traduction, Université de Montréal
-
1984-2001 : Directeur du Groupe de recherche en sémantique, lexicologie et terminologie (GRESLET)
-
1997 : Chercheur associé, Département de linguistique informatique et Université de Paris XIII
-
1997 : Professeur émérite, Université de Montréal
-
1997-2000 : Professeur associé, Département de linguistique et de traduction, Université de Montréal, coresponsable du Dictionnaire bilingue canadien (en cours de réalisation, subvention CRSH)
-
2000-2006 : Professeur associé, Département de linguistique et de traduction, Université de Montréal, Responsable du Dictionnaire bilingue canadien (en cours de révision, subvention CRSH)
Notre invité est aussi lié aux fonctions et activités suivantes :
-
1967-2006 : Directeur de la revue Meta, Montréal, Presses de l’Université ; chef de la rubrique des articles de fond à partir du volume 12 (1967), directeur à partir du numéro 13(1) jusqu’au numéro 53(2), bien que son éditorial d’adieu paraît dans le 53(1)
-
1969 : Fondateur de la Banque de terminologie de l’Université de Montréal
-
1971 : Expert pour la Fondation Ford sur les problèmes de communication en Afrique francophone et anglophone
-
1972-1994 : Membre du Comité de rédaction de la revue Cahiers de lexicologie, Paris, Didier
-
1974 : Expert du gouvernement canadien auprès de l’ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) à Bujumbura
-
1974 : Secrétaire général adjoint du Congrès international des phonéticiens, Université de Montréal
-
1974-1991 : Conseiller étranger pour le Trésor de la langue française (TLF), INALF-CNRS, Paris-Nancy
-
1985 : Directeur de stage de terminologie et lexicologie informatisées, École internationale de Bordeaux, ACCT
-
1985 : Expert auprès de l’ACCT à Ouagadougou, Projets DIMO et LEXIS
-
1986 : Directeur de stage de terminologie et lexicologie informatisées, GRESLET, Université de Montréal, ACCT
-
1986 : Expert auprès de l’ACCT à Kinshasa, Projets DIMO et LEXIS
-
1987 : Personne ressource de l’École internationale de Bordeaux
-
1987-1990 : Membre de la Commission de traduction de l’AILA
-
1988 : Directeur de stage de terminologie et lexicologie informatisées, École internationale de Bordeaux, ACCT
-
1988-2000 : Coordonnateur du réseau Lexicologie, Terminologie, Traduction de l’Agence universitaire de la Francophonie, Université des Réseaux d’expression française (AUPELF-UREF)
-
1989 : Président de la Commission de traduction de l’AILA
-
1991 : Intervenant au stage de terminologie des langues africaines à Cotonou du 14 au 30 octobre
-
1991-1997 : Membre du Comité de la recherche de l’Université de Montréal
-
1992 (mars) : Conférencier invité à Niamey, Niger
-
1993 (octobre) : Intervenant au stage ACCT Aménagement linguistique
-
1994 : Membre du Comité de direction de la revue Onomazein, Université Pontificia Universidad Católica de Chile, Santiago du Chili
-
1994/1996 : Membre du groupe chargé de la création du DBC
Voici la liste des distinctions lui ayant été décernées :
-
1976 : Membre d’honneur de la Société des traducteurs du Québec (Ordre des traducteurs)
-
1996 : Chevalier dans l’ordre des palmes académiques (Gouvernement français)
-
1997 : Professeur émérite, Université de Montréal
-
1999 : Médaille de bronze de l’Université Saint-Joseph, Beyrouth, Liban
-
2001 : Membre de la Société royale du Canada (membre élu par l’Académie des arts et des lettres)
-
2002 : Membre honoraire du Colegio de Traductores del Perú
-
2003 : Président honoraire du réseau de recherche LTT de l’AUF
-
2004 : Nommé « pionnier » par l’Université de Montréal
-
2005 : Médaille Joseph Zaarour, décernée par l’ÉTIB (Université Saint-Joseph de Beyrouth)
Annexe 2. Bibliographie sélective
Livres, collectifs et numéros spéciaux
Bouillon, Pierrette et Clas, André, dir. (1993) : La traductique : études et recherches de traduction par ordinateur. Montréal : Presses de l’Université de Montréal.
Clas, André (1968) : Le champ notionnel du pronom indéfini « on ». Tubingue : Fotodruck Präzis.
Clas, André, dir. (1971) : Actes du colloque international de linguistique et de traduction. Montréal, 30 septembre - 3 octobre 1970. Meta. 16(1-2).
Clas, André, dir. (1973) : Actes du deuxième colloque international de linguistique et de traduction. Montréal, 4-7 octobre 1972. Meta. 18(1-2).
Clas, André, dir. (1975) : Bibliographie des chroniques de langage publiées dans la presse au Canada. Montréal : Département de linguistique et philologie de l’Université de Montréal.
Clas, André, dir. (1976) : Néologismes – Canadianismes. Montréal : Département de linguistique et philologie de l’Université de Montréal.
Clas, André (1980) : Guide de la correspondance administrative et commerciale. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André (1983) : Sons et langage. Initiation à la phonétique théorique et pratique. Montréal : Sodilis.
Clas, André, dir. (1985) : Guide de recherche en lexicographie et terminologie. Paris : Agence de coopération culturelle et technique.
Clas, André, dir. (1992) : Le mot, les mots, les bons mots – Word, Words, Witty Words. Hommage à Igor Melʹčuk à l’occasion de son soixantième anniversaire. Montréal : Presses de l’Université de Montréal.
Clas, André, Awaiss, Henri et Hardane, Jarjoura, dir. (2001) : L’éloge de la différence : la voix de l’Autre. Paris : AUF.
Clas, André et Bouillon, Pierrette, dir. (1994) : TA-TAO : recherches de pointe et applications immédiates. Montréal/Beyrouth : AUPELF-UREF/FMA.
Clas, André et Bureau, René (1969) : Nouvelle méthode active d’orthographe – Cahier 1. Montréal : Beauchemin.
Clas, André et Bureau, René (1969) : Nouvelle méthode active d’orthographe – Cahier 2. Montréal : Beauchemin.
Clas, André et Bureau, René (1969) : Nouvelle méthode active d’orthographe – Cahier 3. Montréal : Beauchemin.
Clas, André et Bureau, René (1970) : Nouvelle méthode active d’orthographe – Cahier 4. Montréal : Beauchemin.
Clas, André, Demers, Jeanne et Charbonneau, René (1968) : Phonétique appliquée. Montréal : Beauchemin.
Clas, André et Girodet, Jean, dir. (1988) : Un vrai dictionnaire – 16 000 mots pour l’école. Saint-Laurent/Paris : Trécarré/Bordas.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1969) : Le français, langue des affaires. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1970) : Le français, langue des affaires – Cahier d’exercices : communication écrite. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1971) : Le français, langue des affaires – Livre du maître. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1979) : Le français, langue des affaires. 2e éd. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1979) : Le français, langue des affaires – Cahier d’exercices : communication écrite. 2e éd. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1979) : Le français, langue des affaires – Livre du maître. 2e éd. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1991) : Le français, langue des affaires. 3e éd. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Horguelin, Paul A. (1991) : Le français, langue des affaires – Cahier d’exercices : communication écrite. 3e éd. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André, Mejri, Salah et Baccouche, Taïeb, dir. (1997) : La mémoire des mots. Revue tunisienne des sciences sociales. 117(1).
Clas, André, Mejri, Salah et Baccouche, Taïeb, dir. (1998) : La mémoire des mots. Revue tunisienne des sciences sociales. 117(2).
Clas, André et Ouoba, Benoît, dir. (1990) : Visages du français. Variétés lexicales de l’espace francophone. Paris : AUPELF/John Libbey Eurotext.
Clas, André et Safar, Hayssam, dir. (1992) : L’environnement traductionnel. La station de travail du traducteur de l’an 2001. Actes du Colloque de Mons (1991). Montréal/Sillery : AUPELF/Presses de l’Université du Québec.
Clas, André et Seutin, Émile (1979-1982) : Richesses et particularités de la langue écrite au Québec. Montréal : Département de linguistique et philologie de l’Université de Montréal.
Clas, André et Seutin, Émile (1980) : Recueil de difficultés du français commercial. Montréal : McGraw-Hill.
Clas, André et Seutin, Émile (1989) : J’parle en tarmes : Dictionnaire de locutions figurées au Québec. Montréal : Sodilis.
Clas, André, Thoiron, Philippe et Béjoint, Henri, dir. (1997) : Lexicomatique et dictionnairiques. Montréal/Beyrouth : AUPELF-UREF/FMA.
Clas, André et Tiffou, Étienne (1987) : Introduction aux études linguistiques. Montréal : Librairie de l’Université de Montréal.
Clas, André, dir. (1987) : Lexicologie et terminologie II. Meta. 42(2).
Dwane, Madeleine et Clas, André (1970-1971) : Mon dossier de français. Vol. 1-5. Montréal : McGraw-Hill.
Kučera, Antonin et Clas, André (2002) : Dictionnaire de chimie – Wörterbuch der Chemie, français-allemand et allemand-français. Wiesbaden : Brandstetter.
Kučera, Antonin, Clas, André et Baudot, Jean (1991) : Dictionnaire compact des sciences et de la technique – Compact Worterbuch der exakten Naturwissenschafien und der Technik. Vol. 1 (français-allemand). Wiesbaden : Brandstetter.
Kučera, Antonin, Clas, André et Baudot, Jean (1996) : Dictionnaire compact des sciences et de la technique – Compact Worterbuch der exakten Naturwissenschafien und der Technik. Vol. 2 (allemand-français). Wiesbaden : Brandstetter.
Mejri, Salah, Clas, André, Baccouche, Taïeb et al., dir. (2000) : La traduction : diversité linguistique et pratiques courantes. Tunis : Centre d’études et de recherches économiques et sociales.
Mejri, Salah, Clas, André, Baccouche, Taïeb, et al., dir. (2000) : La traduction : théories et pratiques. Tunis : École Normale Supérieure de Tunis.
Mel’čuk, Igor, Clas, André et Polguère, Antoine (1995) : Introduction à la lexicologie explicative et combinatoire. Louvain-la-Neuve/Paris : Duculot/AUPELF-UREF.
Articles, chapitres, communications et éditoriaux
Baudot, Jean, Clas, André et Gross, Maurice (1981) : Un modèle de mini-banque de terminologie bilingue. Meta. 26(4):315-331.
Clas, André (1967) : À propos de « Giggle ». Meta. 12(2):56.
Clas, André (1967) : Défini, indéfini. Meta. 12(2):39-44.
Clas, André (1968) : Subjectivisme-objectivisme. Meta. 13(3):124-126.
Clas, André (1969) : Éditorial : la banque de terminologie. Meta. 14(4):191-194.
Clas, André (1970) : Le système du pronom indéterminé « on ». Problèmes de traduction. Lebende Sprachen. 15(1):13-16.
Clas, André (1971) : Éditorial. In : André Clas, dir. Actes du colloque international de linguistique et de traduction. Montréal, 30 septembre - 3 octobre 1970. Meta. 16(1-2):5-6.
Clas, André (1971) : L’opération traduisante. In : Karl-Richard Bausch et Hans-Martin Gauger, dir. Interlinguistica. Sprachvergleich und Übersetzung. Festschrift zum 60. Geburtstag von Mario Wandruszka [Interlinguistica. Comparaison des langues et traduction. Mélanges en l’honneur du 60e anniversaire de Mario Wandruszka]. Tubingue : Niemeyer, 607-609.
Clas, André (1972) : Éditorial. In : L’adaptation publicitaire. Meta. 17(1):3-4.
Clas, André (1972) : Néologismes publicitaires. In : L’adaptation publicitaire. Meta. 17(1):72-79.
Clas, André (1973) : Éditorial. In : André Clas, dir. Actes du deuxième colloque international de linguistique et de traduction. Montréal, 4-7 octobre 1972. Meta. 18(1-2):7-8.
Clas, André (1975) : Éditorial. In : Vingt ans de traduction. Bilan et prospectives. Meta. 20(1):5-6.
Clas, André (1975) : Éditorial. Meta. 20(3):179-183.
Clas, André (1975) : Les travaux de l’Observatoire. In : Henriette Dupuis, dir. L’aménagement de la néologie : Actes du Colloque international de terminologie, Lévis, Québec, du 29 septembre au 2 octobre 1974. (Colloque international de terminologie, Lévis, 29 septembre au 2 octobre 1974). Québec : Office de la langue française, 115-120.
Clas, André (1976) : La formation des terminologues. In : Actes du colloque international de terminologie. Essai de définition de la terminologie. (Colloque international de terminologie, Lac-Delage, 5-8 octobre 1975). Québec : Régie de la langue française, 153.
Clas, André (1980) : De la formation de mots nouveaux. Meta. 25(3):345-347.
Clas, André (1981) : Les travaux de l’Observatoire du français contemporain de Montréal (méthodes et résultats). In : Louis-Jean Rousseau, dir. Actes du colloque « Les français régionaux ». (Colloque « Les français régionaux », Québec, 21-25 septembre 1979). Québec : Conseil de la langue française, 122-130.
Clas, André (1983) : Éditorial. Meta. 28(2):115.
Clas, André (1984) : Éditorial. Meta. 29(4):339.
Clas, André et Baudot, Jean (1984) : Développement des langues africaines : de Yaoundé à Zanzibar. Meta. 29(2):212-215.
Clas, André (1985) : Composés lourds et créations brachygraphiques terminologiques. La Banque des mots. 30 :135-145.
Clas, André (1985) : Le développement des langues africaines. Lebende Sprachen. 30(4):165-167.
Clas, André (1986) : Éditorial. In : Prismes de traductions littéraires. Meta. 31(3):229.
Clas, André (1987) : Éditorial. In : André Clas, dir. Vers l’an 2000. La terminotique : bilan et prospectives. Meta. 32(2):95-96.
Clas, André (1987) : Les nouveaux lexiques ou une stratégie de création de mini-banques. In : André Clas, dir. Vers l’an 2000. La terminotique : bilan et prospectives. Meta. 32(2):212-215.
Clas, André (1987) : Sur les binominaux juxtaposés. Lebende Sprachen. 32(3):120-126.
Clas, André (1987) : Une matrice terminologique universelle : la brachygraphie gigogne. Meta. 32(3):347-355.
Clas, André (1988) : Une matrice terminogénétique en plein essor : les binominaux juxtaposés. In : Reiner Arntz, dir. Textlinguistik und Fachsprache : Akten des Internationalen Übersetzungswissenschaftlichen AILA-Symposions, Hildesheim, 13.-16. April 1987 [Linguistique textuelle et langue technique : actes du symposium international de l’AILA sur la traductologie, Hildesheim, 13-16 avril 1987]. Hildesheim : Hildesheim Olms, 215-228.
Clas, André (1989) : Éditorial. In : 1. Jean Baudot, André Clas, Henri Béjoint et al., dir. Actes du colloque Les terminologies spécialisées : approches quantitative et logico-sémantique ; 2. Pierre Lerat et Françoise Algardy, dir. Actes du colloque Terminologie et industries de la langue. Meta. 34(3):333.
Clas, André (1989) : Présentation. In : 1. Jean Baudot, André Clas, Henri Béjoint et al., dir. Actes du colloque Les terminologies spécialisées : approches quantitative et logico-sémantique ; 2. Pierre Lerat et Françoise Algardy, dir. Actes du colloque Terminologie et industries de la langue. Meta. 34(3):337-339.
Clas, André (1990) : Brachygraphie et oralité. Terminologie et traduction. 2:149-155.
Clas, André (1990) : L’environnement traductionnel. La station de travail du traducteur de l’an 2001. Taller de Letras. 18:15-23.
Clas, André (1990) : La traduction proligère : allocution d’ouverture. In : Monique C. Cormier et Jacques Lethuillier, dir. Actes du colloque international « La traduction proligère ». 35(1):10-11.
Clas, André (1991) : Éditorial. Meta. 36(4):539-542.
Clas, André (1991) : Les minibanques de terminologie : le prototype BATEM. In : Laura Cignoni, Carol Peters et Bernard Quemada, dir. Computational Lexicology and Lexicography : Special Issue Dedicated to Bernard Quemada. Pisa : Giardini Editori e Stampatori, 219-225.
Clas, André (1992) : Allocution d’ouverture. In : André Clas et Hayssam Safar, dir. L’environnement traductionnel. La station de travail du traducteur de l’an 2001. Actes du Colloque de Mons (1991). (Deuxièmes Journées scientifiques du Réseau LTT, Mons, 25-27 avril 1991). Montréal/Sillery : AUPELF-UREF/Presses de l’Université du Québec, 19-21.
Clas, André (1973) : Éditorial. In : Monique C. Cormier et Dominique Estival, dir. Études et recherches en traductique. Meta. 37(4):579-580.
Clas, André (1992) : Le réseau LTT, un outil de développement. Universités. 13(2):30-31.
Clas, André (1993) : Formations et recherches en génie linguistique. Universités. 14(2):39.
Clas, André (1993) : Éditorial. In : Susan Sammons, dir. La traduction et l’interprétation dans le nord du Canada. Meta. 38(1):5.
Clas, André (1993) : Présentation. In : Brigitte Lépinette, dir. Le « Je » du traducteur. Meta. 38(4):595-596.
Clas, André (1994) : Collocations et langues de spécialité. In : Danielle Candel, Monique C. Cormier et John Humbley, dir. Hommage à Bernard Quemada. Termes et textes. Meta. 39(4):576-580.
Clas, André (1994) : Préface. In : André Clas et Pierrette Bouillon, dir. TA-TAO : recherches de pointe et applications immédiates. Montréal/Beyrouth : AUPELF-UREF/FMA, xv-xviii.
Clas, André (1994) : Préface. In : Benoît Ouoba. Dictionnaire gulmancéma-français. Ouagadougou : Sous-commission nationale du Gulmancéma, iv-vii.
Clas, André (1994) : Préface. In : Danielle Candel, Monique C. Cormier et John Humbley, dir. Hommage à Bernard Quemada. Termes et textes. Meta. 39(4):541-542.
Clas, André (1995) : Avant-propos. In : Jeanne Dancette. Parcours de traduction. Étude expérimentale du processus de compréhension. Lille : Presses Universitaires de Lille, 13-14.
Clas, André (1996) : Dictionnaires généraux bilingues. Le Dictionnaire bilingue canadien. Cahiers de lexicologie. 69:127-144.
Clas, André (1996) : Éditorial. In : Frank G. Königs, dir. Le(s) processus de la traduction. Meta. 41(1):5.
Clas, André (1996) : Problèmes de préparation rédactionnelle de dictionnaires bilingues. In : Henri Béjoint et Philippe Thoiron, dir. Les dictionnaires bilingues. Louvain-la-Neuve/Paris : Duculot/AUPELF-UREF, 199-211.
Clas, André (1996) : Traduction et terminologie. Puente. CD-ROM.
Clas, André (1998) : Éditorial. In : Sara Laviosa, dir. L’approche basée sur corpus. Meta. 43(4):473.
Clas, André (1998) : Quelques réflexions sur les matrices de néologie morpho-sémantique. In : Catherine Paulin, dir. Recherches en linguistique étrangères. XIX. Mélanges Jean Tournier. Besançon/Paris : Annales littéraires de l’Université de Franche-Comté/Les Belles Lettres, 111-118.
Clas, André (1999) : Un modèle de création terminologique en chimie : la brachygraphie. Équivalences. 27(2)-28(1):45-56.
Clas, André (2000) : Éditorial. In : Charlotte Melançon, dir. La traduction littéraire au Canada. Meta. 45(1):1-2.
Clas, André (2000) : Grammaire et figement : une autre difficulté pour les dictionnaires bilingues. In : Thomas Szende, dir. Approches contrastives en lexicographie bilingue. Paris : Honoré Champion, 279-286.
Clas, André (2000) : La synonymie verbale : Hommage à Gaston Gross. BULAG : Lexique, syntaxe et sémantique. Hors-série :21-32.
Clas, André (2001) : Abelle et Rose-épine ! Mots-valises et méronymie. Cahiers de lexicologie. 78 :99-106.
Clas, André (2001) : De Babel à Babel ? Plurilinguisme et mondialisation. In : Christian Balliu, Martine Bracops, Daniel Mangano et al., dir. Il fabbro del parlar materno : Hommage à Jean-Marie Van der Meerschen. Bruxelles : Éditions du Hazard, 57-72.
Clas, André (2001) : L’éloge de la variation : quelques facettes du français au Québec. Revue belge de philologie et d’histoire. 79:847-859.
Clas, André (2003) : De l’importance de la traduction dans le développement, non publiée. (European Scientific Society, Thessalonique, 25 août 2003).
Clas, André (2003) : Éditorial. In : Riitta Oittinen, dir. Traduction pour les enfants. Meta. 48(1-2):1.
Clas, André (2003) : Problématique de la rédaction d’un dictionnaire homoglosse : le cas du Québec. In : Fundación San Millán de la Cogolla, dir. La lexicografía plurilingüe en lenguas latinas. (Tercer Seminario de la Escuela Interlatina de Altos Estudios en Lingüística Aplicada, San Millán de la Cogolla, 22-25 octobre 2003). San Millán de la Cogolla : Cilengua/Instituto Historia de la Lengua, 137-150.
Clas, André (2004) : A pesquisa terminológica e a formulação de parâmetros em função das necessidades dos usuarios [Recherche terminologique et détermination de paramètres en fonction des besoins des utilisateurs]. In : Aparecida Negri Isquerdo et Maria da Graça Krieger, dir. As ciências do léxico : Lexicologia, Lexicografia, Terminologia [Sciences du lexique : lexicologie, lexicographie, terminologie]. Vol. 2. Campo Grande : Universidade federal de Mato Grosso del Sul, 223-252.
Clas, André (2004) : De la noblesse du service. Équivalences. 31(1-2):85-102.
Clas, André (2005) : Éditorial. In : André Clas, Georges L. Bastin, Hélène Buzelin et al., dir. Pour une traductologie proactive. Actes. Meta. 50(4):1079-1081.
Clas, André (2005) : Éditorial. In : Christian Balliu, dir. Enseignement de la traduction dans le monde. Meta. 50(1):1-5.
Clas, André (2005) : Éditorial. In : Georges L. Bastin, dir. Le prisme de l’histoire. Meta. 50(3):795-796.
Clas, André (2005) : Éditorial. In : Hannelore Lee-Jahnke, dir. Processus et cheminements en traduction et interprétation. Meta. 50(2):337-338.
Clas, André (2005) : Espace et textes : panorama historique et contemporain des langues. In : Ángeles Sirvent Ramos, dir. El espacio en la lingüística y la traducción francesas. (XII Coloquio de la Asociación de Profesores de Filología Francesa de la Universidad Española, Alicante, 14-17 mai 2003). Vol. 3. Espacio y texto en la cultura francesa. Alicante : Servicio de Publicaciones de la Universidad de Alicante, 1347-1368.
Clas, André (2005) : Traduire c’est tailler un diamant en multiples facettes ! In : Henri Awaiss et Gina Abou Fadel, dir. Réflexion plurielle. Pour dissiper le flou. Beyrouth : École de Traducteurs et d’Interprètes de Beyrouth, Université Saint-Joseph, 49-53.
Clas, André (2006) : Où situer la mesure dans les termes ? In : Henri Béjoint et François Maniez, dir. De la mesure dans les termes : Hommage à Philippe Thoiron. Lyon : Presses Universitaires de Lyon, 212-226.
Clas, André (2008) : Éditorial. In : Klaus Kaindl et Riitta Oittinen, dir. Le verbal, le visuel, le traducteur. Meta. 53(1):1-3.
Clas, André (2008) : Quelques aspects du franco-québécois ! In : Gaston Gross et Klaus U. Schulz, dir. Linguistics, Computer Science and Language Processing. Festschrift for Franz Guenthner on the Occasion of His 60th Birthday. Londres : College Publications, 41-54.
Clas, André (2008) : Traducteur, un métier, une passion. In : Christian Balliu, dir. Traduire : un métier d’avenir. (Colloque du 50e anniversaire de l’ISTI, Bruxelles, 14-15 octobre 2008). Vol. 2. Bruxelles : Éditions du Hazard, 9-34.
Clas, André (2008) : Une étude de cas : le dictionnaire bilingue canadien, un dictionnaire hétéroglosse et homoglosse. In : François Maniez et Pascaline Dury, dir. Lexicographie et terminologie : Histoire des mots : Hommage à Henri Béjoint. Lyon : Presses de l’Université de Lyon, 35-46.
Clas, André (2011) : Théorie et enseignement de la traduction. Équivalences. 38(1):15-51.
Clas, André (2011) : Le figement et les choix du traducteur. In : Carmen González Royo et Pedro Mogorrón Huerta, dir. Fraseología contrastiva : Lexicografía, traducción y análisis de corpus. Alicante : Universidad de Alicante, 61-74.
Clas, André (2014) : Langues et idiotismes. Équivalences. 41(1-2):13-26.
Clas, André et Baudot, Jean (1982) : De la naissance des banquettes ou un modèle de mini-banque de terminologie bilingue. La Banque des mots. 24:161-182.
Clas, André et Baudot, Jean (1984) : A Model for a Bilingual Terminology Mini-Bank. Lebende Sprachen. 29(2):49-54.
Clas, André et Baudot, Jean (1986) : BATEM, une banque de terminologie sur micro-ordinateur. In : Magdalena Krommer-Benz, dir. Networking in Terminology : International Co-operation in Terminology Work. (Second Infoterm Symposium, Vienne, 14-17 avril 1985). Munich/New York : K. G. Saur, 376-389.
Clas, André et Gross, Gaston (1997) : Les classes d’objets et la désambigüisation des synonymes. Cahiers de lexicologie. 70 :27-40.
Clas, André et Gross, Gaston (1998) : Classes de figement des locutions verbales. In : Salah Mejri, Gaston Gross, André Clas et al. Le figement lexical. (1re Rencontre linguistique méditerranéenne, Tunis, 17-19 septembre 1998). Tunis : CERES, 11-19.
Clas, André et Gross, Gaston (2003) : Analyzing LSP for Automatic Data Processing the Language of Football. In : Constructions and Applications of Semantic Classes. Séoul : Language Education Institute, Seoul National University, 1-19.
Clas, André et Kučera, Antonin (1997) : Le dictionnaire compact des sciences et de la technique. In : Lise Lapierre, Irène Oore et Hans R. Runte, dir. Mélanges de linguistique offerts à Rostislav Kocourek. Halifax : Les Presses d’Alfa.
Clas, André et Mel’čuk, Igor (1992) : Présentation d’un nouveau type de dictionnaire : Le Dictionnaire explicatif et combinatoire du français contemporain. Études de linguistique appliquée. 85-86:155-160.
Francoeur, Aline, Cormier, Monique C., Boulanger, Jean-Claude et Clas, André (2000) : Le discours de présentation du dictionnaire : Reflet d’une évolution à travers les âges. Cahiers de lexicologie. 77(2):97-115.
Gross, Gaston et André Clas (1997) : Synonymie, polysémie et classes d’objets. In : André Clas, dir. Lexicologie et terminologie. Meta. 42(1):147-154.
Gross, Gaston et André Clas (1997) : Traitement automatique de la synonymie. In : Luc P. Devroye et Claude Chrisment, dir. Computer-Assisted Information Searching on Internet. Vol. 2. (RIAO ‘97 : Computer-Assisted Information Searching on Internet, Montréal, 25-27 juin 1997). Montréal : Centre de hautes études internationales d’informatique documentaire, 709-720.
Comptes rendus, bibliographies et hommages
Clas, André (1967) : Compte rendu de Bibliographie linguistique du Canada français par Gaston Dulong [1966, Québec/Paris : Presses de l’Université Laval/Klincksieck]. Revue canadienne de linguistique. 13(1):63-65.
Clas, André (1969) : Compte rendu de La traduction scientifique et technique par Jean Maillot [1969, Paris : Eyrolles]. Meta. 14(3):166-167.
Clas, André (1969) : Compte rendu de Recherches sur la structure phonique du français canadien par Pierre Léon [1968, Montréal : Marcel Didier]. Revue canadienne de linguistique. 14(2):145-149.
Clas, André (1969) : Compte rendu de The Theory and Practise of Translation par Eugene Nida et Charles R. Taber [1968, Londres : United Bible Society]. Meta. 14(3):165-166.
Clas, André (1970) : Le colloque de Genève (12-13 décembre 1969). Meta. 15(2):140.
Clas, André (1970) : Colloque de l’UNESCO (6-8 avril 1970, Paris). Meta. 15(3):193.
Clas, André (1972) : Compte rendu du Dictionnaire anglais-français des nouveautés linguistiques par Albert Beaudet [1971, Montréal : Fides]. Meta 17(3):190-191.
Clas, André (1972) : Compte rendu du Dictionnaire des mots nouveaux par Pierre Gilbert [1971, Paris : Hachette/Tchou]. Meta. 17(3):191-193.
Clas, André (1973) : Compte rendu du Dictionnaire du français vivant par Maurice Davau, Maurice Lallemand et Marcel Cohen [1973, Paris/Bruxelles/Montréal : Bordas]. Meta. 18(4):377-378.
Clas, André (1972) : Compte rendu de Les Linguicides par Jacques-Oliver Grandjouan [1971, Paris/Montréal : Didier]. Meta. 17(2):124-125.
Clas, André (1972) : Compte rendu de Les Mots « dans le vent » par Jean Giraud, Pierre Pamart et Jean Riverain [1971, Paris : Larousse]. Meta. 17(2):127-128.
Clas, André (1972) : Compte rendu de Orthographe et lexicographie par Nina Catach, Jeanne Golfand et Roger Denux [1971, Paris : Didier]. Meta 17(4):242.
Clas, André (1973) : 14e réunion annuelle de la CIUTI (Gemmersheim, 12-13 mai 1973). Meta. 18(3):347.
Clas, André (1973) : IVes journées internationales de la traduction à Liège (Liège 15-17, mai 1973). Meta. 18(3):347.
Clas, André (1973) : Compte rendu du Dictionnaire de linguistique par Jean Dubois, Mathée Giacomo, Louis Guespin et al. [1973, Paris : Larousse]. Meta. 18(4):384-385.
Clas, André (1974) : Compte rendu de l’Encyclopédie du bon français dans l’usage contemporain par Paul Dupré [1972, Paris : Trévise]. Meta. 19(2):104-106.
Clas, André (1974) : Compte rendu de Gallicismes et germanismes par Lucien Gspann [1971, Paris/Bruxelles/Montréal : Didier]. Meta. 19(3):172-174.
Clas, André (1974) : Compte rendu de International Business Dictionary in Nine Languages/Internacia komerca-ekonomika vortaro en nau lingvoj par Feiko Munniksma [1974, Deventer/Londres : Kluwer/Harrap]. Meta. 19(3):175-176.
Clas, André (1974) : Compte rendu de Internationale Bibliographie der Übersetzung – International Bibliography of Translation par Henri van Hoof [1973, Pullach : Verlag Dokumentation]. Meta. 19(3):171.
Clas, André (1974) : Compte rendu de Proverbs par Jerzi Gluski [1971, Amsterdam/Londres/New York : Elsevier]. Meta. 19(2):108.
Clas, André (1975) : Compte rendu de Les Nouveaux « Mots dans le vent » par Jean Giraud, Pierre Pamart et Jean Riverain [1974, Paris : Larousse]. Meta. 20(3):230-231.
Clas, André (1975) : Compte rendu de Übersetzer und Dolmetscher [Traducteurs et interprètes] par Volker Kapp, dir. [1974, Heidelberg : Quelle und Meyer]. Meta. 20(2):163-166.
Clas, André (1975) : 6e Biennale de la langue française (Echternach, 6-13 septembre 1975). Meta. 20(4):330.
Clas, André (1976) : Compte rendu de Lexis, Dictionnaire de la langue française par Jean Dubois [1975, Paris : Larousse]. Meta. 21(3):211-212.
Clas, André (1977) : Bibliographie. In : Histoire de la traduction au Canada. Meta. 22(1):72-78.
Clas, André (1977) : Compte rendu de Linguistique et traduction par Georges Mounin [1976, Bruxelles : Dessart et Mardaga]. Meta. 22(2):152.
Clas, André (1977) : Compte rendu du Dictionnaire de didactique des langues par Robert Galisson et Daniel Coste [1976, Paris : Hachette]. Meta. 22(2):146-147.
Clas, André (1977) : Hommage à Louis Guilbert. Meta. 22(4):296.
Clas, André (1977) : Hommage à Pierre Widal. Meta. 22(4):296.
Clas, André (1977) : Compte rendu de Traduire : les idées et les mots par Danica Seleskovitch, dir. [1976, Études de linguistique appliquée. 24]. Meta. 22(4):283-285.
Clas, André (1978) : Compte rendu de Vocabulaire éthologique : allemand, anglais, français par Heymer Armin [1977, Paris/Berlin/Hambourg : PUF/Paul Parey]. Meta. 23(2):183-184.
Clas, André (1978) : Compte rendu de World Guide to Terminological Activities – Guide mondial des activités terminologiques par Magdalena Krommer-Benz [1977, Inforterm, Series 4. Munich : Verlag Dokumentation]. Meta. 23(2):183.
Clas, André (1979) : Compte rendu de Guide de la traduction appliquée par Geoffrey Vitale, Michel Sparer et Robert Larose [1978, Vol. 1. Paris/Montréal : Vuibert/Presses de l’Université du Québec]. Meta. 24(2):292-293.
Clas, André (1979) : INFOTERM (Vienne, 2-3 avril 1979). Meta. 24(4):497-498.
Clas, André (1979) : Compte rendu de Répertoire des dictionnaires scientifiques et techniques : 1950-1975 par Bernard Quemada [1978, Paris : CILF]. Meta. 24(4):491-492.
Clas, André (1979) : Compte rendu de Theory and Practice of Translation par Lillebill Grähs, Gustav Korlén et Bertil Malmberg, dir. [1978, {Nobel Symposium 39, Stockholm, 6-10 septembre 1976}. Berne : Peter Lang]. Meta. 24(3):376-378.
Clas, André (1980) : Compte rendu de Les Fondements sociolinguistiques de la traduction par Maurice Pergnier [1978, Paris : Honoré Champion]. Meta. 25(2):267-270.
Clas, André (1981) : Compte rendu du Dictionnaire du bon français par Jean Girodet [1981, Paris : Bordas]. Meta. 26(4):390-391.
Clas, André (1981) : Compte rendu de Harrap’s New Standard French-English Dictionary par Jean E. Mansion, Margaret Ledésert et René P. L. Ledésert [1972 (Vol. 1-2) et 1980 (Vol. 3-4), Londres : Harrap]. Meta 26(2):195-196.
Clas, André (1981) : Compte rendu de Traduire sans trahir par Jean-Claude Margot [1979, Lausanne : Symbolon/L’Âge d’Homme]. Meta. 26(3):291-292.
Clas, André (1982) : Compte rendu de Introduction à la terminologie par Guy Rondeau [1981, Montréal : Centre éducatif et culturel]. Bulletin de l’ACLA. 4(1):126-128.
Clas, André (1982) : Compte rendu de Lexicologie et enseignement des langues par Robert Galisson [1979, Paris : Hachette]. Bulletin de l’ACLA. 41 :101-102.
Clas, André (1982) : Compte rendu de Manuel à l’usage des traducteurs par le Service français de la Division de traduction des Nations Unies [1981, New York : Nations Unies]. Meta 27(2):225.
Clas, André et Baudot, Jean (1984) : EACROTANAL : séminaire de terminologie (Zanzibar, 4-17 décembre 1983). Meta. 29(3):333-334.
Clas, André (1985) : Compte rendu de Elsevier’s Dictionary of Jewellery and Watchmaking par Carl Forget [1984, Amsterdam/Oxford/New York/Tokyo : Elsevier]. Meta. 30(4):396-397.
Clas, André (1985) : Compte rendu du Petit Larousse illustré [1985, Paris/Montréal : Larousse]. Meta. 30(3):282-284.
Clas, André (1986) : Compte rendu de Grundlegung einer allgemeinen Translationstheorie [Fondation d’une théorie générale de la traduction] de Katharina Reiss et Hans J. Vermeer [1984, Tubingue : Niemeyer]. Meta. 31(4):446.
Clas, André (1987) : Compte rendu de Was in den Köpfen von Übersetzer vorgeht [Ce qui se passe dans l’esprit des traducteurs] par Hans P. Krings [1986, Tubingue : Narr]. Meta. 32(4):484-485.
Clas, André (1988) : Bibliographie. Meta. 33(3):439.
Clas, André (1988) : Compte rendu de Computer und Übersetzer [Ordinateurs et traducteurs] par Achim Blatt, Karl-Heinz Freigang, Klaus Dirk Smittz et al., dir. [1985, Hildesheim : Georg Olms Verlag]. Meta. 33-3, pp. 444-445.
Clas, André (1988) : Compte rendu de Machine Translation par John Lehrberger et Laurent Bourbeau [1988, Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 33(4):571.
Clas, André (1990) : Compte rendu de Panorama de la Traduction Assistée par Ordinateur par Freddie Plassard [1989, Paris : Électricité de France, Direction des études et recherches]. Meta. 35(2):424-425.
Clas, André (1990) : Compte rendu du Dictionnaire canadien des noms propres par Michel Veyron [1989, Montréal : Larousse Canada]. Meta. 35(4):784
Clas, André (1990) : Compte rendu du Dictionnaire des canadianismes par Gaston Dulong [1989, Montréal : Larousse Canada]. Meta. 35(2):425-426
Clas, André (1990) : Compte rendu du Dictionnaire du français parlé par Charles Bernet et Pierre Rézeau [1989, Paris : Seuil]. Meta. 35(2):423-424.
Clas, André (1991) : Compte rendu de French-English Contrastive Lexicology. An Introduction par Jacques Van Roey [1990, Louvain-la-Neuve : Peeters]. Meta. 36(4):670-671.
Clas, André (1991) : Compte rendu de La confection du dictionnaire général bilingue par Petrus A. Messelaar [1990, Louvain : Peeters]. Meta. 36(2-3):518.
Clas, André (1992) : Compte rendu de Artikelstruktur im zweisprachigen Wörterbuch [Structure de l’article dans un dictionnaire bilingue] par Gitte Baunebjerg Hansen [1990, Tubingue : Niemeyer]. Meta. 37(3):561-562.
Clas, André (1992) : Compte rendu de La langue française de la technique et de la science : vers une linguistique de la langue savante par Rostislav Kocourek [1982/1991, 2e éd. Wiesbaden : Brandstetter]. Meta. 37(3):554.
Clas, André (1992) : Compte rendu de The Compact Dictionary of Exact Science and Technology, vol. 1, English-Deutsch, par Anton Kučera [1980/1989, Vol. 1. 2e éd. Wiesbaden : Brandstetter]. Meta. 37(2):357.
Clas, André (1992) : Compte rendu de Übersetzungswissenschaft. Ergebnisse und Perpektiven [Science de la traduction. Résultats et perspectives] par Reiner Arntz et Gisela Thome, dir. [1990, Tubingue : Narr]. Meta. 37(2):350-352.
Clas, André (1993) : Compte rendu de Structure lexicales de l’anglais par Jean Tournier [1991, Paris : Nathan]. Meta. 38(2):349.
Clas, André (1994) : Compte rendu du Dictionnaires des sciences et techniques du pétrole/Comprehensive Dictionary of Petroleum Science and Technology, anglais-français, français- anglais par Magdeleine Moureau et Gerald Brace [1980/1993, 2e éd. Paris : Technip/Publications de l’Institut français du pétrole]. Meta. 39(3):478-479.
Clas, André (1998) : Compte rendu de La traduction professionnelle en France. Approche du domaine hispanique par Carmelo Cancio-Pastor [1995, Villeneuve d’Asq : Presses Universitaires du Septentrion]. Meta. 43(3):442-444.
Clas, André (1999) : Compte rendu de Aquaculture. Vocabulaire anglais-français, français-anglais, English-French, French-English Vocabulary par Claire Leblanc [1997, Moncton : Éditions d’Acadie]. Meta. 44(3):509-511.
Clas, André (1999) : Compte rendu de L’ionisation dans l’industrie agroalimentaire, vocabulaire français-anglais-allemand par Michelle Le Bars et Annik Bouroche [1998, Paris : INRA]. Meta. 44(4):639-641.
Clas, André (1999) : Compte rendu de The BBI Dictionary of English Word Combinations par Morton Benson, Evelyn Benson et Robert Ilson [1986/1997, 2e éd. Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 44(2):374-376.
Clas, André (1999) : Compte rendu de The Changing Scene in World Languages par Marian B. Labrum, dir. [1997, Binghampton/Amsterdam/Philadelphie : Binghampton University/John Benjamins]. Meta. 44(4):636-639.
Clas, André (1999) : Compte rendu de Translation and Interpreting in the 20th Century. Focus on German par Wolfram Wilss [1999, Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 44(4):642-643.
Clas, André (1999) : Compte rendu de Turning a Bilingual Dictionary into a Lexical-Semantic Database par Thierry Fontenelle [1997, Tubingue : Niemeyer]. Meta. 44(3):506-508.
Clas, André (1999) : Compte rendu du Dictionnaire d’automatique, de génie électrique et de productique/Systems and Control Dictionary par Pierre Borne, Nigel Quayle, Olivier Borne et al. [1998, Paris : Éditions Technip]. Meta. 44(2):381-383.
Clas, André (2000) : Compte rendu de Fachsprachen : Ein internationales Handbuch zur Fachsprachenforschung und Terminologiewissenschaft/Languages for Special Purposes : An International Handbook of Special Language and Terminology Research par Lothar Hoffman, Hartwig Kalverkämper et Herbert Ernst Wiegand, dir. [1999, Berlin/New York : Walter de Gruyter]. Meta. 45(2):364-368.
Clas, André (2000) : Compte rendu de Tales and Translation. The Grimm Tales from Pan-Germanic Narratives to Shared International Fairytales par Cay Dollerup [1999, Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 45(2):368-370.
Clas, André (2000) : Compte rendu du Dictionnaire des sciences de la Terre/Comprehensive Dictionary of Earth Science, anglais-français, français-anglais par Magdeleine Moureau et Gerald Brace [2000, Paris : Technip/Publications de l’Institut français du pétrole]. Meta. 45(4):676-679.
Clas, André (2001) : Compte rendu de L’art de la traduction selon Martin Luther ou lorsque le traducteur se fait missionnaire par Catherine Bocquet [2000, Arras : Artois Presses Université]. Meta. 46(4):725-728.
Clas, André (2001) : Compte rendu de Science in Translation. Movements of Knowledge through Cultures and Times par Scott L. Montgomery [2000, Chicago/Londres : University of Chicago Press]. Meta. 46(1):176-178.
Clas, André (2001) : Compte rendu de Towards New Ways of Terminology Description. The Sociocognitive-Approach par Rita Temmerman [2000, Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 46(3):582-585.
Clas, André (2003) : Compte rendu de Hermeneus und Interpres, zum Dolmetscherwesen in der Antike [Hermeneus et Interpres, sur l’interprétation dans l’Antiquité] par Claudia Wiotte-Franz [2001, Sarrebruck : Saarbrücker Druckerei und Verlag]. Meta. 47(4):639-642.
Clas, André (2003) : Compte rendu de Memes of Translation. The Spread of Ideas in Translation Theory par Andrew Chesterman [2000, Amsterdam/Philadelphie : John Benjamins]. Meta. 48(4):607-611.
Clas, André (2003) : Compte rendu de Negotiating the Frontier. Translators and Intercultures in Hispanic History par Anthony Pym [2000, Manchester : St. Jerome]. Meta. 47(1):128-129.
Clas, André (2004) : Compte rendu de Les mots de la chose. Dictionnaire de l’érotisme (français et anglais) par Henri van Hoof [2003, Paris : Pauvert]. Meta. 49(2):391-392.
Clas, André (2004) : Compte rendu du Dictionnaire de synonymes et mots de sens voisin par Henri Bertaud du Chazaud [2003, Paris : Gallimard]. Meta. 49(2):399-400.
Clas, André et Thoiron, Philippe (1991) : Bibliographie – Écologie des eaux continentales – Classification par domaines. Meta. 36(4):653-662.
Clas, André (1999) : Hommage à Jean-Paul Vinay. Meta. 44(2):215.
Directions et codirections de thèses de doctorat
-
2002 : Renata Stella Valente, La lexicologie explicative et combinatoire dans le traitement des unités lexicales spécialisées. UdeM
-
2001 : Amélie Hien, La terminologie de la médecine traditionnelle en milieu jula du Burkina Faso
-
2000 : Tanja Collet, La réduction des unités terminologiques complexes de type syntagmatique
-
1998 : Jean B. Ntakirutimana, La synonymie désambiguïsée
-
1997 : Louise Larivière, Conception et réalisation d’un nouveau répertoire terminologique et documentaire unifié : le terminaire ou thésaurus TERMDOC des documents professionnels de correspondance
-
1996 : René Tondji-Simen, La norme et les dictionnaires bilingues
-
1996 : Egan Valentine, Traductologie, traduction et formation
-
1996 : Philippe Caignon, Description d’une langue de spécialité : la finance
-
1995 : Zélie Guével, La lexicographie française des affaires. Représentation lexicale d’une langue de spécialité
-
1995 : Elhadj Benmoumen, Les matrices terminogéniques en langue de spécialité : le cas de l’arabe
-
1994 : Raymond Pepermans, Onomasiologie et sémasiologie dans le Vocabulaire de l’administration publique et de la gestion
-
1994 : Raymond Mopoho, Multilinguisme et communication au Cameroun
-
1992 : Oumarou Alzouma Issoufi, Étude lexico-sémantique du vocabulaire fondamental du zarma
-
1991 : Céline Robitaille, Problèmes sémantico-lexicographiques : la circularité et la direction des définitions dans les dictionnaires, en collaboration avec Igor Mel’čuk
-
1990 : Otto Mbambe Ikome, Mother-tongue Influence on Cameroonian English : A Cultural Basis for Vernacular Usage in the G.C.E., en collaboration avec Raj Singh
-
1990 : Jeanne Dancette, La compréhension en traduction, en collaboration avec Nathan Ménard
-
1989 : Christine Portelance, Les formations syntagmatiques en langue de spécialité, en collaboration avec Nathan Ménard
-
1986 : Robert Larose, Les systèmes d’évaluation des traductions
Directions et codirections de mémoires de maîtrise
-
1995 : Marie-Louise Hannan, The Use of Semantic Information in Term Retrieval
-
1994 : Aïssatou Soumaré, Analyse critique de la traduction française de contes wolof
-
1993 : Ivana Suito, L’adaptation linguistique et culturelle
-
1991 : Tanja Collet, Glossaire anglais-français des sous-systèmes des satellites de télécommunications
-
1990 : Nicole Gianini, Glossaire anglais-français du counceling
-
1989 : Louis-Paul Rioux, Le vocabulaire français contemporain : étude des néologismes du Petit Robert
-
1988 : Claude Roy, Analyse formantielle de la néologie gouvernementale
-
1987 : Claude Brodeur, Avitaillement des aéronefs : glossaire bilingue
-
1985 : Mauricia Binda, Étude terminologique et linguistique de l’acupuncture
-
1984 : Alfred Ewane Mesumbe, Translating French Locutions relating to the Human Body into English
-
1984 : Zélie Guével, Évolution de quelques termes-clés de la langue comptable
-
1984 : Francine Morel, Quelques aspects de la langue du traitement thermique
-
1984 : Christine Portelance, Analyse d’une pratique terminologique
-
1983 : Alain Ouellette, La formation du vocabulaire du baseball
-
1982 : Maurice Ranger, A Presentation of The Theory of Translation in E. A. Nida’s Major Work
Notes
-
[1]
Le réseau Lexicologie, Terminologie, Traduction (LTT) a été l’un des réseaux de recherches linguistiques de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) jusqu’en 2010. Le réseau LTT est devenu (à partir de 2011. une association internationale sans but lucratif qui poursuit les objectifs et les idéaux de ses fondateurs et continue à oeuvrer en partenariat avec les acteurs de la Francophonie, en particulier avec l’AUF. Il est, par ailleurs, membre titulaire de cette organisation depuis 2013. Le Réseau LTT a été créé en 1988 par le Professeur André Clas, de l’Université de Montréal.
-
[2]
Projet conjoint de l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa, dirigé par Roda Roberts et André Clas. Ce dictionnaire non encore terminé recense et met en regard le lexique et la phraséologie canadienne dans les deux langues officielles. Sa caractéristique réside dans sa confection, quasi exclusive, par des étudiants.
-
[3]
L’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF) a été fondée en 1961 à Montréal par 40 universités. Elle est devenue l’AUF en 1998.
-
[4]
L’Université des réseaux d’expression française (UREF) a été créée en 1987.
-
[5]
Coseriu, Eugenio (1977) : Lo erróneo y lo acertado en la teoría de la traducción. In : Eugenio Coseriu. El hombre y su lenguaje : Estudios de teoría y metodología lingüística. (Traducido por Marcos Martínez Hernández) Madrid : Gredos, 214-239.