Abstracts
Abstract
Elizabeth Griffith’s play A Wife in the Right (1772) features a nabob character, a British man returned from India after having made his fortune through imperial pursuits. This article explores Griffith’s use of the nabob and how the theme of national identity is linked to a discourse around the potential gap between external appearance and internal character in this drama. This article aims to contribute to the growing scholarship surrounding female dramatists in the long eighteenth century by providing an initial step in close reading this drama by Griffith in the context of philosophy and medical writing of the period. Applying, more specifically, Adam Smith’s philosophical and George Cheyne’s medical writing to a close reading of A Wife in the Right, this article reads Griffith’s nabob character and her commentary on national identity as part of a broader social performance of self in this period.
Résumé
La pièce A Wife in the Right d’Elizabeth Griffith (1772) met en scène un personnage de nabab, un Britannique revenu de l’Inde après y avoir fait fortune par des voies impérialistes. Cet article s’intéresse à l’usage que fait Griffith de la figure du nabab, et explore comment, dans cette pièce, le thème de l’identité nationale s’articule autour de l’écart potentiel entre l’apparence extérieure et le caractère intérieur. L’autrice propose un premier pas vers l’élargissement du champ des connaissances entourant les femmes dramaturges du long dix-huitième siècle, en replaçant cette pièce de Griffith dans le contexte des textes philosophiques et médicaux de la période. Plus précisément, ce sont les écrits du philosophe Adam Smith et les traités médicaux de George Cheyne qui éclairent cette lecture d’A Wife in the Right : le personnage du nabab et le commentaire sur l’identité nationale de Griffith s’inscrivent dès lors dans un cadre plus large, celui de la mise en scène de soi au dix-huitième siècle.