Abstracts
Abstract
The records of the Department of Indian Affairs, commonly known as RG10, are among the most important primary sources in researching the intercultural history of Canadian colonialism. In reflecting on the history and future of RG10, we start from the TRC’s Calls to Action 69 and 70, which maintain that Indigenous Peoples should exert greater control over access to and management of archives in which they have an interest. This is consistent with the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples, the Joinet Orentlicher Principles, Section 35 of the Canadian Constitution and the First Nations Information Governance Centre’s Principles of Ownership, Control, Access and Possession (OCAP®). Additionally, we advocate for Indigenous control of RG10 because these records are fundamentally different from other government records. RG10 is imbued with institutionalized violence through the government’s efforts to undermine Indigenous Peoples and their cultures, languages, and spiritualities. This makes RG10 a source of misinformation about and harm to Indigenous nations, communities, families, and individuals, in addition to being, often, a unique and irreplaceable source for histories of Canadian colonialism and for personal, family, community and national Indigenous histories. We consider the ways in which past and present archiving of RG10 has created further harms and complications, and how changes in archival practices may affect the future of historical research and writing.
Résumé
Les archives du ministère des Affaires indiennes, communément appelées RG10, font partie des sources primaires les plus importantes pour la recherche sur l’histoire interculturelle du colonialisme canadien. En réfléchissant à l’histoire et à l’avenir de RG10, nous partons des appels à l’action 69 et 70 de la Commission de vérité et réconciliation, qui affirment que les peuples autochtones devraient exercer un plus grand contrôle sur l’accès et la gestion des archives qui les intéressent. Ce principe est conforme à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, aux principes Joinet Orentlicher, à l’article 35 de la Constitution canadienne et aux principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP®) du Centre de gouvernance de l’information des Premières nations. En outre, nous plaidons pour un contrôle autochtone du RG10 parce que ces documents sont fondamentalement différents des autres documents gouvernementaux. RG10 est imprégné de violence institutionnalisée par les efforts du gouvernement pour saper les peuples autochtones, leurs cultures, leurs langues et leurs spiritualités. RG10 est donc une source de désinformation et de préjudice pour les nations, les communautés, les familles et les individus autochtones, en plus d’être, souvent, une source unique et irremplaçable pour les histoires du colonialisme canadien et pour les histoires autochtones personnelles, familiales, communautaires et nationales. Nous examinons comment l’archivage passé et présent de RG10 a créé d’autres préjudices et complications, et comment les changements dans les pratiques d’archivage peuvent affecter l’avenir de la recherche et de l’écriture historiques.