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Le premier texte de cette nouvelle rubrique de la RIPME est proposé par la professeure Josée St-Pierre, qui rapporte une expérience d’une ampleur peu commune, puisqu’elle se déroule sur 15 ans et a permis la création du Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises au sein de l’Institut de recherche sur les PME de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Si toutes les histoires que contera cette rubrique sur une des facettes de notre métier de chercheur n’auront pas cette envergure, elle présente néanmoins les principales caractéristiques qui nous intéressent ici : une rencontre entre des chercheurs et des praticiens, autour d’une question complexe nécessitant à la fois une prise de recul et une réflexion de long terme en même temps qu’une réponse concrète et rapide, et débouchant sur des résultats intéressant toutes les parties : outils pour les praticiens et nouvelles connaissances pour les chercheurs.
À l’occasion de ce récit, on voit toutes les difficultés qui peuvent surgir à l’occasion d’une telle collaboration : des horizons temporels différents, des connaissances non directement utilisables, et qui doivent, pour nourrir la recherche, être repensées et redéfinies, des formes de livrables attendus différentes selon les parties : concepts et théories publiables pour les chercheurs, outils actionnables pour les praticiens, et des questions de propriété intellectuelle pas toujours faciles à résoudre.
Cette première contribution, qui montre brillamment comment une telle collaboration peut profiter aux uns comme aux autres, nous permet aussi de proposer une structure qui pourrait être celle des prochaines contributions : présentation de la problématique de recherche derrière le travail du chercheur et les objectifs visés, présentation du processus de rapprochement avec les praticiens (avant le début du travail de recherche, pendant ou après ?) et ses raisons, principaux défis rencontrés au cours de la réalisation du projet, identification des praticiens qui ont pu profiter du travail des chercheurs, des bénéfices qu’ils ont pu en retirer et des impacts sur leurs pratiques, enfin identification de la contribution aux connaissances des chercheurs (sur les plans théorique et managérial). En fonction des expériences, forcément singulières, certaines parties pourront être plus ou moins développées, le tout restant autour de 2 500 mots.
Bonne lecture !