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Introduction
Les enquêtes sur la participation culturelle réalisées dans de nombreux pays ont permis d’établir notamment les grandes tendances dans les pratiques culturelles, leur évolution selon les âges et les générations, le maintien relatif des inégalités de comportement reliées aux facteurs socioéconomiques et le rôle de plus en plus présent de la participation par médias interposés. Un corpus solide a été constitué qui a alimenté de nombreuses publications[1]. Mais un facteur a été négligé : les rapports au temps. L’objet de ce texte est précisément de tenter de dresser les contours d’une sociologie du temps appliquée à la participation culturelle. Il ne s’agit pas de nier ou de sous-estimer les acquis des études sur le sujet, mais plutôt d’illustrer comment certains aspects de la participation à des activités culturelles sont aussi tributaires de la question fondamentale des temps sociaux, eux-mêmes fortement reliés aux facteurs socioéconomiques.
Je vais évoquer comment ceux qui déclarent « manquer de temps » sont pourtant parmi les plus actifs au plan culturel, figurent parmi ceux qui se déclarent les plus stressés, consacrent plus de temps au travail et ont donc un horaire quotidien ou hebdomadaire plus chargé. Sont profondément intriquées les variables socioéconomiques classiques à la source de la participation culturelle et les rapports au temps.
1. « Manquer de temps »
Une étude récente menée au Québec en 2019 auprès d’un échantillon de plus de 6000 répondants concluait que si le cout des billets était évidemment invoqué pour justifier le fait de ne pas assister à plus de spectacles, au plan statistique les deux des trois motifs les plus importants étaient le « manque de temps » et le « manque d’intérêt » (Tableau 1, tiré des données originales de Saire et al., 2020). Ces conclusions rejoignaient des observations maintes fois relevées dans les enquêtes sur les pratiques culturelles menées par le ministère québécois de la Culture et des Communications : ceux qui assistent à des spectacles ont une propension à souhaiter en voir davantage, ce qui se traduit par une plus grande sensibilité à l’assertion du manque de temps (Pronovost, 2017). Dans cette même étude récente, on peut noter qu’il y a une relation statistiquement significative à cette mention de « manque de temps » avec la fréquentation du théâtre, de comédies musicales et de concerts de musique classique, sorties gourmandes en temps; si la question avait été posée pour la fréquentation des musées, on serait sans doute arrivé aux mêmes conclusions. Même si les 18-24 ans sont concernés, c’est également le fait des personnes âgées de 25 à 44 ans, tandis que c’est deux fois moins le cas chez les personnes plus âgées. Les personnes sur le marché du travail, comme on le verra également pour l’index de stress temporel, sont parmi les personnes les plus sensibles au manque de temps.
Or tout cela ressort nettement des analyses croisées : l’intensité de la participation culturelle est en relation directe avec l’accroissement de la mention de « manque de temps » et une invocation moindre du « manque d’intérêt ». Par exemple, dans l’étude de 2019, il y a environ 5 % de plus de participants occasionnels à des spectacles que de non-participants, mais 15 % de plus de participants assidus que de non-participants qui invoquent ce manque de temps, pratiquement l’inverse étant observé pour ce qui est de l’appel au « manque d’intérêt » (Figure 1). En d’autres termes, il faut déjà se dire très « occupé » pour manifester une plus grande intensité de participation culturelle : dis-moi si tu manques de temps et je dirai si tu es culturellement actif. Dans la même enquête, d’ailleurs, ceux qui invoquent une telle « raison » sont généralement plus scolarisés, plus actifs et déclarent travailler plus longtemps…
Certes la scolarité des répondants constitue l’une des variables les plus décisives pour expliquer la participation culturelle, son intérêt et son intensité, suivie de l’âge (National Endowment for the Arts, 2015). Les sondages vont tous dans le même sens. Mais des données descriptives récurrentes pointent aussi en direction de la variable du temps pour justifier la participation culturelle.
2. Un index de stress temporel
À l’occasion de diverses « enquêtes sociales générales » portant sur l’emploi du temps et menées tous les cinq ans depuis 1986, la dernière datant de 2015, Statistique Canada a utilisé une série d’énoncés indicateurs d’attitudes à l’égard du temps. On les retrouve également dans la plupart des enquêtes internationales traitant du même sujet. Or on y apprend que la réponse la plus « populaire » au Canada est se sentir tendu par manque de temps, suivi de devoir réduire ses heures de sommeil. Fait à noter, c’est en Ontario que les pourcentages sont les plus élevés alors qu’au Québec ils sont moindres que la moyenne canadienne (Tableau 2).
Comment expliquer de telles assertions fort répandues et récurrentes de sondage en sondage? Il n’est pas difficile d’imaginer que dans nos sociétés le temps a acquis une plus grande valeur que dans les sociétés traditionnelles : le temps c’est de l’argent, le temps est précieux, le temps perdu ne se rattrape pas, etc.
Un autre aspect central de nos conceptions modernes du temps est celui de la « rareté » du temps; en corolaire de ce qui précède, le temps est représenté comme une ressource rare, que l’on peut sauver, gaspiller, perdre ou gagner. Il y a toujours le même nombre d’heures dans une journée, mais dans nos sociétés les questions de rareté et de disponibilité du temps font partie intégrante de nos conceptions du temps en raison notamment de la diversité et de la complexité des activités et des aspirations.
La conséquence de cette valeur et cette vision sociales du temps est la notion de temps perdu. Le temps doit être conquis, mérité. Dans nos sociétés, le temps est représenté selon une échelle utilitaire en vertu de laquelle « perdre son temps » constitue nettement un comportement dévalorisé. Une telle expression est d’ailleurs fortement associée à quelques notions distinctes : tout particulièrement celles d’oisiveté, d’improductivité et de désintérêt. Nombreux sont ceux qui comptent leur temps, sont plus sensibles aux dérangements et aux imprévus, manifestent plus souvent le sentiment d’être dérangés, voire bousculés[2]. Une telle « culture du temps » n’est pas partagée également dans l’ensemble de la population, car elle obéit aux mêmes variables de scolarité et de niveau socioéconomique que dans le cas de la participation culturelle.
Tel est bien le cas de l’appel à la notion de « stress temporel ». À partir de la dizaine d’énoncés présentés au Tableau 2, Statistique Canada a établi un index de stress temporel[3]. On y apprend que les femmes se déclarent plus stressées que les hommes et que l’index est parfois jusqu’à deux fois plus élevé parmi les parents sur le marché du travail ayant des enfants de 14 ans ou moins. La tranche d’âge la plus stressée est celle des personnes âgées de 35 à 44 ans. Les personnes sur le marché du travail sont plus stressées tandis que les retraités comptent parmi les moins stressés. Encore ici, c’est en Ontario que l’on observe les taux de stress les plus élevés (Tableau 3).
Or la même enquête a permis également d’établir que le travail constitue, et de loin, la principale cause de stress. Les enquêtes antérieures traitant de cet aspect remontent à 1992, et elles vont toujours dans le même sens.
Ainsi, pour revenir aux premières observations faites sur la participation culturelle, de même qu’à celles portant sur le stress temporel, on peut en conclure que si l’on invoque le manque de temps pour réduire sa participation, voire parfois devoir y renoncer, ce doit être en partie parce que l’on est sur le marché du travail et, comme on le verra, que l’on a acquis une certaine culture de gestion de son temps. La nature de l’emploi exercé, tout particulièrement le degré d’autonomie dans les responsabilités professionnelles, le niveau de scolarité qui y est généralement associé ainsi que la trajectoire d’une carrière constituent des facteurs décisifs de nos rapports au temps.
3. Loisir et culture dans l’emploi du temps
Pour illustrer ce fait, on peut tenter de reconstituer l’emploi du temps (quotidien ou hebdomadaire) d’une population donnée et préciser la place qu’y occupe le temps consacré au loisir et à la culture. Les données tirées d’études sur l’emploi du temps permettent de poursuivre une telle analyse. Bien évidemment, les personnes sur le marché du travail disposent moins de temps pour le loisir et la culture. On peut noter que la population active en Ontario travaille plus longtemps que la moyenne québécoise et canadienne, mais elle consacre pourtant plus de temps au loisir et à la culture! Les gens occupés sont les plus actifs culturellement, avons-nous déjà fait remarquer.
Par rapport à l’ensemble de la population, la stratégie temporelle des personnes actives est généralement de consacrer moins de temps aux tâches ménagères, au sommeil, aux courses de toutes sortes et aux repas. Mais pas moins de temps pour les enfants, d’où sans doute cet important stress temporel chez les parents sur le marché du travail devant jongler avec un aménagement serré du temps, entre famille, école et travail. On réduit également le temps consacré à la télévision, jusqu’à quatre heures de moins par semaine; cette activité s’avère ainsi la plus aisément compressible. Mais on notera que l’on parvient très peu à devoir diminuer le temps consacré au sport et que si le temps culturel est moindre (entre deux et trois heures de moins) c’est en partie grâce à la compression du temps de lecture et celui passé avec les technologies (médias sociaux, etc.). Les sorties de toutes sortes, très gourmandes en temps, s’en tirent presque indemnes (Tableau 4).
Les contraintes liées au temps de travail obligent ainsi à gérer son temps : couper çà et là, déplacer des activités, etc. Le manque de temps évoqué à des fins de participation culturelle en constitue une illustration. Travaillerait-on moins que certains intérêts culturels seraient davantage assouvis, comme la lecture, le sport et les sorties? Un « surcroit » de temps serait dévolu au sommeil, peut-être aux tâches ménagères, la télévision comblant le reste du temps disponible.
Cependant, une étude comparée des grandes tendances dans l’emploi du temps au Québec, en France et aux États-Unis a permis d’établir que quelque part avant la fin du siècle dernier le temps de travail, après avoir diminué régulièrement dans les décennies précédentes, est reparti à la hausse. Au Québec par exemple, entre 1998 et 2010, le temps de travail s’est accru d’environ quatre heures par semaine chez les personnes actives. La résultante est une réduction concomitante du temps consacré au loisir et à la culture, la chute ayant d’ailleurs été dramatique : temps moindre consacré au sport, à la lecture et aux sorties, par exemple. Le temps télévisuel a été épargné (Pronovost, 2015).
Comme l’avaient déjà noté Chenu et Herpin (2002) dès l’analyse de l’enquête française menée en 1998-1999, et tel que cela a bien été confirmé par les enquêtes américaines, ce sont les populations les plus scolarisées qui « ont fait les frais » de la réduction de leur temps de loisir et de culture, puisque l’accroissement du temps de travail s’est surtout porté vers elles. Comme l’écrit Gershuny, « dans les différentes enquêtes nationales, ce sont majoritairement les catégories présentant une formation de niveau universitaire qui ont vu s’accroitre la durée de leur temps de travail »[4] [traduction libre] (2011, p. 209), ajoutant qu’il s’agit là d’une des principales tendances de nature socioéconomique observable dans comparaisons internationales.
Gershuny rappelle encore que l’accroissement du niveau général d’éducation signifie également des journées de travail plus longues. De plus, une présence accrue des femmes sur le marché du travail ne peut que forcer à la baisse le temps qu’elles consacrent au loisir et, bien entendu, la moyenne qui en résulte pour l’ensemble de la population active. On serait donc en présence d’un phénomène plus ou moins durable, dont les processus fondamentaux sous-jacents nous échappent encore : des sociétés de plus en plus polarisées entre des catégories de population « dépendantes » (étudiants, chômeurs, retraités, etc.) et une population de plus en plus « occupée » par son travail qui se déclare en manque de temps[5].
Au regard des données les plus récentes, soit l’enquête canadienne sur l’emploi du temps menée en 2015, en comparaison des études antérieures, il semble que temps de travail et temps de loisir sont provisoirement stabilisés, les mouvements du temps se sont atténués considérablement.
On doit donc constater que c’est d’abord le rapport entre la population active et la population inactive qui explique la plus importante partie du temps consacré au loisir et à la culture ainsi que ses variations historiques. De toutes les variables explicatives, c’est le statut d’emploi qui a la plus forte influence causale sur la durée du temps de loisir disponible, confirmant, si besoin en est, l’importance du temps de travail comme temps pivot des temps sociaux.
Déclarer « manquer de temps » constitue une donnée à la fois socioéconomique et culturelle, inscrite dans la structure des temps sociaux du moment. S’y déclarent plus sensibles les gens actifs, au mi-temps de la vie, bien scolarisés, occupant généralement des emplois de nature professionnelle caractérisés par une certaine autonomie de gestion de leur propre temps, de même que les femmes sur le marché du travail, dont on a vu qu’elles expriment très fortement ce stress temporel. Et pourtant, il s’agit d’une population généralement plus active culturellement.
4. Temps courts, temps longs
Si le temps consacré au loisir et à la culture est très sensible aux contraintes quotidiennes liées au travail professionnel, certaines activités culturelles s’inscrivent plutôt dans un « temps long », doivent être planifiées et demandent plus de ressources. On a vu par exemple que les études d’emploi du temps semblent indiquer que les « sorties » de toutes sortes, gourmandes en temps, mais généralement plus occasionnelles, résistent au « facteur travail », alors que le temps télévisuel est lui aisément compressible. « Les catégories [de personnes] qui disposent de peu de temps libre au quotidien (en particulier les cadres) sont celles dont la propension aux loisirs du temps long est la plus forte – surtout pour les loisirs culturels » (Coulangeon et al., 2002, p. 39). L’échelle du temps court et celle du temps long s’inscriraient ainsi dans une sorte de principe de compensation. Et, de préciser les auteurs,
pour l’essentiel, ce sont principalement les ressources financières et culturelles des individus qui expliquent la propension aux loisirs du temps long quel que soit leur contenu, la capacité à user d’un temps de loisirs rationné apparaissant elle-même fortement dépendante de ces mêmes facteurs
Coulangeon et al., 2002, p. 39
Courts loisirs d’intérieur en période de temps quotidien compressé, loisirs culturels de sorties, ponctuels mais planifiés, parmi les classes plus scolarisées, tels sont certains arbitrages à l’oeuvre. Une forte compression du temps culturel à l’échelle de la vie quotidienne s’accompagne d’une certaine propension à une « culture de sortie » compensatoire. Un certain « rationnement » de temps libre quotidien est fortement lié à un niveau de participation culturelle dite de « temps long » observé à l’échelle de la semaine ou du mois par exemple, associé à la fois à des principes de gestion du temps et à des couts certes plus élevés, mais que les plus scolarisés peuvent aisément assumer. À l’opposé, une grande disponibilité de temps quotidien est plutôt associée à une forte consommation de loisirs intérieurs, particulièrement la télévision. Dans la majorité des cas, niveau de revenu et de scolarité y sont fortement associés.
Paradoxe : il s’ensuit que la participation culturelle est davantage reliée aux ressources économiques et au capital culturel qu’à la disponibilité de temps libre. Nous rejoignons ici une constante maintes fois observée dans les analyses des déterminants de la participation culturelle, à savoir le niveau d’éducation, aussi relié à la nature de l’emploi et des responsabilités professionnelles.
Conclusion
L’une des composantes du manque de temps est le stress temporel découlant de la participation au marché du travail. Cela est tout particulièrement observable parmi la population plus scolarisée, celle au mi-temps de sa carrière professionnelle, aux heures de travail généralement plus longues… et qui a des enfants d’âge scolaire. Et pourtant, il s’agit de la population la plus active au plan culturel, qui a compressé loisirs, tâches ménagères, voire sommeil, pour en arriver à maintenir un certain rythme de participation. Elle le fait également en troquant des temps quotidiens compressés par des temps plus longs, plus occasionnels, sans doute relativement prévisibles (ponts, longs congés, etc.), tout particulièrement pour des sorties au théâtre, assister à des concerts ou visiter des musées, par exemple. D’où les données récurrentes faisant état de la forte dépendance du niveau de scolarité et du revenu, qui y sont associés, sur la fréquentation des établissements culturels (comme le documente à nouveau l’enquête québécoise de 2019 déjà citée).
On pourrait se demander si l’actuelle pandémie ne change pas la donne. Si Statistique Canada procédait à une nouvelle enquête d’emploi du temps, on y observerait certainement des sources de stress plus élevés. Il s’agirait probablement d’un phénomène ponctuel, car sur le long terme, les données sont très stables : même à l’occasion des récessions économiques passées, le niveau déclaré de stress a eu tendance à diminuer légèrement au cours de la dernière décennie, y compris parmi la population active. Ou encore, on pourrait remarquer une plus grande disponibilité de temps, provisoire, mais sans accès aux équipements culturels compte tenu des contraintes sanitaires. Cela a probablement mené à des alternatives dont l’avenir dira si elles ont vraiment bénéficié à la culture.
Quoiqu’il en soit, des arbitrages entre les temps sociaux seront toujours nécessaires et constitueront peut-être l’une des données les plus fondamentales de la participation culturelle. Sans compter que la participation par médias interposés, en nette croissance au vu des données américaines – et que l’actuelle pandémie a certainement favorisée –, est appelée à jouer un rôle de plus en plus important dans ces processus de conciliation entre temps libre, travail et culture.
Appendices
Notes
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[1]
Pour mémoire, mentionnons les enquêtes menées au Québec entre 1979 et 2014 (notamment Garon & Santerre, 2004; Ministère de la Culture et des Communications, 2016; Pronovost, 2017), celles menées en France (notamment Donnat, 2011; Lombardo & Wolff, 2020) et celle menée par la National Endowment for the Arts (2015) aux États-Unis.
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[2]
J’adapte ici quelques passages de mon ouvrage de 2015, chapitre 2.
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[3]
Il est compilé par la somme des réponses positives aux dix énoncés du Tableau 2 pour chaque répondant, formant l’indicateur; un score de cinq réponses positives ou plus est considéré comme un indice de stress temporel.
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[4]
« Most of the national groups with university-level education have increased the length of their working days » (Gershuny, 2011, p. 209).
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[5]
Je reprends ici quelques passages de mon ouvrage de 2015, pp. 67-68.
Bibliographie
- Chenu, A., & Herpin, N. (2002). Une pause dans la marche vers la civilisation des loisirs? Économie et Statistique, (352-353), 15-37.
- Coulangeon, P., Menger, P.-M., & Roharik, I. (2002). Les loisirs des actifs : un reflet de la stratification sociale. Économie et Statistique, (352-353), 39-55.
- Donnat, O. (2011). Pratiques culturelles, 1973-2008. Dynamiques générationnelles et pesanteurs sociales. Culture études, (7). Repéré à https://www.cairn.info/revue-culture-etudes-2011-7-page-1.htm
- Garon, R., & Santerre, L. (2004). Déchiffrer la culture au Québec. 20 ans de pratiques culturelles. Québec : Les Publications du Québec.
- Gershuny, J. (2011). Increasing paid work time? A new puzzle for multinational time-diary research. Social Indicators Research, (101), 207-213.
- Lombardo, P. & Wolff, L. (2020). Cinquante ans de pratiques culturelles en France. Paris : Ministère de la culture et de la communication.
- Ministère de la Culture et des Communications (2016). Enquête sur les pratiques culturelles au Québec. Faits saillants de l’enquête 2014. Survol, (27). Québec : Gouvernement du Québec.
- National Endowment for the Arts (2015). A decade of art engagement. Findings from the survey of public participation in the arts, 2002-2012. Washington, D. C. : National Endowment for the Arts.
- Pronovost, G. (2015). Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois. Comparaisons internationales. Québec : Presses de l’Université du Québec.
- Pronovost, G. (2017). Loisir et société. Traité de sociologie empirique (3e éd.). Québec : Presses de l’Université du Québec.
- Saire, P.-O., Garon, R., Tétu, M., Dubois-Paradis, S., & Krump, G. (2020). Études des publics des arts de la scène. Montréal : Groupe de travail sur la fréquentation des arts de la scène (GTFAS).
- Statistique Canada (2015). Enquête sociale générale, cycle 29 : emploi du temps. Guide de l’utilisateur des fichiers de microdonnées à grande diffusion et documentation. Ottawa : No 89M0034X au catalogue.