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Ce numéro double d’Études internationales coïncide avec le renouvellement de son équipe de direction. Je tiens à remercier chaleureusement mon prédécesseur, le professeur Talbot Imlay, pour le travail qu’il a accompli à la barre de la revue au cours des dernières années. Je salue également au passage Richard Ouellet, qui en demeure le directeur adjoint, Pauline Curien, notre rédactrice ainsi que Félix Grenier et Johanna Masse qui ont récemment joint nos rangs respectivement à titre de responsable des recensions et d’assistante à la direction. Je les remercie tous et toutes de leur précieuse collaboration. Sous ma direction, cette nouvelle équipe souhaite apporter certains changements à la revue qui contribueront, nous l’espérons, à son développement et à son dynamisme.
Dorénavant, Études internationales proposera le plus souvent possible à ses lecteurs et lectrices des numéros incluant une section thématique portant sur un objet d’étude précis et des articles hors thème. Cette combinaison permettra de diversifier le contenu de nos pages tout en maintenant la qualité scientifique qui a su faire la renommée d’Études internationales depuis 1970. C’est ainsi que le présent numéro inclut une section thématique regroupant sept articles consacrés aux études critiques de sécurité, sous la direction de Gilles Bertrand et de Mathias Delori, en plus de deux articles et d’un essai hors thème. La section des recensions d’ouvrages sera elle aussi remaniée au cours de l’année 2016 afin d’inclure des recensions analytiques qui élargiront la mission de la revue. Celles-ci auront pour objectifs de souligner l’apport de nouvelles idées aux études internationales en comparant de manière méthodique plusieurs ouvrages récents sur un sujet, ou encore de proposer des analyses originales sur de nouvelles perspectives de recherches.
De manière plus générale, la nouvelle équipe de direction s’efforcera de maintenir le caractère multidisciplinaire, voire interdisciplinaire, d’Études internationales en publiant des articles qui proviennent d’horizons divers afin d’élargir les perspectives sur les études internationales. Elle souhaite également que notre revue demeure le trait d’union indispensable qui unit différentes traditions intellectuelles ; un véritable carrefour d’idées et de débats universitaires où les internationalistes de partout au sein de la francophonie pourront continuer à s’exprimer et à faire valoir leurs idées.
Au chapitre de la gestion et de l’évaluation des manuscrits et des recensions, Études internationales a récemment pris le tournant électronique. Les soumissions se font maintenant par l’entremise du logiciel OJS (Open Journal System). Cette transformation assure une gestion plus rapide des textes et permet, il faut le dire, de réduire les coûts de production.
Enfin, à titre de nouveau directeur de la revue, mon principal défi sera celui d’assurer une transition qui intègre les changements énumérés ci-dessus tout en assurant la continuité dans le sillage de mes nombreux prédécesseurs qui ont su faire d’Études internationales la première revue francophone dans le domaine.