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Marie-Claire Ropars-Wuilleumier devait participer à ce numéro ; elle avait commencé à travailler à un article sur le rapport de la théorie et de l’hétérogène, « Le cinéma, les films, le filmique : devenir hétérogène d’une théorie ». La maladie en a décidé autrement : Marie-Claire Ropars-Wuilleumier est morte d’un cancer, le dimanche 11 février 2007. Même si tout le monde connaît ici son apport à la réflexion sur le cinéma — de L’écran de la mémoire (Seuil, 1970) à Écrire l’espace (Presses universitaires de Vincennes, 2002) en passant par De la littérature au cinéma (Armand Colin, 1970), Le texte divisé (PUF, 1981), Écraniques (Presses universitaires de Lille, 1990) et L’idée d’image (Presses universitaires de Vincennes, 1995), sans oublier le rôle essentiel joué par la revue Hors cadre qu’elle avait créée —, il manquera toujours quelque chose à ce numéro. Il n’est pas impossible toutefois que la revue Cinémas soit, malgré cela, le dernier lieu de publication de Marie-Claire Ropars-Wuilleumier puisqu’elle avait collaboré, au printemps 2006, au numéro consacré à Deleuze (vol. 16, nos 2-3) avec un article intitulé « La “pensée du dehors” dans L’image-temps (Deleuze et Blanchot) ». Son amitié discrète et son exceptionnelle exigence intellectuelle, et ceci bien que nos références théoriques soient très différentes (ou, peut-être, précisément à cause de cela), ont été pour moi un stimulant permanent.