Article body

Après huit ans d’existence, voilà le 15e numéro d’Alterstice !

À l’occasion de la publication de ce numéro anniversaire, il me semble judicieux de donner un portrait des échos de la revue dans le monde réel, elle qui n’est que virtuelle. À ce jour, ce sont 175 écrits qui ont été mis en ligne par la revue. Parmi ceux-ci, 111 sont des articles revus par les pairs. D'après une analyse statistique de fréquentation du site de la revue (alterstice.org) et de celui de la plateforme Érudit (erudit.org), au cours de la dernière année, le nombre de visites[a] est en hausse. L’association avec Érudit fait même tripler le nombre de visites : d’un peu plus de 500 par mois sur alterstice.org, il passe à plus de 1 700 en additionnant les visites sur Érudit. Qui plus est, dans les douze derniers mois, ce sont en moyenne 45 articles qui ont été téléchargés chaque jour sur les deux sites : une augmentation de 69 % par rapport à l’année précédente.

En outre, l’association avec Érudit double le nombre de visiteurs uniques[b] : de 450 par mois, il passe à près de 1 000. Ces visiteurs sont majoritairement du Canada sur le site d'Alterstice, suivi des visiteurs de France, de Suisse et de Belgique, mais aussi d’Italie, du Maroc ou des États-Unis dans une petite proportion. Sur Érudit, le profil est différent, puisque dans la dernière année, les visiteurs les plus nombreux étaient de Bulgarie (j’avoue que je ne comprends pas cet engouement pour la revue en Bulgarie, mais je m’en réjouis !), suivis des Canadiens et des Français. On trouve aussi, toujours sur Érudit et dans des proportions intéressantes (entre 3 et 10 %), des visiteurs de Chine, des États-Unis, d'Allemagne et du Royaume-Uni. Globalement, le contenu d’Alterstice rejoint des lecteurs dans une centaine de pays. En bref, l’association avec Érudit n’a pas seulement un effet quantitatif sur la consultation de la revue, mais fait aussi connaître la revue à des publics au-delà de la sphère habituelle des lecteurs (et des participants à l’ARIC).

On note par ailleurs une autre augmentation : celle du nombre des personnes inscrite sur le site de la revue pour en recevoir les nouvelles. Elles sont – vous êtes – plus de 700 inscrits, alors que ce chiffre était de 350 il y a moins de quatre ans. Il me semble que ce portrait de la situation justifie pleinement le choix du double affichage : le site de la revue et celui de la plateforme. Il incite également à poursuivre la collaboration avec Érudit. La prochaine étape sera d’y transférer les premiers numéros de la revue, soit ceux publiés avant le numéro 5(2). Cela devrait être fait dans les mois à venir.

Je tiens finalement à souligner le travail des évaluateurs externes d’Alterstice. Près de 175 d’entre eux ont assuré l’évaluation des articles de la revue depuis 2015. Ces scientifiques proviennent du Canada, de France, de Suisse, de Belgique, d’Italie, du Brésil et d’Algérie et représentent des dizaines de champs de pratiques et de recherches, autant de carrefours humains qui enrichissent leur apport à Alterstice. Si ce précieux travail contribue à l’essor de la revue, tel qu’en témoignent les statistiques et la collaboration avec Érudit, il contribue indéniablement à sa mission première, à savoir de favoriser le développement de sociétés plurielles plus justes.

* * *

Ce numéro traite d’un thème porteur d’espoir : celui de transformer les représentations et les interactions par une technique éprouvée, le jumelage. Il est le fruit d’une collaboration entre trois chercheures de l’Université du Québec à Montréal : Myra Deraîche, Nicole Carignan et Marie-Cécile Guillot. Qu’elles en soient remerciées.

Bonne lecture !