Abstracts
Résumé
Afin de contribuer au débat sur l’accès à la justice des personnes non expertes du droit, je défends dans le présent article qu’en encourageant la participation par le bas, les cliniques juridiques jouent un rôle de médiateur social et juridique. Dans la première partie, j’explique le concept de clinique juridique en clarifiant ses origines et sa diffusion aux États-Unis et en Europe en identifiant l’essence de la « mission clinique » que Richard Wilson a définie comme « lawyering with conscience ». Dans la deuxième partie, je présente des projets de recherche-action que je suis en train de développer à l’Université de Naples Federico II. Ces projets valorisent la collaboration des usagers et des institutions, spécialement dans le domaine des apatrides et de la protection internationale. L’objectif du présent article est de réfléchir à la modélisation d’outils participatifs qui encouragent la prise de conscience et l’encapacitation des usagers dans différents domaines juridiques et sociaux.
Abstract
In order to contribute to the debate on access to justice for people who are not legal experts, I argue in this article that by encouraging participation from below, legal clinics act as social and legal mediators. In the first part, I explain the concept of the legal clinic, clarifying its origins and its spread in the United States and Europe by identifying the essence of the “clinical mission” that Richard Wilson has defined as “lawyering with conscience.” In the second part, I present some research-action projects that I am developing at the University of Naples Federico II. These projects promote collaboration between users and institutions, especially in the field of statelessness and international protection. The aim of this article is to look at the modelling of participatory tools that foster user awareness and empowerment in various legal and social fields.
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