Abstracts
Résumé
Le présent article vise à revisiter le mythe tragique de Claude Gauvreau en faisant voir la part du rire — certes, parfois moqueur et parfois méprisant — qui accompagne les premiers textes publiés en 1948. À partir d’un regard sur la réception de ces textes, et principalement à partir de deux cas de pastiches par Odette Oligny, il s’agit de poser les bases du mythe, lequel s’érige en dialogue avec la critique. Dès lors, il devient possible de relire une scène de La charge de l’orignal épormyable comme une réponse, sur le mode satirique, à la critique antérieure de l’oeuvre gauvréenne.
Abstract
This article undertakes to revisit the tragic myth of Claude Gauvreau and show the element of laughter—admittedly sometimes mocking or contemptuous—that accompanied the first texts he published in 1948. Starting from a look at the reception of these texts, and on the basis especially of two pastiches by Odette Oligny, our goal is to lay the foundations of the myth that established itself in a dialogue with criticism. We are then in a position to reread a scene from La charge de l’orignal épormyable as an answer, in a satiric vein, to previous criticism of Gauvreau’s work.
Resumen
El presente artículo apunta a una nueva lectura del mito trágico de Claude Gauvreau, mostrando la parte de risa — por cierto, a veces burlón y otras veces despectivo — que acompaña los primeros textos publicados en 1948. A partir de una mirada a la acogida de dichos textos, y principalmente a partir de dos casos de plagios, por parte de Odette Oligny, se trata de establecer las bases del mito, que se erige en diálogo con la crítica. Resulta entonces posible releer una escena de La charge de l’orignal épormyable (El ataque del alce ‘épormyable’), como respuesta, en clave satírica, a la crítica anterior de la obra de Gauvreau.