Abstracts
Résumé
Dans les années 1930, la critique accusait Jovette Bernier de faire l’apologie de la sensualité, notamment avec son premier roman, qui fit scandale, La chair décevante (1931). Dans la continuité de ces remarques, cet article se propose d’étudier le discours de la sensualité qui se déploie dans La chair décevante et le recueil de poésies qui suit le roman, Les masques déchirés (1932). Il semblerait que Jovette Bernier propose à la littérature canadienne-française d’alors une façon novatrice d’appréhender le personnage/sujet lyrique féminin. Ainsi, à travers les thèmes et les récurrences sémantiques qui s’y rattachent, on verra comment l’exaltation des sens subvertit les codes esthétiques et sociaux de l’époque.
Abstract
Jovette Bernier was accused by 1930s critics of trying to justify sensuality, particularly in her first, scandalous novel, La chair décevante (1931). In continuity with such comments, this article examines the discourse on sensuality in La chair décevante and the book of poems that followed the novel, Les masques déchirés (1932). Bernier seems to have been offering French Canadian literature a new way of apprehending the female lyrical character/subject. The article shows how the period’s aesthetic and social codes are subverted through glorification of the senses and the semantic recurrences and themes associated with this glorification.
Resumen
En los años 1930, la crítica acusaba a Jovette Bernier de hacer la apología de la sensualidad, particularmente con su primera novela que causó escándalo, La chair décevante (1931). En la continuidad de estas observaciones, este artículo se propone estudiar el discurso de la sensualidad que se despliega en La chair décevante y la selección de poemas que sigue a la novela, Les masques déchirés (1932). Pareciera que Jovette Bernier propone a la literatura canadiense francesa de entonces una forma innovadora de aprehender al personaje/sujeto lírico femenino. Así pues, a través de los temas y las recurrencias semánticas que se relacionan con el mismo, se verá cómo la exaltación de los sentidos trastoca los códigos estéticos y sociales de la época.