Abstracts
Résumé
L’article étudie l’exploitation de l’hiver en tant que rite initiatique dans le roman québécois moderne à l’aide de la lecture du Couteau sur la table de Jacques Godbout et du Jour est noir de Marie-Claire Blais. La saison incarne l’angoisse temporelle qui marque, selon Pierre Nepveu, la littérature québécoise des années 1960. Dans le premier, l’hiver est révélateur d’une crise identitaire culturelle dans une société qui explore un rapport nouveau au temps, au passé comme à l’avenir. Dans le deuxième, l’hiver dévoile la crise psychologique de personnages incapables d’affronter la réalité du quotidien (du présent et de l’avenir). La saison appelle à une forme de communion qui permet de résoudre le dilemme original.
Abstract
This article studies the use of winter as an initiation rite in the modern Québec novel, analysing Jacques Godbout’s Le couteau sur la table and Marie-Claire Blais’s Le jour est noir. Winter embodies the temporal anxiety that, according to Pierre Nepveu, is a feature of Québec literature of the 1960s. In Godbout’s novel, winter reveals a cultural identity crisis in a society that is exploring a new relationship with time, involving both the past and the future. In Blais’s novel, winter discloses the psychological crisis of characters who are unable to deal with the reality of daily life (in the present and in the future). Winter calls for a form a communion that will make it possible to solve the original dilemma.
Resumen
Este artículo estudia la explotación del invierno como un rito iniciático en la novela quebequense moderna, a través de la lectura de Le couteau sur la table (El cuchillo sobre la mesa), de Jacques Godbout, y de Le jour est noir (El día es negro), de Marie-Claire Blais. La estación encarna la angustia temporal que caracteriza, según Pierre Nepveu, la literatura quebequense de los años 60. En la primera, el invierno es revelador de una crisis identitaria cultural en una sociedad que explora una relación nueva con el tiempo, tanto pasado como futuro. En la segunda, el invierno desvela la crisis psicológica de personajes incapaces de afrontar la realidad de lo cotidiano (del presente y del futuro). La estación llama a una forma de comunión que permite resolver el dilema original.